Primitivisme
L’effet artistique coïncide avec l’extension des nations colonisatrices européennes et s’exprime culturelles par ne réflexion sur l’exotisme . Dès lors, la découverte de l’art africain n’est pas seulement pour l’Occident le dévoilèrent d’un nouveau répertoire de formes, c’est aussi l’occasion de mettre en valeur un art qui, jusque là, n’ suscité que de primitives premier boy éludaient empâta 24, 201 1 13 pages et d’étude pendant laquelle évoluent, à Paris, des peintres mesure où l’intérêt pour l’art africain s’internationalise et e du siècle.
L’art de l’affaire noire est connu depuis le swaps toi vie nixe page des jugements méprisants ou négatifs. I. Histoire d’une rencontre Une première constatation s’impose : le terme d’art nègre, utilisé au début du axe siècle, n’est pas synonyme d’art africain. Il s’inscrit esthétiquement dans un contexte colonial et il inclut à l’origine des objets d’océan et amalgames. D’après Benoît de l’hostile, (anthropologue, chargé de recherches au CENS) le terme « art nègre » serait le reflet d’une lecture associant « race nègre » et origine de l’art.
Cette association remonterait à gobaient qui affirmait que « la source d’où les arts ont jailli est étrangère aux instincts civilisateurs. Elle est cachée dans le sang des noirs ». De là naît cette croyance selon laquelle l’art nègre conserve des formes artistiques originelles et précède de cette façon tous les arts. Au début du axe siècle, on peut considérer que le sens de « art primitif » correspond qualifier des objets tribaux. A Paris, « art nègre » et « art primitif » deviennent à peu près des termes interchangeables. Comment l’histoire commence-t-elle ?
Certains artistes d’avant-garde, à Paris et en allemande, découvrent un art sur lequel les anthropologues portaient jusque là un regard « scientifique »… Tel pourrait être le début de cette histoire ui est devenue mythe, parfois embellie, souvent falsifiée par les acteurs eux-mêmes. A la fin du sexe siècle, on ne peut ignorer le mouvement que les impressionnistes ont amorcé en collectionnant les estampes japonaises et plus particulièrement guigne avec son intérêt pour les arts collectionnant les estampes japonaises et plus traditionnels bretons, les bas-reliefs égyptiens et comédiens puis l’océan.
Paul guigne passe les années 1891 à 1903 à tâtait puis aux Marquises. Il est marqué par les sculptures marri. Selon la grande majorité des historiens, c’est à son aspiration à dépasser les limites e notre civilisation que nous devons la « découverte » de l’art primitif. Ce qui est « primitives » chez guigne, c’est plus un projet de vie qu’une ?ouvre. Comme la écrit l’historien américain lamina rubis, un des meilleurs spécialistes de l’histoire du primitives, les objets d’art politiciens qui ont inspiré guigne ne lui ont servit en effet que comme des symboles ou même des éléments purement décoratifs .
Entre 1890 et 1 905, peu de témoignages indiquent l’intérêt porté par les artistes aux arts africains et océans. Pourtant, l’art tribal de la scène de ces années-là puisqu’ y les expositions universelles de 1889 et 1 900 à Paris avec des présentations de la culture tribale ; des magasins de curiosités avec des sculptures africaines. Il aura donc fallu probablement un temps propice à ce que les artistes soient réceptifs. Ai. Les ateliers d’artistes Quand et où naît le primitives dans l’art des avant-gardes du axe siècle ?
C’est avec prudence par rapport à tout ce qui a été écrit sur l’année 1906 que nous avancerons une brève juxtaposition de quelques événements. Quelques mois avant le début de l’année 1906, égorge juxtaposition de quelques événements. Quelques mois avant le début de l’année 1906, égorges Braque achète un ami de son père, navigateur et collectionneur, un masque tesson du gibbon. Antre lote chiné au marché, Bordeaux, un masque eu de Côte d’Ivoire.
Le 7 mars 1 906, Antre drain envoie une missive à vaillance dans laquelle il lui fait part de son enthousiasme d’avoir visité les collections ethnographes du brisait muséum. C’est aussi l’année de la découverte mythique de deux statuettes africaines de mariée de vaillance dans le fameux café d’Argenteuil. En voici l’essentiel : après avoir peint toute la journée (nous sommes à Argenteuil, en l’été 1 906), de vaillance s’arrête dans un bistrot pour prendre un verre et se reposer.
Pendant qu’il boit son verre, le peintre remarque trois objets africains qui se trouvent sur une étagère derrière le zinc. Deux de ces objets sont peints en rouge, jaune et blanc. Le troisième, qui n’est pas peint, est en bois sombre. De vaillance est tellement frappé par la force de ces objets qu’il les achète au patron du bistrot. Quelques jours plus tard, après une longue discussion avec drain (1880-1954), les deux artistes apportent ces objets pactisa (1881-1973).
Ce récit n’est ni complètement faux, ni tout à fait imprécis. Mais il a le tort de vouloir expliquer un mouvement qui a investi tout l’art moderne par un épisode isolé, et d’attribuer ainsi la découverte de 1’« art africain » deux ou trois grands personnages : de vaillance, drain, pactisa. Néanmoins, c’est bien à par trois grands personnages : de vaillance, drain, pactisa. Néanmoins, c’est bien à partir de ce moment que de vaillance commence à acheter des objets africains et océans.
Cette même année 1906, quelques mois plus tard, vaillance fait l’acquisition d’un grand masque blanc que drain réussit à lui acheter et qu’il accroche aux murs e son atelier : « Quand pactisa et métisse le virent chez drain, ils furent eux-aussi, retournés. Début 1 907, on connaît l’épisode célèbre : à l’instigation de métisse, pactisa se rend au Musée d’Ethnographie et découvre ce « musée affreux ». Cette expérience nouvelle a révélé à pactisa une signification et une dimension des arts primitifs qu’il avait jusque là ignorées.
Le récit qu’il en fait trente ans plus tard, à Antre malaria est à cet égard des plus éclairants : lorsqu’ pénètre seul dans les salles du toréador, l’aspect rebutant du lieu l’invite à fuir et l’attire irrésistiblement à la soi : « Quand je suis allé au toréador, c’était dégoûtant. Le marché aux puces. L’odeur. J’étais tout seul. Je voulais m’en aller. Je ne partais pas. Je restais. Je restais. Il sentait que « c’était très important AI réalisait subitement « pourquoi il était peintre ».
Car il découvrait à la différence de drain, de métisse et de Braque pour auxquels les « nègres », les « fétiches » n’étaient que de bonnes sculptures… Comme les autres », que les masques étaient d’abord « des choses magiques », des médiateurs, des « intercesseurs » entre les hommes et les forces obscures du mal. Et (dit-il) « L médiateurs, des « intercesseurs » entre les hommes et les forces obscures du mal. Et (dit-il) « Les Demoiselles d’Avignon ont dû arriver ce jour-là mais pas du tout à cause des formes : parce que c’était ma première toile d’exorcisme… AI semble erroné d’attribuer au primitives des artistes d’avant-garde un sentiment humaniste. Si l’art nègre a une quelconque valeur à leurs yeux, ils ne la tiennent que dans la différence que présentent ces objets. On sait que pactisa n’ jamais eu une quelconque démarche ethnographie. L’authenticité et la signification des ?ouvres, ne sont donc as au début du siècle, des préoccupations des amateurs d’art africain. Celui-ci apparaît comme une alternative à l’art classique.
Dans ce contexte, notons l’apport des artistes allemands (les expressionnistes allemands) qui dès 1 905 sont engagés dans des pratiques artistiques qui valorisent les arts non- occidentaux, impressionnés par ce qu’ils voient (pour un certain nombre d’entre eux) au musée ethnographie de dressé qui était paraît-il un des plus beaux et des plus importants. Les avant-gardes allemandes (expressionnistes, à l’époque) ont des liens forts avec les artistes européens dont métisse qui expose à berline en empoigne d’autres peintres et sucs buteurs (pactisa, candidats, etc.. D’où de nombreux échanges et de nombreuses influences. Dès lors, on le sait, un engouement, une fascination de la part d’artistes, pas encore du grand public, pour l’Art nègre ; la course à Marseille où l’on peut se procurer des objets chez pour l’Art nègre ; la course à Marseille où l’on peut se procurer des objets chez les brocanteurs, l’importance des premiers marchands : jouées brumer, Paul aiguillage. Bu. Le rôle des marchands et des collectionneurs dans la redécouverte de l’art nègre À Paris, au début du examen siècle plusieurs adresses étaient connues.
Il y avait, depuis la fin du sixième, Antony Innocent morts, celui qu’on appelait le Père morts. La boutique était une vraie caverne d’ail BaBa, morts aimait accumuler les pièces les plus variées. Mile hymen (un nom peut être resté plus célèbre de nos jours), tenait une boutique « Au vieux Rouet ». Dès 1890, celui que métisse appelait « le négrier de la rue de Rennes » vendait des objets africains parmi ses objets de curiosités (cf. . Affiche ci-dessous, « Armes de sauvages »).
Durant la période 1908-1914, un sculpteur d’origine hongroise, jouées brumer, joua un rôle important sur la cène parisienne en tant que marchand d’art. Grâce à des débuts de revente d’estampes japonaises, il put acheter des brocanteurs des « objets nègres » et acquit vers 1 909, une galerie au 6 boulevard raserai. Max béer permit brumer de rencontrer Le Douanier rousseur dans l’année 1 908 et vers cette même époque, il se lia avec le peintre franc bruts-voilant qui lui permit d’acquérir des nombreux objets africains et océans.
AI entra également en contact avec un écrivain allemand : car insistent, celui-l même qui publia le premier essai esthétique des arts africains engrangerais. Paul aiguillage raconte a publia le premier essai esthétique des arts africains engrangerais. Paul aiguillage raconte ainsi sa découverte de l’art nègre : « C’est en 1904, chez une blanchisseuse de monétaire, que le hasard ma conduit pour la première fois devant une idole noire. Comment expliquer la présence en un tel endroit d’une chose aussi singulière ?
Quoi qu’il en soit, mon goût était décidé. À cette époque, je commençais fréquenter les milieux littéraires et les peintres. Je connaissais aiguillage planétaire et c’est à lui d’abord que je montrait ma trouvaille. Je ne rencontrerai sans doute plus e ma vie un esprit aussi enthousiaste, aussi clairvoyant que l’était aiguillage planétaire devant l’?ouvre d’art qui révèle quelque chose de rare et d’étrange… » ni Une esthétique nouvelle – L’art nègre (écrits de Paul aiguillage, 1993, Idées et Calendes, enchanté).
Au-delà de cette anecdote peu crédible quant à la date (Paul aiguillage avait douze ans en 1904 ! ); ce dernier fut l’un des premiers marchands d’art à se spécialiser vers 1911 dans la vente d’objets africains. Plus qu’un simple marchand, ami de aiguillage planétaire, on sait qu’il fut l’une des figures de l’avant-garde artistique du début du celle. Soulignons l’influence d’planétaire qui est l’un des premiers à parler des grands artistes anonymes au sujet des créateurs de ces objets d’art africain aux états-Unis. Cc.
Une place à part : aiguillage planétaire aiguillage planétaire a largement contribué à la reconnaissance de «l’art nègre» à travers des articles et reconnaissance de «l’art nègre» à travers des articles et des comptes rendus d’expositions, parus entre 1909 et 1 918. Il écrivait dès 1 909 que «l’art nègre» devait rentrer au louver. planétaire fut aussi l’un des premiers à parler de « grands artistes anonymes » au sujet des créateurs de ces objets, devançant de dizaines d’années, les préoccupations actuelles.