REBELLE

essay A+

Mariage forcé et précoce, mutilation génitale, violence faite aux femmes etc.. Ces suets, on en parlera encore et toujours dans une Afrique qui semble avoir du mal à se départir de ses traditions etde ses préjugés d’un siècle révolu et où la femme peine toujours à se faire une place d’égale de l’homme. Ceux- ci constituent une mine inépuisable pour plusieurs auteurs contemporains d’origineafricaine.

Le roman apparait comme l’un des genres littéraires les mieux exploités par ces auteurs pour éhiculer leurs messages et exprimer leurs prises de position face à ce qu’il convient de qualifierdésormais de fléaux. Par une approche purement imaginaire, ces romanciers créent un monde féerique q réalité, rend plus fort de morales et sociale La , Swipe v apparaître la réflexio prise de conscience Sv. ipe to qu’il imprime à la lesgrandes leçons laisse clairement mme et invite à une uire -àdéfaut d’y mettre fin- toutes ces pratiques que subissent ces femmes qui ont eu la malchance de naitre femme». C’est en tout cas cet appel à une prise de conscience que lance Fatou Kéita à traversson œuvre « Rebelle » -son premier roman. Docteur es-lettres en Études anglo-saxonnes, Fatou Kéita est née et vit en Côte d’Ivoire où elle enseigne la littérature anglaise l’Université de Cocody,Abidjan. Il était une fois Malimouna, le personnage principal de l’œuvre.

Fillette africaine, née de parents musulmans et analphabètes, Malimouna n’avait pas eu la chance d’aller à l’école. Pire,comme toutes les jeunes filles de son âge, elle devrait passer la difficile épreuve de l’excision afin de «devenir femme». Mais Malimouna, unique fille de sa mère n’avait pas connu la chaleur paternelleparce que son père, polygame, avait fini par divorcer d’avec sa mère. Sans doute, c’est ce vide qui justifia la dureté de son caractère. Ce caractère qui, disait sa mere, n’était reconnu qu’aux.