Questions et lecture analytique sur l’acte 3, scène 10 de cyrano de bergerac
1) Sinspirant de l’histoire antique, Racine met en scène dans sa tragédie « Bérénice » l’empereur romain Titus, poussé par le Sénat et le peuple à renoncer à son amour pour Bérénice, reine de Palestine. Il voit alors son amour s’opposer à son devoir d’état et décide, dès l’acte 2, de lui annoncer cette rupture. Pourtant, malgré ses affirmations résolues, le jeune homme s’est révélé incapable de dire la vérité à Bérénice. Il s’est finalement décidé, à l’acte Ill, à voir celle qu’il aime pour lui annoncer sa résolution.
C’est dans la scène VI de l’acte VI, juste avant le dénouement inal, que se situe alors le « cœur de la tragédie Impliqué dans une crise à la fois personnelle et politique, Titus s’interroge une dernière fois sur la d l’empire ». L’action se le ses sentiments aux s ors our et faire place ? , seul sur scène, livre 2) Dans cet extrait, l’empereur Titus hésite encore entre la fidélité à son amour et l’obéissance à la loi de Rome que lul Impose son titre. Il cherche alors des raisons pour revenir sur sa décision mais en vain. Le personnage se lance alors dans un combat en lui même, en son âme.
Nous allons don Swipe to Wew nexr_ page onc voir les procédés employés par Racine pour mettre en évidence cet affrontement entre Titus et lui-même. Tout d’abord, on peut remarquer que, face à ce dilemme, Titus est partagé. On peut donc parler de dédoublement du locuteur puisqu’on retrouve utilisation de la 2ème personne du singulier : « tu » vers 987 « tes » vers 989 « te » vers 990 mais aussi la présence de l’apostrophe : « lâche » vers 1024 et malheureux » vers 1038 ainsi que la mention de son prénom dès le début du monologue : « Titus » vers 987.
Il ya donc une alternance car Titus hange de pronoms à plusieurs moments dans le monologue : aux vers 987 à 991 et aux vers 1014 à 1023 il se désigne par la 2ème personne du singulier et par la première personne aux vers 993 à 1006 et aux vers 1029-1038. Cela révèle l’importance de ses deux facettes et des deux attraits qu’il éprouve. De plus, ce déchirement devient plus manifeste au vers 1000 : on passe d’une évocation possible de l’union entre Titus et Bérénice au rappel de l’impossibilité de ce mariage.
Titus se révèle alors comme étant un être partagé. Cela se traduit également par le entiment déchirant de devoir se soumettre à un « sacrifice » vers 1004 et à « ce que l’honneur exige » vers 1939. D’allleurs, le rythme à partir du vers 1011 traduit l’agita ce que l’honneur exige » vers 1939. D’ailleurs, le rythme à partir du vers 1011 traduit l’agitation intérieure de Titus devant ce dilemme. Le monologue de Titus met donc en évidence un empereur déchiré, partagé entre l’attrait de sa passion pour Bérénice et les devoirs de sa charge.
On peut alors parler de monologue délibératif puisque le personnage est amené à peser le pour t le contre avant de prendre une décision, en évoquant ses sentiments. Puis, à la fin de son monologue, sa décision doit être prise. Dans le cas ci-présent, l’empereur l’emporte alors que l’homme amoureux s’efface. 3) Dans cet extrait, Titus doit faire face à dilemme : il doit choisir entre son amour et son honneur. Ainsi il évoque son amour pour Bérénice et son devoir envers Rame. Nous allons donc étudiez l’évolution des propos de Titus dans ces deux évocations.
Tout d’abord, du vers 987 à 990, Titus s’interroge : « Titus, que viens-tu faire ? Il y a donc une mise à l’epreuve de la décision impériale. Ensuite, du vers 991 à 999, Titus évoque ses sentiment amoureux grâce à champs lexical et des expressions spécifiques « langueur » vers 993, « Ces yeux armés de tous leurs charmes » vers « Sait si bien découvrir les chemins de mon cœur » vers 994. D’ailleurs il a répétition du mot « « Sait si bien découvrir les chemins de mon cœur » vers 994. D’ailleurs il a répétition du mot « cœur » aux vers 990, 994 et 999. Bérénice est alors plus que jamais aimée.
Puis, du vers 1000 ? 013, Titus tente de concilier amour et raison d’état mais vite il admet qu’il n’y aucune possibilité pour que cela se fasse. Enfin, du vers 1014 à 1040, il y a un retour cinglant à la raison d’état puisqu’au fond Titus sait que tout est perdu. Titus valorise alors la raison d’état par l’emploi d’un champs lexical spécifique : « palais » vers 1002 « l’État » vers 1003 lois » vers 1011. On remarque notamment la répétition du mot « Rome » aux vers 1001, 1008, 1009, 1011, 1013, 1017 et 1022. On peut donc en conclure que Titus se montre très hésitant dans cet extrait.
Il évoque tout d’abord son amour pour Bérénice mais, après avoir un peu plus réfléchis, penche vers la raison d’État. Il ne sait où donner raison et tente même de concilier amour et raison. 4) Cette scène est un point culminant de l’intensité tragique de la pièce. Seul face au destin qui l’accable, Titus est en proie aux affaires de l’ironie du sort : bien qu’il ait le pouvoir suprême, il doit se priver de celle qu’il aime. Nous allons donc étudiez les valeurs qul animent l’empereur dans cet extrait. Tout d’abord, Titu PAGF Nous allons donc étudiez les valeurs qui animent l’empereur dans et extrait.
Tout d’abord, Titus nous paraît comme un héros tragique puisqu’il renonce à son bonheur personnel et pense pour tous les hommes ; En effet, le vocabulaire guerrier : « Téméraire » vers 988, « combat » vers 991, « constant » vers 992) nous montre que le personnage fait preuve d’un acte héroïque contre soi-même. Ce combat, bien qu’il soit nécessaire, en devient même cruel « C’est peu d’être constant, il faut être barbare ». On peut aussi remarquer que l’épithète affectif au vers 997 : « Mon triste devoir » accentue la noblesse de son acte.
Cependant, Titus ne fait que ce qu’on attend de lui, ce que ferait tout empereur puisque son choix est dicté par la tradition. peut-on donc vraiment dire qu’Il s’agit d’un acte héroïque de se conformer aux lois, sans écouter la vérité profonde de son cœur ? Ainsi, nous pouvons dire que Titus est marqué par la vanité. Nous pouvons donc en conclure que Titus est reconnu comme étant un héros tragique. En effet, il sacrifie son amour pour sauver son honneur. Cependant, le personnage est marqué par la vanité puisqu’il ne fait qu’exécuter ce que l’on lui dit de faire.