Rapport Sur Le Stage Effectu Du 24

essay B

Rapport sur le stage effectué du 24/03/2014 au 27/04/2014 or 19 Sni* to View Thomas SIX, BTS Audi 2014-2015 PLAN Remerciements… Introduction… Parties techniques…. … Conclusion — … P5-P8 . p9_pll …. P12-P17 . P18-P20 l’ouverture au dialogue est primordial dans le domaine de l’audiovisuelle. Mon maitre de stage étant Directeur de Cinémémoire et lui- même gestionnaire d’archive, j’ai pu apprendre dans d’excellentes conditions les tenants et aboutissant de ce métier plutôt discret.

L’élaboration de ce rapport a pour principale source les différents nseignements tirés de la pratique journalière des taches auxquelles j’étais affectée. Enfin les nombreuses discussions et échange que j’ai pu avoir avec les employés des différents services m’ont permis de donner une cohérence à ce rapport.

En vue de rendre compte de manière fidèle et analytique des 5 semaines passées au sein de Cinémémoire, il apparait logique de présenter à titre préalable l’environnement et l’histoire de l’archivage en France, puis d’envisager le cadre du stage : La gestion d’archive tant d’un point de vue professionnel que d’un point de vue personnelle. Enfin il sera précisé les différentes et tâches que j’ai pu effectuer au sein de Cinémémoire, et les nombreux apports que j’ai pu en tirer.

L’archivage en France La Pratique archivistique française, pour citer les références théoriques du métier, définit les archives audiovisuelles comme des « documents contenant des enregistrements sonores et des images en mouvement h. Des définitions plus complètes ont été forgées au fil des années pour permettre de cerner précisément c ives.

Dans les Questions PAGF lg support physique et du procédé d’enregistrement utilisé les enregistrements sonores, indépendamment de leur support physique et du procédé d’enregistrement utilisé » Constituent des documents audiovlsuels les œuvres comprenant des images et ou des sons reproductibles réunis sur un support matériel dont : l’enregistrement, la transmission, la perception et la compréhension exigent le recours à un dispositif technique – le contenu visuel présente une durée linéaire ; – le but est de communiquer ce contenu et non d’utiliser la technique mise en œuvre à d’autres fins Pour la France, l’outil le plus récent pour appréhender la otion de « patrimoine audlovisuel » est renquête menée pour élaborer le guide du Patrimoine sonore et audiovisuel français.

L’enquête menée auprès des structures françaises recouvre trois catégories : – les institutions patrimoniales : services d’archives – de l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics, d’associations, d’organes de presse et médias, de sociétés de production – bibliothèques universitaires, d’étude, publiques – les vidéothèques, les cinémathèques, les musées ; ces institutions ont pour vocation de collecter, conserver et ettre à disposition du public des documents sur des supports variés, en se restreignant ou non aux documents audiovisuels. – les pôles de recherche, en particulier pour les sources sonores. les collections privées La majorité des structures recensées sont situées en IIe- de-France, au premier rang desquelles les institutions d’envergure nationale. Ainsi, les trolS Instltutions dépositaires du dépôt légal, le Centre national de la cinématographie, [‘Instit institutions dépositaires du dépôt légal, le Centre national de la cinématographie, l’Institut national de l’audiovisuel t la Bibliothèque nationale de France (département de l’audlovisuel) renferment les fonds qul s’enrichissent chaque année du dépôt légal des films (loi de 1977), de la radio et de la télévision (loi de 1992) et des vidéogrammes (loi de ‘obligation du dépôt légal est inscrite dans le Code du 1992). atrimoine. Parmi les services d’archives, les cinémathèques et les bibliothèques de portée nationale, on peut citer la Cinémathèque française, le Centre historique des archives nationales (CHAN, département des collections audiovisuelles), le Service historique de la défense, ‘établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense, l’Institut des archives sonores, la Bibliothèque publique d’information, le Forum des Images… Les collections issues de l’activité des médias ou des producteurs ou de laboratoires sont également conservées : aux archives de Gaumont-Pathé, chez Neyrac films ou chez Lobster films.

Certains sen’ices un peu particuliers produisent et conservent des supports audiovisuels : le Service d’information du gouvernement, les services d’informatlon ou de communication des ministères. D’autres structures enfin, ssues de services publics ou du monde des mouvements politiques ou syndicaux, collectent et diffusent des archives audiovisuelles : par exemple le Comité d’histoire de la sécurité sociale, l’Institut d’histoire sociale lié à la CGT, le CNRS images. Cette diversité des structures suppose une variété de leurs missions, Cette diversité des structures suppose une variété de leurs missions, du service d’archives intégré au service producteur à la cinémathèque dont la mission principale est la programmation des documents.

Voici l’énumération des catégories de documents qu’ils ont élimitées, en dehors de la catégorie des œuvres de fiction : •les actualités cinématographiques (conservées notamment au CNC, à l’ECPAD, à l’INA et chez Pathé-Gaumont) •les actualités radiophoniques et télévisées (conservées par dépôt légal à l’INA) •les archives de la radio et de la télévision (INA, archives des chaînes de télévision ou stations de radio) •les archives audlovisuelles de la recherche •le cinéma scientifique •le documentaire historique •le documentaire pédagogique •les enregistrements sonores ou audiovisuels institutionnels ??les films amateurs (ils se retrouvent dans les collections privées, dans les associations de sauvegarde de la mémoire locale ou encore dans certains fonds publics par don) •les films et enregistrements artistiques •les films et enregistrements commémoratifs •les films et enregistrements d’audiences judiciaires (la loi de 1985 sur l’enregistrement des procès considérés comme historiques permet notamment la constitution de telles archives) •les films et enregistrements muséographiques •les films et messages promotionnels ou publicitaires •les films et messages de propagande et films d’instruction présents par exemple, dans les collections de l’ECPAD) •les films militants ou engagés (conservés en général dans les servlces d’archlves liés à des organismes politiques ou syndicaux) •les rushes et chutes de montage (ce type de documents est très présent dans les collections de l’ECPAD, q PAGF s OF lg de documents est très présent dans les collections de l’ECPAD, qui conserve les « sujets montés » comme les centaines d’heures de rushes tournées sur tel ou tel théâtre d’opération) Estimation du nombre d’archives Beaucoup d’institutions ne peuvent pas fournir d’estimation xacte du volume des fonds audiovisuels qu’elles conservent, car ces collections sont souvent peu décrites, n’ont pas été entièrement inventoriées ou récolées. Par ailleurs, l’unité utilisée n’est pas toujours la même, on peut compter en nombre d’heures, en nombre de bobines, en nombre de titres… c qui rend les comparaisons difficiles. Quoi qu’il en soit, les fonds audiovisuels frappent par leur volume important, plus ou moins maîtrisé et maitrisable.

Les quelques chiffres qui suivent peuvent donner un aperçu de cette « marée déferlante de documents » : le CNC estime son fonds à 1 million de bobines, soit environ 70 000 titres ; l’INA recense 1,1 5 millions d’heures issues du dépôt légal (avec un accroissement annuel de 500 000 heures) et 1,175 millions d’heures d’archives professionnelles des chaines de télévision ; -la BNF compte 100 000 titres dans ses collections vidéo ; -la cinémathèque de Toulouse conserve 25 000 références ; l’ECPAD conserve 21 000 titres de films représentant environ 1 IO 000 supports ; -Gaumont-Pathé archives possède go 000 bobines soit 6 000 heures de films ; -Lobster films détient un fonds de 23 000 films ; les archives départementales de Seine-Saint-Denis conservent 26 490 titres (dont une grande partie dans le fonds de la CGT), les archives départementales du Val-de-Marne près de 8 000 documents ; l’Institut d’histoire sociale de la CGT recense 4 200 documen Val-de-Marne près de 8 000 documents ; l’Institut d’histoire sociale de la CGT recense 4 200 documents.

Les enjeux de la conservatlon des archives audlovisuelles Les documents compris dans les collections des archives sont le reflet des évolutions techniques particulièrement nombreuses au cours du « premier siècle » de l’image animée : il s’agit de upports qui peuvent être fragiles et instables chimiquement, comme le nitrate ce cellulose interdit à la projection depuis 1951, au Pacétate de cellulose menacé du syndrome du vinaigre, ou encore des bandes magnétiques sensibles ? leur environnement. Les formats mis au point successivement par les fabricants sont aujourd’hui parfois obsolètes ou illislbles car les appareils de lecture ne sont plus fabriqués ou ont dispa u très vite, remplacés par de nouvelles générations.

Le format vidéo 1 pouce est ainsi obsolète, de même que le V2ÛOO ou le Bétamax. Une dégradation avancée qui se raduit par un bruit » a été constatée sur les VHS de plus de quinze ans. Les procédés numériques, s’ils offrent de formidables possibilités dans le domaine de la retouche ou de la restauration de l’image, ou encore de la diffusion, ne répondent pas encore à toutes les exigences de pérennité pour une conservation satisfaisante. Pour pallier ces sauts technologiques ou ces menaces intrinsèques aux supports, la seule solution est le transfert sur un support et dans un format plus fiables ou plus répandus, comme la pellicule en polyester ou les cassettes béta numériques.

L’encodage vidéo peut être ‘aboutissement de la chaîne de sauvegarde qui passe par le contrerypage sur polyester, la numérisation par le télécinéma, pour par le contretypage sur polyester, la numérisation par le télécinéma, pour permettre d’assurer la diffusion des images à partir de fichiers informatiques Mpeg, suivant la norme de compression numérique pour les séquences vidéo établie par le Moving Picture Expert Group Agir dans l’urgence suppose des moyens importants : l’exemple de l’INA La rapidité de la dégradation de certains supports oblige les archives à agir dans Furgence, en programmant des pérations coûteuses. Le Plan de sauvegarde et de numérisation lancé par l’INA en 1999 est emblématique de cet enjeu, à plusieurs titres. Tout d’abord, le niveau dinvestissement consenti pour ces travaux de sauvegarde est colossal au regard des budgets des archives en collectivité ou de certaines cinémathèques : il est estimé à 200 millions d’euros sur 15 ans… L’objectif affiché est ambitieux il s’agit de présenter intégralement les fonds patrimoniaux de l’INA, soit 835 000 heures de programmes.

Le coût moyen de la numérisation d’une heure de film est évalué à 4 000 euros, elui de la numérisation d’une heure de vidéo à 300 euros. Le monde des archives audiovisuelles dans son ensemble a bénéficié de la médiatisation très réussie de cette opération • nombreux articles dans la presse nationale, émissions de radio, et bien sûr ouverture du portail grand public « ina. fr » qui a permis de démontrer l’utilité directe de la numérisation, par un accès immédiat aux ressources en ligne. Pour les institutions qui ne peuvent prétendre à une opération d’une telle envergure, la solution demeure le recours aux sous-traitants, notamment ? travers la procédure de l’appel d’offre suivant le code des marchés publics. La stru marchés publics.

La structure de conservation doit alors rédiger le cahier des charges et les clauses techniques qui seront à la base de la prestation du laboratoire extérieur. A l’autre bout de la chaîne, elle devra absolument vérifier la validité du travail effectué dans la phase de « contrôle qualité Nouvelles exigences du public et nouveaux modes de diffusion L’ « obsession mémorielle » de la fin du vingtième siècle a fait naitre un nouveau goût de l’archive : la popularité des docu- ictions qui mêlent images d’archives et scènes reconstituées en est un exemple. Le public exige aussi à présent des informations nombreuses accessibles, disponibles à toute heure.

De nouveaux modes de diffusion se développent donc pour satisfaire ce besoin de flux : la mise en ligne sur internet, la video on demand (VOD), domaine dans lesquels certaines société mettent leur catalogue de films en vente. Le DVD offre au archives audiovisuelles un nouveau débouché : les éditions ou rééditions de documents anciens se multiplient, les images d’archives peuvent aussi être utilisées pour constituer des onus. L’entreprise Après un aperçue rapide de l’archlvage en France et de son évolution au fil des 15 dernières années, je vais rentrer plus en détails sur le fonctionnement de Cinémémoire et des diverses tâches que l’on m’a donné. J’ai pu, a l’issue des 5 semaines, avoir un aperçu complet du traitement d’une archive de son arrivés a sa mise en ligne .

L’association Cinémémoire a été créée en 2001. Elle est issue de l’association Circuit Court elle-même créée en 1992. Circuit Court participe à la création de films d’artistes, et à leur diffusion. Circuit court Circuit Court participe à la création de films d’artistes, et ? leur diffusion. Circuit court a constitué une collection de films d’artistes le plus souvent tournés en super8. En 1997 Claude Bossion (Directeur de Cinémémoire) collecte plus de 200 heures de films amateurs pour la réalisation du film « Mémoire d’outre- mer ». Cette découverte a suscite son intérêt et lui a donné envie de sauvegarder ces images inédites.

L’objectif de Cinémémoire est la collecte, la numérisation et la valorisation de ses fonds à travers l’organisation de projections, d’ateliers pédagogiques, de réalisations et productions de ilms. Au coeur de l’activité, il y a les notions de patrimoine, de mémoire, d’identité commune et de transmission. Clnémémoire est une cinémathèque de films de familles, d’amateurs, institutionnels, documentaires ou d’artistes. Le fonds d’archives de films Cinémémoire est axé sur la mémoire audiovisuelle de Marseille, de la région PACA et des anciennes colonies françaises. Il compte 1600 heures de films amateurs. Actuellement, 900 heures de films sont numérisées et consultables par tous.

Au-delà, de ces trois importantes collections, Cinémémoire conserve des images du monde entier eprésentant la vie quotidienne, familiale ou locale mais aussi des événements historiques ou politiques, manifestations sportives, explorations scientifiques, voyages, coutumes Financements et budget Le budget global de l’association Cinémémoire a augmenté depuis sa création en 2001 jusqu’en 2010. Cela a permis ? Cinémémoire de se développer et de se professionnaliser, et de remplir progressivement la mission d’une cinémathèque régionale. Avec un budget de fonctionnement situé entre 40 000 € pour 2011 et 2012, et 30 000€ pour 2013, Cinémémoire est passé d’un budget global de 133 466 € en 201