Qu’est ce que prendre conscience?

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Prenant ainsi conscience de sa nature, en tant qu’individu, mais aussi de ses envies et du sens qu’il souhaite donner sa vie, l’homme se construit tel qu’il l’entend, en adéquation avec l’environnement qui est le sien. Quelles sont les différents degrés de la prise de conscience ? En quoi la prise de conscience rend-elle l’homme libre ? Première partie : La prise de conscience théorique L’homme est doté d’une conscience immédiate et spontanée, grâce à laquelle il perçoit la présence du monde, des objets qui le composent, et il sait qu’il fait partie de cet ensemble.

Ce degré de conscience compagne tous nos actes, et l’ensemble des perceptions que l’on se fait du monde. L’ohm Qu’est ce que prendre conscience? Premier boy benjamin I happa 20, 2009 8 pages conscience Pour cela, il va à la fois poser un regard sur swaps toi vie nixe page L’homme perçoit ainsi distinctement les choses. De plus, il connaît de façon claire et précise ses sentiments, ses pensées, les actes qu’ils réalisent. Les enfants en bas âge mais aussi les animaux possèdent cette faculté de réagir par rapport au monde.

L’homme a donc conscience d’être, de faire partie du monde, mais ce niveau de conscience ne lui permet pas de naître son identité propre. Il est donc nécessaire de progresser vers un niveau plus élevé de la conscience. *C La prise de conscience théorique n’est pas suffisante pour avoir une entière connaissance de soi mais cela n’est pas insurmontable*. On ne peut pas avoir une conscience de soi satisfaisante seulement par l’an esse de I’ « en soi AI est donc nécessaire d’aller au-delà de la conscience théorique de soi.

Cela implique inévitablement une démarche active de la part de l’homme, qui va devoir prendre conscience de ce qu’il est par des moyens extérieurs à lui-même. Ce n’est as insurmontable car on a également recours à la prise de conscience pratique. La prise de conscience de soi ne se fait donc pas uniquement par an esse de soi mais se construit dans le rapport que l’on entretient avec le monde. Le « connais-toi toi-même » de société nous invite alors nous ouvrir sur le monde qui nous entoure.

Seconde partie : Prendre conscience de soi*, c’*est s*e confronter* au monde*e* auquel on appartient. Partie : Prendre conscience de soi*, c’*est s*e confronter* au monde*e* auquel on appartient. L’homme ne peut arriver à la conscience de lui-même par sa simple contemplation mais seulement par l’action. Le « moi »dois être actif et se confronter au monde. Il est nécessaire et essentiel pour l’homme de se confronter au monde pour que l’image de sa propre conscience lui revienne. Gelé souligne que la prise de conscience de soi par l’homme est donc essentiellement active.

En effet, on prend conscience de soi même par la façon dont on vise le monde, dont on le perçoit : « Toute conscience est conscience de quelque chose » . Chaque homme ayant une perception différente du monde qui est le sien, des objets qui le composent, suivant ses goûts, ses désirs, son environnement, les reflets sur sa conscience le sont également. Chaque individu s’en trouve alors singularisé, création d’une identité personnelle. On entretient son propre rapport au monde, l’image que e monde renvoie de notre conscience est donc elle aussi différente. En cela, prendre conscience est également une démarche créatrice.

bergers : « La conscience est créatrice ». Ainsi, homme, pour obtenir un reflet de lui-même et ainsi satisfaire sa conscience va humaniser le monde. Il prend activement conscience de lui en agissant sur le monde, en le modifiant à son image, en ayant un impact, un effet sur son environ sur le monde, en le modifiant à son image, en ayant un impact, un effet sur son environnement : une pierre jetée dans l’eau déforme la surface de l’eau, créée un bruit l’homme agit, il est, il a conscience de lui grâce à l’effet qu’il exerce sur le monde qui est le sien.

En effet, la conscience se satisfait et se construit grâce à des objets qui la reconnaissent, qui lui apporte la confirmation d’elle-même. (Gelé) Pour marc, « Ce n’est pas la conscience qui détermine le monde mais le monde qui détermine la conscience. » Seule la confrontation au monde qui nous entoure permet à notre conscience de se reconnaître et de se construire. L’homme est donc libre dans cette entreprise créatrice : il vise le monde comme il le souhaite, et l’image qu’il a en retour de sa propre conscience lui correspond.

La conscience agit donc, crée un effet sur le monde et reçoit en retour l’image de soi par le biais de l’objet visé. En ce sens, on peut parler de «prise de conscience » car la démarche menée est essentiellement active, c’est une quête vers la conscience. L’homme se créé grâce au rapport qu’il entretient avec le monde, par la façon dont sa conscience prend conscience d’elle-même. Il y a donc une relation étroite entre le monde et l’homme, entre un objet et un individu. AI s’agit même d’une unité. La quête de soi même est donc infinie : tout au long de sa vie, l’honoré a à se construire unité.

La quête de soi même est donc infinie : tout au long de sa vie, l’Homme a à se construire et la conscience prend ainsi conscience d’elle-même. C’est un mouvement perpétuel dans lequel la conscience se satisfait des objets qui la reconnaissent, qui lui apporte la confirmation d’elle- même. La conscience n’est donc pas innée, elle s’acquière. Le rapport à autrui est également nécessaire à la prise de conscience. En effet, notre corps n’est pas seulement une chose, car notre conscience y est incarnée : grâce à lui, nous pouvons entretenir des relations avec autrui.

On a besoin de se rapport aux autres car eux, comme nous, sont doués de conscience. Il est donc primordial d’aller au contact des autres pour « construire » sa conscience, en se soumettant au jugement d’autrui, au regard que la conscience de l’autre porte sur nous. Il faut donc se confronter aux autres et se soumettre au jugement d’autrui de façon perpétuelle pour prendre conscience de soi. Selon Gelé, « La conscience de soi ne peut se satisfaire que connue par une autre conscience de soi ». L’autre va nous permettre de prendre conscience de nous même.

Les relations sociales sont donc primordiales car grâce à elles, notre conscience prend conscience d’elle-même. « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même. » (Sarthe) De plus, en se soumettant au regard et la critique d’autrui, et lorsque l’mi moi-même. » (Sarthe) et lorsque l’image renvoyée de notre propre conscience ne nous satisfait pas, nous avons la possibilité de changer, de nous remettre en cause, pour se construire tel qu’on le désire. Nous sommes libres de donner l’image de nous- mes que l’on souhaite, pour que le reflet de notre propre conscience nous convienne.

La prise de conscience permet donc de se construire psychologiquement. L’homme, en se confrontant au monde qui l’entoure, peut rencontrer des obstacles, des difficultés qu’il ne parviendra pas à surmonter. Ces difficultés peuvent être d’ordre individuelle c’est ce que l’on appellerait communément des défauts et on en prend conscience par le regard d’autrui. De ce fait, on a la possibilité et la liberté de changer, pour être satisfait de ‘image que l’on perçoit de notre conscience, de nous-mêmes. On prend également conscience de la condition humaine : l’homme doute, peut être dans l’ignorance, est un être fini.

Par ces observations, nous avons conscience de nos propres limites, de nos capacités. Et c’est à notre force. Pascal, dans la liasse « misère » des Pensées : « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable C’est grand que de connaître qu’on est misérable ». Troisième partie : la conscience, un *instrument de *liberté ? Perception claire de tout : Perception claire de tout : nous, les autres, notre environnement= se poser en juge=être maître de ses actes, e ses choix, du sens donné à sa vie, connaissant toutes les causes.

Conscience morale : AKAN « La conscience est la raison pratique représentant à l’Homme son devoir » Jugement moral de ce qui est bien et ce qui est mal Permet de percevoir le bien du mal La conscience morale est le jugement moral de ce qui est bien et mal. En prenant conscience de nous-mêmes et du monde qui nous entoure, nous avons une perception claire des notions de bien et de mal. Pour akan, la conscience morale est « la raison pratique représentant à l’homme son devoir Le fait de prendre conscience de soi même et du onde qui est le notre, avec les règles qui le régissent, nous incombent des devoirs.