R Gles Trag Die Classique
Séance 6 Les règles de la tragédie classique Certaines sont issues de la Poétique d’Aristote, IVe siècle avant J. -C. (tragédie grecque) reprises et enr ichies dans L’Art poétique de Nicolas Boileau est un poème didactique de mille cent alexandrins classiques (chaque vers est donc composé de deux hémistiches de six syllabes pour rendre la diffusion plus facile qu’un traité en prose), découpé en quatre chants et paru en 1674. Il traite des règles fondamentales de l’écriture en vers classiques, et de la manière de s’approcher au plus près de la erfection.
Pour Boileau le beau dérive du vrai. * La règle des trois u es or 3 to View Temps : 24h maxi (la représentation et le L l’effet de vraisembla s de la ente Lieu : antichambre d’un palais dans la trag die et maison bourgeoise dans la comédie. Action ; intrigues secondaires indispensables à l’action principale mais ces dernières doivent trouver leur résolution au plus tard en même temps que l’action principale La catharsis : purgation des passions par l’exemple d’une grande douleur. le spectateur doit être touché et doit pouvoir se entir concerné par ce qui se déroule sur la scène.
Elle est décrite par Boileau ainsi: « Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le cœur, l’échauffe et le remue. » * La règle des bie bienséances : respect de la morale, pas de violence sur scène, pas de nudité, pas d’allusion aux choses matérielles (nourriture, argent, etc. ), pas de blasphème ni de sacrilège, pas d’atteinte directe à la personne du Roi. Boileau la résume ainsi : « Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l’expose Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose ; Mais il est des objets que l’art judicieux Doit offrir à l’oreille et reculer des yeux. ? * La règle de vraisemblance : les actions doivent être crédibles. Mais Médée s’enfuit pour toujours dans un char emporté par des dragons ailés. * Les personnages font partie de la noblesse ou sont issus de la myth alogie. Ils se caractérisent par leur grandeur, ils ont un langage soutenu et restent dignes en toutes circonstances. Le héros tragique est donc face à un dilemme » : choix entre ses désirs personnels (passion amoureuse) à des éléments extérieurs (contrainte olitique, fatalité divine, hérédité monstrueuse).
Pour Aristote ils doivent inspirer « crainte et pitié Si la division en actes proprement dite est inconnue de la tragédie grecque, celle qui s’impose à la Renaissance consiste en trois actes, étendus à cinq au siècle suivant . * le deuxième voit apparaître l’élément perturbateur (rupture entre Titus et Bérénice dans Bérénice) *dans le troisième acte, les protagonistes cherchent une solution au drame, tout parait encore possible *dans le quatrième acte, l’action se nou