R sistance H 2015
Quelles sont les différentes dimensions des combats de la Résistance ? La seconde Guerre Mondiale, qui a duré du 1 septembre 1939 au 2 septembre 1945 -bien que Farmistlce sur le territoire européen ait été signé le 8 mai 1945- s’est caractérisée par la violence du régime totalitaire nazi- Lorsque la France est vaincue et occupée par l’Allemagne, dès le 22 juin 1940 soit moins d’un an après le début de la guerre, elle est divisée en deux. La partie sous domination allemande au Nord, et la zone dite « libre » au Sud. En revanche, l’intégralité du territoire est sous l’autorité du
Swipe to page gouvernement franç du conseil jusqu’au 1 de Vichy. La Résistan ava,: de résister, de se bat l’indépendance du p I Pétain, président e l’Etat du régime son nom l’indique la collaboration pour ns voir dans quelles dimensions elle agissait tout d’abord en l’observant en France, puis ensuite en analysant ses relais extérieurs. Pour commencer, la Résistance dite intérieure désigne tous les groupes clandestins ayant participé à la lutte contre FAxe sur le territoire français, de l’armistice du 22 juin 1940 jusqu’? la libération de 1944.
Elle n’a jamais compté parmi elle plus de 2 ou 3 % de la popu ation française, hommes ou femmes mais également militaires. Elle s’est engagée dans un combat à deux temps, le premier étant la lutte contre Yoccupant nazi nazi. Elle se compose en différents mouvements qui, au début très isolés puis par la suite unis agissent sur deux points distincts : d’une part, ces mouvements cherchent à contribuer à la défaite militaire des Allemands, et d’autre part, ils veulent influencer l’opinion publique pour que la France bascule dans le camp qu’ils stiment être le bon.
La Résistance a par exemple entreprit de nombreux actes de sabotage de matériel sortant des usines d’armement, ou a elle-même participé à la confection d’explosif. Elle a également participé à des actions de plus grande envergure telle que des déraillements de trais allemands, transportant aussi bien des marchandises militaires que des déportés de guerre. Mais, c’est une activité dangereuse et qui demande beaucoup de préparation et de minutie. Il faut savoir à quelle heure exactement le train passera, et savoir comment le faire érailler.
De nombreux mouvements de résistance se forment en France et l’un d’eux, Résistance-fer, composé essentiellement de cheminots dans le sabotage des lignes de chemin de fer et la transmission d’informations sur les déplacements de l’armée allemande aux alliés. Des cheminots ont également participé à retarder autant que possible le transport des marchandises et de matériel militaire allemand, par exemple en modifiant ou échangeant les étiquettes de destlnation de certains wagons. Les maquis sont des groupes de résistants qui agissaient dans des ndroits difficiles d’accès tels que des massifs montagneux.
Les maquisards ont participé à des opérations armées c d’accès tels que des massifs montagneux. Les maquisards ont participé à des opérations armées contre des soldats allemands et ont perdu beaucoup de leurs membres par ces attaques car ils se trouvaient en infériorité numérique. Au-delà, à travers la France occupée, toutes sortes d’actes individuels peuvent être assimilés à de la résistance contre l’occupant comme ceux qui ont œuvré pour le sauvetage des Juifs sur le territoire français. Ils sont globalement connus comme les Justes parmi les nations.
Les résistants sont sans cesse en « danger » car ils s’exposent tous ? une forte répression de la part de la Gestapo et de la Wehrmacht. Selon le mémorial de la France combattante, les chiffres officiels du bilan de la répression en France sous l’occupation sont les suivants : environ 20 000 morts ; 86 000 déportés de répresslon (60% de survivants) et 75 000 déportations de juifs. Le combat de la Résistance contre le régime de collaboration de Vichy est parfois moins violent mais n’en est pas moins actif.
De nombreux journaux clandestins voient le jour, ne comportant que quelques feuillets, souvent même une feuille unique car la vente de toutes les matières premieres telles que le papier, ou l’encre est interdite. Dans la région de Lyon, des militants du Parti socialiste ouvrier et paysan créent en 1940 le mouvement de résistance L’Insurgé. Le mouvement publie dans la clandestinité 26 numéros de son journal. On dénombre également 317 numéros clandestins de L Humanité jusqu’à la Libération. Et certains exemplaires sont tirés en