Psycho Sociale Cours
sycho Sociale La catégorisation sociale : Correspond à la division d’un ensemble humain en parties quel que soit le fondement de la séparation. Phénomène automatique car l’environnement social est très complexe, ainsi les individus forment des catégories pour simplifier le réel. Créer des parties peut être complètement arbitraire (hommes femmes.. L’endogroupe : groupe d’appartenance du sujet L’exogroupe : autres groupes auxquels n’appartient pas le sujet. Tajfel : selon lui, la ca dans le traitement d divers biais. û 1er type de biais : d l’information : nf. z S. v. page aine des distorsions coule ent de – Biais de contraste = percevoir plus de différences entre les membres de deux groupes différents qu’il n’y en a en réalité. Biais d’assimilation = percevoir les individus d’un même groupe comme plus semblables entres eux qu’ils ne le sont dans la réalité 2ème type de biais : les représentations faussées de l’autre groupe : – Biais de stéréotypie : entraîne le renforcement du biais de contraste et du biais d’assimilation û 3ème type de biais : les conduites discriminantes : – Biais d’endo-favoritisme : favoriser son groupe Biais d’exo-défavoritisme : défavoriser les autres groupes Û Autre type de biais : La distorsion dans le jugement d’autrui Billing, Bundy et Flament (1971) : le paradigme des groupes minimaux (séparation fondée sur rien, c’est aléatoire) (Tableau Klee et Kandinsky) Endo = X EXO = Y Autre étude : Perdue, Dovidio, Yurtman et Tyler (1990) : Les auteurs ont interrogé 30 sujets qui devaient identifier le plus rapidement possible sur ordinateur la valence (=positif ou négatif) d’un trait de personnalité s’affichant sur l’écran. Chaque mot était précédé de façon ubliminaire (c’est à dire en dessous du seuil perceptif) d’un terme renvoyant soit à l’endogroupe : nous et nôtre ; soit à l’exogroupe : ils, eux ou leur.
Hypothèses des auteurs : 1ère : la valence des traits de personnalité positifs sera Identifiée plus vite lorsqu’ils auront été précédé par nous ou nôtre que par ils, eux ou leur. 2ème : la valence des traits de personnalité négatifs sera identifiée plus vite lorsqu’ils auront été précédé par ils, eux ou leur que par nous ou nôtre. Résultats : les deux hypothèses sont vérifiées. Conclusion de cette étude : ce phénomène est d’ordre cognitif puisque la VD n’est pas une préférence mais une décision (mesurée en temps de réaction). Cela montre que ce phénomène de catégorisation est automatique, c’est de la discrimination.
L’attribution causale Renvoie au fait d’expliquer 2 nts ordinaires comme ce (ou impersonnelles — situationnelles) Les causes internes : regroupent les capacités de la personne et la motivation. Les causes externes : concernent l’environnement de l’action, de la situation. (tout ce qui n’est pas lié à la personne, le hasard… Û Biais d’erreur fondamentale d’attribution : définition de Nicole Dubois (1994) : selon elle, ce biais concerne l’étonnante tendance qu’ont les gens à en appeler aux facteurs internes ou dispositionnels, pour expliquer des comportements qui relèvent tout aussi bien des stimuli, des circonstances, des conventions sociales ou tout simplement de la simple soumission à autrui. D Biais d’autocomplaisance : renvoie à la différence entre l’explication des événements désirables et indésirables.
Ainsi les sujets préfèrent expliquer un événement désirable ogiquement par des causes internes ce que fon va appeler le biais d’auto-évaluation (ou évaluation positive) et un événement indésirable par des causes externes ce que l’on appelle un biais défensif. LI Biais de bienveillance envers l’endogroupe : consiste à créditer un membre de son groupe d’appartenance du mérite de ce qu’il fait de désirable, c’est la valorisation de l’endogroupe et à le dédouaner de la responsabilité de ce qu’il fait de socialement indésirable. : attribution défensive en faveur de l’endogroupe. Û Biais de malveillance envers Pexogroupe : revient à expliquer de açon inverse ce qui arrive à l’exogroupe. Si un événement désirable se produit : du à des causes externes et vice et versa. Théorie de la croyance en 3 se produit : du à des causes externes et Vice et versa.
Théorie de la croyance en un monde juste erner (1980) dans sa théorie du MJ propose l’existence d’une motivation à la justice, d’une CMJ c’est-à-dire un monde dans lequel chacun recevrait ce qu’il mérite et mériterait ce qui lui arrive. Le but ultime de cette croyance serait de nous permettre de vivre plus harmonieusement dans notre monde. Cependant de nombreux événements tragiques existent dans notre monde et ne sont pas sans perturber notre croyance en un MJ. Selon la théorie, nous allons parfois essayer de rectifier la situation injuste et ce, de diverses manières. Parfois, lorsque nous ne pouvons pas rétablir la justice, nous pouvons nous convaincre qu’il n’y a a ucune injustice commise. En effet, si le monde est juste, les gens ayant subi un événement tragique doivent avoir fait ou omis de faire quelque chose pour mériter ce qui leur arrive.
Dans ce cas là, nous allons blâmer la victime elle-même. 2 Kleinke et Meyer (1990) ont montré que c’était particulièrement évident pour les victimes de viol. Anderson (1992) : pour les victimes du sida Zucker et Weiner (1993) : sur la pauvreté Lipkus et Siegler (1993) : sur la discrimination Cette tendance à attribuer la responsabilité de la victime ne se limite pas à des situations tragiques. Dans les premières études de Lerner, une personne d’une équipe (au hasard) de travail ayant reçu une somme plus importante d’argent que les autres membres de l’équipe, elle a été évalué par des observateurs comme plus méritante et ayant travaillé 4