Propos sur le champs politique

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l’automatisation du champ politique (limité cependant par le verdict électoral) silo est une caractéristique propre à tout champ, c’est sa tendance se renfermer sur lui même et sur ses membres. Dans le cas du champ politique, son accès suppose un certain nombre de conditions sociales: on remarque par exemple qu’un grand nombre de ceux qui, dans les enquêtes d’opinion, ne répondent pas aux questions entendues comme politiques « , présentent des caractéristiques sociales communes: sexe, âge, niveau d’instruction, profession, temps libre, par exemple.

On peut constater en effet que le discours dominant est réduit, diffusé et imposé par des clubs, des commissions, des colloques, dits « autorisés », composés de membres au capital politique Propos sur ce ample pou ‘tique premier boy riant 13 empâta 23, 2011 | 8 pages l. l’automatisation du champ politique (limité cependant entendues comme politiques présentent des swaps toi vie nixe page politique reconnu, c’est-à-dire de gens aux compétences professionnelles reconnues, au sein du champ, spécifiques à ce dernier. Bourbier parle de « capital réputation », lié la manière d’être perçu.

Cette déconnections du champ politique du reste de la citée, cette transformation en « microcosme » politique (expression empruntée à R. Barre) semble liée à une professionnalisme accrue ces dernières décennies du personnel politique et à une dépossession de la majorité. Les militants ont été remplacés par des professionnels qui « vivent de la politique en vivant pour la politique ». Le champ politique est ainsi devenu autonome, il a sa propre loi, a en lui même le principe et la règle de son fonctionnement.

Bourbier met en avant la tendance des appareils politiques, même dans les partis démocratiques ou les syndicats, à la concentration du pouvoir aux mains d’un édit nombre, une oligarchie, dont la légitimité tient l’accumulation d’un fort capital politique. Mais cette automatisation peut mener à ce que les intérêts des politiques soient de plus en plus liés aux partis (qui leur donnent l’investiture et le poids nécessaire à l’obtention d’un fort capital politique) et que leurs actions soient liées la reproduction du système en place, de l’appareil qui leur garantit une existence politique.

Là-dedans se définissent des intérêts qui sont indépendants des intérêts des simples votants. Il existe des intérêts liés au jeu polit indépendants des intérêts des simples votants. AI existe des intérêts liés au jeu politique et parfois uniquement à lui. Ce phénomène de fermeture est aggravé par les journalistes, surtout les journalistes politiques, qui connaissent mieux le petit monde de la politique que les problèmes qui devraient y être débattus, et renforcent finalement ce phénomène en ne posant que des questions sur le « petit monde » de la politique, et non plus sur les enjeux fondamentaux de la lutte.

Et plus le champ se constitue, plus il s’autonomies, comme on la vu, plus il se professionnalisme, plus les professionnels ont tendance garder les profanes avec commisération. Le profane est par définition exclu du jeu du champ politique: c’est un présupposé tacite de l’ordre politique. Seuls les politiques peuvent parler politique, ont compétence pour en parler. Entre politiques il existe une complicité fondamentale, un accord sur le terrain de désaccord. Ils sont entre eux, sont tous au fait des pratiques, normes, valeurs et morsures du champ dont ils font partie.

Mais le champ politique est cependant justiciable du verdict populaire: les hommes politiques et les partis sont obligés de s’ouvrir au public à intervalles réguliers. Cette fermeture du champ politique est donc forcément limitée. Il. La délimitation délicate du champ politique. On peut définir ainsi un membre d’un champ:  » une institution, une personne, un agent existent dans un champ qua membre d’un champ:  » une institution, une personne, un agent existent dans un champ quand ils y produisent des effets ».

Mais le champ politique est parfois très sensible des mouvements qui ne semblent pas faire partie de ce champ: doit-on par exemple y inclure les mouvements sociaux actuels qui ont un écho dans le champ politique? D’autre part, le champ politique est dynamique, sa rentière évolue, se déplace: de nos jours, journalistes et sondeurs participent au champ politique et n’en sont même plus les simples observateurs, ils font le jeu des politiques par e biais de questions posées ou pas posées, d’invitations sur les plateaux de télévision ou pas.

On peut même dire qu’aujourd’hui, l’accès à l’espace public est contrôlé par les journalistes. Pour Bourbier, qui fait référence là à Serge lima (dont, en la matière, l’ouvrage de référence est Les nouveaux chiens de garde), il existe même une réelle connivence entre les grands journalistes élitistes et les hommes politiques, reposant sur une familiarité réelle: ils se fréquentent incessamment, s’imprègnent alors des idées circulant, des idées reçues, des évidences même plus discutées.

De plus, le champ journalistique est particulièrement crucial dans la détermination de l’importance politique et jouent un rôle dans l’obtention ou non d’un capital politique important, et de la FORCE politique des idées: en effet, le capital politique d’un individu est lié de nos jours à sa cap politique des idées: en effet, le capital politique d’un individu est lié de nos jours à sa capacité, ou à a capacité e son parti à le faire médiatiser.

Il dépend également, donc, du poids politique de son parti et du poids de cet individu dans le parti, qui, s’il est investi par ce dernier, peut être assuré de bénéficier d’un capital politique important, déterminé en grande partie par sa présence, ses performances constitutionnelles dans les médias. En jouant le rôle de charnière entre le monde des profanes et le champ politique, le champ journalistique contribue en fait au maintien de la frontière, de la fermeture du champ politique.

Enfin, de nouveaux entrants sur la scène politique peuvent également bouleverser le champ politique, lui donner un autre contenu: ce fut le cas, selon l’exemple développé par Bourbier, du FIN et de JAN. Le pêne, qui, en abordant la lutte politique non plus sous l’angle du clivage riche/pauvre, mais du clivage National/étranger, a fait se renverser la problématique de tous les partis. Il. Le rôle du champ scientifique. Le champ politique est le lieu d’une concurrence pour le pouvoir qui s’accomplit par l’intermédiaire d’une concurrence pour les profanes ou, mieux, pour le monopole du droit de parler et d’agir au nom d’une partie ou de la totalité des profanes ». Le champ politique, et la notion de « profane » qui l’accompagne, suppose que les gens qui s’ trouvent peuvent dire ou faire des choses d « profane » qui l’accompagne, suppose que les gens qui s’ trouvent peuvent dire ou faire des choses déterminées non pas par une relation avec les votants mais avec les autres membres du champ.

La lutte politique y fait davantage figure d’opposition entre des idées-forces (susceptibles d’être médiatisées, armes de la lutte et de la concurrence politique) que de débat pluraliste. En effet, le champ politique est un jeu dont l’enjeu est l’imposition légitime des principes de vision du monde accola.

D’où la tendance du champ politique à mimer une vérité, à laquelle ils s’efforcent de donner une légitimité « scientifique »: par le biais des experts, très en vogue de nos jours, la garantie scientifique des affirmations et des constats (qui ne peuvent être mis en cause, dès lors qu’ils sont produits par des spécialistes) des politiques sur lésé lues ils bâtissent leurs découds partisans est assurée. Par exemple, les politiques ont tendance à faire un usage instrumenter des sciences économiques et sociales à des fins intéressées.

De plus les journalistes contribuent à la longe du champ politique de faire voir et croire autrement en mettant ces sciences à portée du public en en simplifiant les analyses, ce qui remet en cause le principe de « véracité », de caution scientifique au discours Or le champ politique a ceci de particulier qu’il se doit de traiter de choses qui ne sont pas que politiques, qui concernent l’ensemble, ou pré concernent l’ensemble, ou presque, des domaines de la société: le paradoxe tient en ceci qu’il existe une grande difficulté pour les intellectuels à se faire entendre: ils ne font pas partie du champ politique, n’ont donc pas leur mot dire, ce sont des « profanes », et les intellectuels sont renvoyés au statut d’irresponsables politiques, alors que de part leur formation ils disposent de moyens d’accès plus importants aux vérités sociales. Il semblerait alors légitime (et même nécessaire, pour Bourbier) que les sociologues interviennent quand il s’agit du monde social, par exemple. Le problème, selon Bourbier, est que tout le monde pense être spontanément sociologue.

Il faut alors en plus légitimer son intervention, mais sans être obligé de prendre place au sein du champ politique en intégrant un art., par exemple. Malheureusement, aujourd’hui, le sociologue est quelqu’un qui rend compte devant des sociologues et pas devant des politiques ou des journaliste.