Reopoers

essay A

Ces dernières années, elle a subi une véritable révolution avec l’apport des outils de la biologie moléculaire et de la bio informatique permettant notamment de comparer les séquences des macromolécules d’ADN et d’ARN. Désormais, toute classification doit respecter un cahier des harges : ne plus rendre compte d’un plan divin mais traduire des degrés d’apparentement entre les espèces, c’est-à-dire refléter le plus fidèlement possible le déroulement de l’évolution. C’est la systématique phylogénétique. Comment classer ?

On classe les organismes sur ce qu’ils ont et non pas ce qu’ils font, l’endroit où ils vivent, ce qu’ils n’ont pas… Cette classification oblige donc recourir à une argumentation, des preuves. L’arbre phylogénétique présente les relations de parenté entre organismes vivants. Il montre qui est proche de qui, et non pas qui descend de qui Il nous montre uels caractères sont vraiment les mêmes chez plusieurs esp d’un ancêtre commun) et 29 ne le sont en fait pas. Ainsi, on trouve des plumes chez l’autruche et le colibri.

L’arbre nous montre que la transformation écaille -> plume a bien eu lieu chez un ancêtre commun ces deux espèces. On trouve des ailes chez les mouches et des ailes chez les oiseaux. Sont-elles vraiment les mêmes ? Distinguer : trier, ranger, classer Ranger : opération qui consiste à organiser des objets selon un ordre croissant ou décroissant à l’aide d’un critère continu… exemple : ranger du plus petit au lus grand, ranger dans l’ordre alphabétique Trier : sélectionner des objets selon un critère binaire… xemple qui a des vertèbres/ qui n’en a pas. Les clés de déterminations sont basées sur cette opération de tri. Classer : établir des regroupements entre les objets selon un critère donné afin de former des ensembles qui reflètent une cause sous-jacente. 4 es programmes de l’école primaire : Cycles Cycle I cycle II Cycle Ill proerarnmes 2008 2g une démarche d’investigation : savoir observer, questionner ; Mettre à l’essai plusieurs pistes de solutions ; Exprimer et exploiter les ésultats d’une recherche en utilisant un vocabulaire scientifique.

Présentation de la démarche à adopter : Partir de l’environnement proche pour étudier un milieu de vie. Lister un corpus d’animaux et de végétaux compatibles avec la classification phylogénétique envisageable à l’école primaire (voir corpus plus loin). Les observer en mettant en exergue les caractères portés Pour les animaux : 1) yeux-bouches, 2) squelette interne, externe, corps mou, 3) quatre membres, nageoires à rayons, 4) poils- mamelles, plumes, Pour les végétaux : 1) tige, tronc, 2) feuille, 3) feuille avec nervures amifiées, 4) graine, 5) fleur, 6) graine entourée dune pulpe.

Comparer des milieux de vie, des espèces : remarquer leurs différences et surtout insister sur leurs ressemblances. Adaptation des plantes à leur milieu de vie : exemples observés, le genévrier dans la garrig 4 2g répertoriés dans les Pyrénées Orientales : Milieu aquatique Bord de mer : côte rocheuse, côte sablonneuse, sites de Banyuls et Paulilles Réserve naturelle du Mas Larrieu à Argelès sur Mer Etangs et lacs : Canet-Saint Nazaire, Salses-Le Barcarès, Villeneuve de la Raho, St Estève Garrigue et maquis Forêts et lacs de montagne

Parc Naturel Régional des Pyrénées Catalanes Parcs animaliers : Les Angles, Casteil, la Réserve africaine de Sigean es réserves naturelles : Py-Mantet, Nohèdes, Sur Perpignan : Serrat d’en Vaquer, Parc San Vicens, Square Bir Hakeim, parc du Mas Bresson, parc des Sports A proximité : Jardins pédagogiques, cours de récréation, bois, haies, canaux… 6 7 Etape 1 : Sortie sur le terrain Compétence à développer : observation in situ Quelques principes à respecter : Choix du lieu pour engager la suite du projet Comment observer ? bligation de dessiner pour pouvoir attirer l’attention des élèves sur I s g e l’école ou en début de sortie sur le terrain. Généralement, les dessins des élèves concernant les arbres se ressemblent tous ! (des pots de fleurs) Il suffit de comparer les dessins d’un groupe d’élèves pour qu’ils se rendent compte des détails ajouter pour affiner leur observation. On obtient rapidement des arbres différents et on peut donc aller vers des détails : feuilles, tronc, ecorce Activité 2 Décrire le milieu dans lequel on se trouve, le dessiner.

Récolte d’échantillons : végétal, animal, minéral. Penser à mesurer des données importantes : climatologiques, tailles et ordres de grandeur, écompte des espèces. Réfléchir aux interactions dans le milieu. Un outil : compléter une grille d’observations (exemple) Utiliser l’exemple de grille pour développer les compétences en TICE . créer, produire, traiter et exploiter des données (réaliser le tableau, insérer les éléments du dossier – textes, photo). 8 Nom -Prénom : Lieu Photo du milieu LE MILIEU ecture de paysage (dessin) Date Photo de la collecte dans 6 g (arbre… respiration, la locomotion, la reproduction. Les élèves ont des difficultés à identifier le vivant du non vivant. En fait, souvent le monde végétal ait partie du non vivant uniquement sur le critère « ne peut pas se déplacer Or, même les plantes se déplacent puisque chaque individu en se reproduisant va coloniser un autre terrain. Synthèse attendu : un être vivant donne naissance à un autre être qui lui ressemble. Exemples : le lion, la baleine, le chêne blanc, le géranium, le bois…

Le minéral n’est pas vivant car il ne se reproduit pas, exemples : la pierre, le métal, l’eau… 2/ tri végétal/animal végétal a) Constitution d’un herbier Pour faire un herbier : Placer soigneusement les échantillons (avec si possible fleur) entre deux euilles de papier journal. Etaler les plantes de manière à ce qu’il y ait le moins possible de chevauchements. Noter le nom des plantes qui ont été déj identifiées. Placer le tout dans une presse : une pile de livres peut servir tout aussi bien. Laisser sécher une bonne semaine.

Présentation de l’herbier : Disposer et fixer chaque plante sur une feuille blanche rigide. Annoter avec le nom commun (tous cycles), celui de rordre et de la famille (cycle Ill). Par la suite, chaque feuille peut être plastifiée. b) Plantations ou bouturages (voir chapitres « culture/germnation classer. Connaître le lexique associé à l’analyse des éléments observés • animaux et végétaux. Déroulement : Suite aux observations effectuées, les élèves doivent reprendre leurs notes afin de les organiser en une fiche d’identité.

Cette fiche sera utilisée lors des étapes de classification. Phase 1 : Recueil des données. Réunir toutes les informations concernant un élément prélevé (feuille, graine, fleur, insecte… ). Déterminer si c’est un végétal, un animal. Phase 2 : Traitement des données et mise en forme d’une fiche d’identité. Par groupe d’élèves, ces informations vont être triées et éorganisées sous la forme d’une fiche. Celle-ci sera communiquée aux autres groupes. Phase 3 : Mise en commun des trames de fiche d’identité.

Les différents groupes d’élèves proposent leur trame de fiche La mise en commun de ces fiches nous permet de dégager les critères communs caractéristiques de cet écrit scientifique (lieu de prélèvement, conditions climatiques : température, éclairement, nom de l’espèce, photo et dessin d’observation, description… ) Phase 4 : Elaboration d’une fiche « référence » d’identité. Après s’être mis d’accord sur une fiche commune à la classe, les lèves complètent celle-ci avec les données qu’ils ont relevées.

Cette fiche est complétée d’une recherche documentaire. Celle-ci nous apporte des informations complémentaires : mode de reproduction, milieu de vie, alimentation, élevage… Voir les propositions de fiches d’identité en annexe 7 A propos des élevaees construire des connaissances. Il est recommandé de choisir : – Des espèces non menacées permettant des activités expérimentales et des observations propos d’un problème scientifique s’inscrivant dans le cadre des programmes en sclences. Des espèces ne nécessitant pas ou peu d’entretien, ne roduisant que peu de déjections et ne faisant ni bruit ni odeur incommodantes. Coût nul ou modeste. Espace réduit. – Un élevage à durée limitée dans le temps d’animaux pouvant être relâchés sans inconvénient dans la nature. – De mener plusieurs élevages en parallèle au sein d’une même classe ou école pour faciliter les comparaisons et pouvoir déterminer le concept de « vivant ».

Quelques espèces répondant à ces contraintes : escargot, grillon, phasme, araignée, criquet, cloporte, gendarme, piéride du chou, lombric, mouche, ténébrion, écrevisse, gardon, vairon, poisson ouge, Toutes sont faciles à trouver dans la nature (escargot, grillon, criquet, araignée, cloporte, gendarme, lombric, gardon, vairon), dans une animalerie (phasme, poisson rouge), chez un détaillant chasse/pêche (larves de mouches et de ténébrions) ou chez un poissonnier (écrevisse).

Objectif : Récréer artificiellement les conditions de vie de l’espèce Compétences : Savoir observer et décrire, émettre des hypothèses, expérimenter, raisonner et traiter l’information. Phase 1 Mise en place de l’élevage. Comment les garder en classe ? Lecture d’une fiche technique sur la fabrication d’un terrarium. Voir en annexe Phase 2 Représentations r l’espèce récoltée. que se posent les enfants sur l’animal.