Jack le fataliste

essay A+

Diderot retient surtout la satire des mœurs même s si l’on voit passer un abbé anti-philosophes (pp162-66) pour qui « Voltaire est l’Antéchrist – Les prêtres séculiers : Le confesseur de la d’Aisnon pp 183-84 : lecture préparée par un élève A partir du relevé du vocabulaire dépréciatif identification des griefs : vénalité, trahison des valeurs familiales, de la vertu, intrigue, pratique de la casuistique. Un portrait en actes qui manie l’oxymore  » scélératesse de l’homme de Dieu rappelle Tartuffe difficultés hypocrites, intrigue malhonnête, il travailla à, lui Insinuait que, lui parlait de ses charmes lestement « ) et annonce l’abbé Faujas de La conquête de Plassans de Zola. Le prototype du Jésuite caricaturé.

Le vicaire bègue p 257 lecture préparée par un élève La tentation libidineuse est traitée par la farce :  » du mécanique plaqué sur du vivant « . Le vicaire est promené par deux fois au bout d’une fourche qui évoque le diable ! Conclusion : Anticléricalisme de bon aloi qui n’épargne ni la ville ni la campagne.  » Je n’aime pas les prêtres  » dit le maitre. Il – Les prêtres du clergé régulier • L’histoire de Frère Jean et du père Ange  » Les moines sont implacables  » dit Jacques qui raconte l’histoire p 77. Elle concerne les Carmes déchaux (c. à. d. qui ont les pieds nu 2 Jacques qui raconte Phistoire p 77. Elle concerne les Carmes déchaux (c. à. d. qui ont les pieds nus dans les sandales), ordre mendiant. * Frère Jean, le frère de Jacques, incarne la paillardise.

Le texte joue du sous-entendu grivois pp76, 80-81 (concernant les enfants naturels de Jean) et peut-être sur les références bibliques (frère de Jacques comme dans les Evangiles ! ) humour iconoclaste en ce cas. Les moines se vengent de son ambition en le reléguant à des tâches subalternes. * Le  » jeune père  » Ange Son succès est lié à sa beauté ( p. 77 comique de répétition) et suscite la jalousie des autres confesseurs,  » ces vieux moines qui le font passer pour fou .  » Ce pauvre père Ange dont la tête parut se déranger  » s’enfuit avec Jean (notons le jeu de mots et l’anagramme des prénoms) pour ne pas être interné abusivement. Ils périront à Lisbonne (cf. Voltaire). Jacques. Mais pourquoi est-ce qu’ils sont si méchants ?

Le maître. Je crois que c’est parce qu’ils sont moines… « p81 Chistoire de Richard et du Père Hudson . Elle est racontée par le marquis des Arcis. *Richard, jeune homme de 17 ans, s’engage chez les Prémontrés par dégoût du monde. Son père lui demande d’observer un an avant de se décider à prononcer ses vœux, ce qui n’est monde. Son père lui demande d’observer un an avant de se décider à prononcer ses vœux, ce qui n’est ni le cas du Frère Giroflée de Voltaire, ni de Diderot lui-même. *Le père Hudson, abbé de Pordre pp220-221 double portrait en contrepoint, portrait-charge qui rappelle La Bruyère : duplicité, débauche, rouerie.

Soupçonné, il joue une scène de dévotion digne de artuffe (p 222), puis pour déjouer le complot janséniste contre lui il organise un  » flag  » dans lequel il piège Richard et l’autre jeune moine venus enquêter sur lui, les fait arrêter puis se paie le luxe de les faire relaxer. On n’est pas loin ici du roman type es liaisons dangereuses , on pense par exemple à l’épisode de Prévan r » Quelques mois après il fut pourvu d’une riche abbaye . Collusion clergé police aristocratie. Fin mitigée sur le plan de la morale : certes le père Hudson n’est pas puni, mais la vocation de Richard est enrayée. Conclusion : Les épisodes antimonastiques sont soignés. Ils nous disent que les hommes de foi et de morale doivent aller.