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Camille BASTIEN Thomas COSSEITE Audrey COUTU cathenne THÉBERCE Initiation pratique à la méthodologie des sciences humaines or 17 Sni* to View 300-300-RE croupe 02 LES HOMMES SONT-ILS MEILLEURS EN MATHÉMATIQUES QUE LES FEMMES? Premier rapport d’étape, troisième partie atténuées. En Occident, au XXIe siècle, par exemple dans le cas des métiers, plus de femmes choisissent d’être enseignantes au niveau du primaire et du secondaire, et plus d’hommes se retrouvent dans les domaines scientifiques, tels que le génie et la pharmaceutique.
Au niveau universitaire, plus de la moitié des ?tudiants en sciences, technologies, mathématiques et génie sont des hommes. Bien que ces différences s’améliorent petit à petit, il est observable qu’une tendance se maintient quant au nombre moins élevé de femmes par rapport aux hommes dans les domaines liés aux sciences. Certains affirment que ce serait tout simplement parce que les hommes ont plus de facilité en mathématiques, mais cette hypothèse est fortement controversée. plusieurs recherches allèguent que les sexes auraient des différences cérébrales, avantageant les hommes dans l’utilisation du langage mathématique.
D’autres disent que ce serait plutôt lié à l’égalité entre les hommes et les femmes dans la société, que la présence de stéréotypes ainsi que l’accès limité à l’éducation dans certains pays moins développés affectent négativement la réussite des femmes. Bref, le débat de l’habileté naturelle des hommes en mathématiques est fortement contesté. Étant donné que ce phénomène a des répercussions au niveau social, culturel, économique et politique, il est pertinent de déterminer la véracité de ces allégations.
Dans les pages suivantes se trouve premièrement une section ans laquelle sont définis les termes utilisés. Deuxièmement, les impacts socioculturels ainsi qu’économiques et politiques de l’écart d’habiletés en mathématiques entre les hommes et les femmes sont expliqués. Ensuite, l’im PAG » 7 femmes sont expliqués. Ensuite, l’impact du sexe sur certaines capacités cognitives est expliquée et la question de si le sexe d’un indlvidu influence sa capacité en mathématiques est répondue.
Finalement, ce rapport adresse [‘éternel débat de la supposée supériorité en mathématiques de la part des hommes. 1. PROBLÉMATIQUE 1. 1 Définitions Ce texte utilise certains termes n’étant pas connus de tous, ou ayant des définitions multiples. D’abord, lorsqu’il fait référence à la catégorisation sociale, il s’agit du phénomène qui amène certains groupes à se différencier d’autres groupes par leurs caractéristiques communes. Cette catégorisation crée des stéréotypes contribuant à promouvoir de fausses interprétations de la réalité et de l’inégalité sociale. Ensuite, le corps calleux est la structure unissant les deux hémisphères du cerveau, l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche. 2 L’épigénétique eprésente l’ensemble des phénomènes du développement de la personne qui ne sont pas dus au programme génétique, mais ? d’autres facteurs, tels que l’environnement dans lequel il évolue. 3 Lorsque le texte fait référence au « genre » d’une personne, ce sont les différences culturelles entre les hommes et les femmes, donc les différences acquises, à ne pas confondre avec le sexe. L’héritabilité, elle, représente la part des différences individuelles attribuables aux différences génétiques. 5 La memoire active est le système à court terme qui contient une quantité limitée ‘informations, soit celle qui permet d’exercer la tâche demandée. Puis, L’OECD, ou « Organisation for Economic Co-operation and Development » est tâche demandée. Puis, L’OECD, ou « Organisation for Economic Co-operation and Development » est une organisation stimulant l’économie des 34 pays membres, encourageant les échanges.
Cette organisation a fait passer dans de nombreux pays des épreuves de mathématiques ayant la même difficulté dans plusieurs pays. 6 Ensuite, lorsque les mots « sexe » et « sexuel » sont employés, ils décrivent les différences biologiques entre es hommes et les femmes, donc les différences innées. 7 Finalement, lorsque le texte parle de stéréotypes, il s’agit de toute entrave ou tout préjugé négatif empêchant un sexe de réussir dans un domaine ou une activité quelconque. 8 1. Impact socio-culturel et économique-politique de Vinfluence du sexe sur leurs capacités en mathématique 1. 2. 1 Impact social-culturel Il est important de comprendre que l’idée de la supériorité des hommes est une croyance qui est présente depuis des centaines d’années. Il s’agit d’une valeur pour certains, et ceci affecte l’aspect à la fois social et culturel de la société. La comparaison des deux sexes et de leurs capacités cognitives est de longue date et elle reste toujours aussi marquante, sous forme de stéréotypes divers, de nos jours. D’abord, dans les sociétés où l’égalité des sexes est moins présente, l’écart d’habiletés en mathématiques est très marqué, notamment à cause de la présence de stéréotypes négatifs empêchant les femmes de réussir, et ce en raison d’une plus grande difficulté à s’offrir de l’éducation. 10 Les aptitudes des sexes en mathématiques sont, en grande partie, le résultat du nombre d’années consacrées à l’éducation chez un ndividu selon la société qu’il occupe. Celles-ci intègrent 13 consacrées à l’éducation chez un individu selon la société qu’il occupe.
Celles-ci intègrent des valeurs qui privilégient l’engagement des garçons pour les études à long terme. Cette socialisation différenciée est moins observable dans les pays occidentaux où l’on note quand même une égère disparité entre les genres pour les disciplines scientifiques. En effet, un faible pourcentage d’hommes a de meilleures notes comparativement aux femmes. 11 En effet, les pays développés permettent aux emmes d’avoir un plus grand accès à l’éducation. Elles peuvent donc mieux s’épanouir intellectuellement que dans des pays où l’égalité entre les hommes et les femmes n’est pas atteint.
Les filles sont tout de même moins nombreuses à s’inscrire dans les domaines d’études supérieures en mathématique, mais depuis quelques années, leur nombre ne cesse d’augmenter comparativement aux années antérieures. Ainsi, on remarque que les hommes se retrouvent en portion plus élevée dans les disciplines scientifiques comparativement aux filles, cette situation s’améliore cependant grandement dans les pays ndustrialisés. 12 Ceci fut possible grâce à une longue lutte vers l’égalité des sexes, qui a permis aux femmes de se scolariser.
En contrepartie, dans les pays orientaux où la femme est parfois encore perçue comme inférieure à l’homme, les résultats académiques du genre masculin sont plus élevés dans les domaines mathématiques. 13 Les performances scolaires des sexes sont donc maintenant « justifiées » par ces croyances qui ont été incontournables dans la culture mondiale. 1. 2. 2 Impact économique-politique Il est important de déterminer si le sexe a un impact sur la capacité en mathématique ?conomique-politique capacité en mathématique des Individus puisque ce phénomène à une grande influence sur la façon dont fonctionne la société. n des impacts, parmi tant d’autres, est un impact économique. En effet, dans les pays où les femmes de 15 ans et plus peuvent subvenir financièrement à leurs besoins, l’écart entre les résultats en mathématique des hommes et des femmes était minime. 14 Par contre, d’ici les 15 prochaines années, certains secteurs d’emploi dans le domaine scientifique pourraient voir une perte d’intérêt des femmes comparativement aux années antérieures. Ceci occasionnerait une perte d’uniformisation des sexes dans ces domaines. 5 Il est difficile de déterminer si l’habileté des femmes en mathématiques a un effet direct sur la politique, mais il est observable que dans les pays où les femmes accèdent à un plus grand nombre de postes de pouvoir, l’écart disparait presque. 16 1. 3 État de la question . 3. 1 L’impact du sexe sur certaines capacités cognitives Les hommes et les femmes ont des différences au niveau de la construction de leur cerveau, ce qui pourrait causer un écart dans leurs habiletés.
Par exemple, les hommes auraient plus de facilité ? se faire des visualisations géométriques, alors qu’au contraire, les femmes auraient une meilleure mémoire linguistique. 17 Les différences d’aptitudes ne sont généralement pas apparentes avant l’âge de 11 ans, quelle que soit la compétence. 18 D’autres recherches affirment que ces différences cognitives ne seraient pas liées au sexe de l’Individu, mais plutôt à l’éducation et ? l’expérience que celui-ci a reçues donc elle plutôt à l’éducation et à rexpérience que celui-ci a reçues donc elles ne seraient pas présentes à la naissance.
Cerner la cause exacte des dissemblances est donc complexe, puisque es comportements dlndividus peuvent être influencés non seulement par les gènes, donc la composition cérébrale, mais aussi par l’environnement dans lequel ils grandissent. 19 Ainsi, la construction du cerveau selon le genre n’affecte en rien ses capacités cognitives, ce sont les stéréotypes préconçus qui s’en occupent. Les filles sont plus propices à succomber aux agressions extérieures, dans leur environnement. 20 Ces déséquilibres affectent les capacités cognitives de celles-ci et les restreignent dans leurs classements en mathématiques. 21 1. 3. Le sexe d’un individu influence-t-il sa capacité en athématique? Un débat visant à savoir si le sexe d’un individu influence sa capacité en mathématiques est présent autant dans le domaine scolaire que dans la société en général. Réellement, plus les hommes et les femmes s’approchent d’un statut égal dans la société, les écarts de résultats en mathématique diminuent. Par contre, lors des tests de mathématique de FOECD, les garçons obtiennent en moyenne de meilleurs résultats. 22 Les écarts de résultats dans les tests de mathématiques considérés faciles diminuent lors de l’atteinte au niveau universitaire.
Pour ce ui est des tests plus complexes, les stéréotypes négatifs ont tendance à faire chuter les résultats féminins. 23 Puisque les mathématiques n’existent que depuis quelques milliers d’années, ce qui est peu de temps selon la théorie de l’évolution de Darwin, les causes de la différence d’aptitudes doivent être primitives et lointai PAGF70F17 de l’évolution de Darwin, les causes de la différence d’aptitudes doivent être primitives et lointaines, donc non reliées aux mathématiques elles-mêmes. 4 Il y a une différence dans la taille du corps calleux qul est généralement plus grande chez es hommes que chez les femmes, ce qui pourrait expliquer un certain écart. Il existe aussi plusieurs croyances en ce qui concerne l’influence du sexe sur sa capacité en mathématique. Depuis 1970, ces stéréotypes ont été étudiés et ceux-ci stipulent que les hommes sont meilleurs en mathématique et que les femmes sont meilleures en langue.
Ces informations ont tendance à influencer psychologiquement les élèves en les poussant à étudier plus ou moins pour un examen en une manière selon la capacité qu’ils sont censés avoir en celle-ci en raison de leur sexe. Les stéréotypes qui existent ont donc une rande influence sur la capacité des hommes et des femmes en mathématique. Les hommes sont donc presque prédestinés ? être meilleurs dans cette matière puisqu’ils vont y mettre un plus grand effort, le contraire est aussi valable pour les femmes.
Il s’agit plutôt de la manière dont les hommes et les femmes raisonnent leurs problèmes. Les femmes ont davantage tendance à se fier à des repères tandis que les hommes se fient à des parcours plus géométriques. Puisque les mathématiques avancées sont généralement plus faciles pour le sexe masculin, ils ont davantage tendance à s’inscrire dans des programmes niversitaires nécessitant des cours de chimie, de physique, et de différents types de cours de calcul différentiel ou même d’algèbre. 5 Ily a donc une concentration des notes masculines et une minime partie de résultats venant de PAGF Il y a donc une concentration des notes masculines et une minime partie de résultats venant de sujets féminins, menant ? une injustice lors de la comparaison finale. Le même scénario se produit au secondaire, alors que dès la quatrième secondaire les garçons sont plus nombreux dans les classes tournant autour des différents domaines scientifiques. Dans ces groupes, es perceptions de compétence ont une influence sur le score obtenu.
L’attribution du succès à l’effort ainsi que l’intérêt et les buts sont eux aussi des facteurs permettant de prédire des résultats futurs. Cependant, le sexe des élèves influence aussi le classement final. 26 La pression sociale mise sur les filles ainsi que leur niveau de stress généralement élevé. Pour réussir dans le domaine des mathématiques, il est important de toujours donner son 100 % et d’être concentré à tout moment. Les personnes anxieuses, généralement féminines, n’arrivent généralement pas à répondre à ces exigences.
Dès un très jeune âge, les étudiantes de sexe féminin ont tendance à remarquer si leurs enseignants, principalement leurs enseignantes, sont anxieux. 27 Si elles remarquent toute sorte de stress, elles sont portées à devenir elles aussi extrêmement vulnérables et affectées par la pression. Les femmes ont plus de difficulté à se surpasser lors de situations stressantes, à cause de leurs manières de gérer le stress en général. 28 Les mathématiques, étant une des matières les plus exigeantes et les plus stressantes, sont donc une vocation plus complexe pour les filles.
De plus, les hommes, en grande ajorité, ont une faculté spatiale plus développee que les femmes, ce qui pourrait expliquer pourquoi ils pourraient faculté spatiale plus développée que les femmes, ce qui pourrait expliquer pourquoi ils pourraient sembler meilleurs en mathématique. La concurrence scolaire est elle aussi un facteur marquant. À la suite de cette étude, il a été possible de découvrlr que les filles réussissent mieux lorsqu’elles savent qu’elles sont en compétition seulement avec des filles lors d’un test de mathématique que s’il s’agissait d’une compétition mixte.
Par contre, est-ce que les garçons sont réellement meilleurs que les illes en mathématique? 29 1. 3. 3 Les hommes sont meilleurs que les femmes en mathématique Il est important de trouver une réponse à cette question puisqu’elle a une grande influence sur la société, comme mentionnée ci-dessus. 75 % des filles croient que les mathématiques sont plus convenables et utiles pour les garçons. 30 Ces derniers ont aussi un plus grand intérêt pour les mathématiques et sont plus poussés à aller faire des études universitaires dans cette matière que les femmes.
En effet, seulement 30 % des diplômées en mathématique sont des femmes. Les enquêtes faites par le programme Internatlonal our le Suivi des Acquis des élèves (PISA) de l’OECD démontrent que dans les élèves ayant obtenus un score PISA élevé, soit dans les trois catégories supérieures, 23,2 % des femmes choisissent un programme universitaire dans les domaines des sciences technologiques, du génie ou des mathématiques comparativement à 45,7 % des hommes qui en choisissent un. 1 Ces enquêtes internationales sont faites sur des élèves de 15 ans. Elles sont donc représentatives et générales des résultats dans le monde. D’ailleurs, la médaille Fields, considérée comme le prix Nobel des mathéma 17