prévention des chutes
tre SOMMAIRE Introduction Dans le cadre de no infirmiers nous devo est, rappelons-le, de code de la santé publ pour cela nous som formation en soins e santé publique qui ‘article R4311-5 du iantes réparties sur le service de Dermatologie et de M decine Polyvalente au Centre Hospitalier de V. Lors de notre première partie de stage, nous avons pu constater que le motif d’entrée des patients en Médecine Polpalente est souvent lié à une chute.
Notre constat met en évidence que la plupart des patients hospitalisés au sein des deux services présentent un haut risque de chutes. Suite à cela nous nous sommes entretenus avec les cadres des eux services. Un problème commun est alors apparu . La chute chez la personne Égée. Nous avons renforcé ce constat par des statistiques obtenues auprès de la direction de la qualité. De plus, selon INPESI la chute est un réel problème de santé publique. En accord avec Mme B. et Mme S. ui sont les cadres de service, nous avons donc décidé d’effectuer notre action sur le thème suivant : La prévention des chutes chez les personnes âgées. Notre action se déroulera en Médecine Polyvalente le 28 de Médecine Polwalente et leurs missions. Dans un second temps nous préciserons notre choix du thème en lien avec ‘identification des besoins à partir de l’analyse d’un questionnaire réalisé auprès de 20 patients dans les deux services. Ensuite nous énoncerons les objectifs globaux, intermédiaires et opérationnels. our terminer, nous aborderons notre stratégie d’action et mettrons en place une évaluation à court, moyen et long terme pour connaître son impact et apporter les axes d’amélioration si nécessaire. l) Présentation des structures : a. Missions et spécificités La Médecine Polyvalente accueille tous les patients nécessitant une prise en charge médicale urgente, ou non urgente. Elle ‘organise en hospitalisation complète sur des soins de courte et longue durée autour de 29 lits.
En période hivernale, IO lits supplémentaires sont mis à disposition pour répondre aux besoins de la population. Il existe quatre types d’admission possible au niveau de la Médecine Polyvalente : Des patients arrivant des urgences, des hospitalisations programmées, des entrées directes, des patients arrivant par mutation d’un autre service. Toutes les pathologies des différentes spécialités sont rencontrées telles que : cardiologie, dermatologie, gastroentérologie, pneumologie, gérontologie, néphrologie, eurologie, diabétologie etc….
En ce qui concerne le service de Dermatologie, il comprend 24 lits. Les secteurs 1 et 2 sont pour les hospitalisations complètes. Il y a également ‘hospitalisatio PAG » 1 lits. Les secteurs 1 et 2 sont pour les hospitalisations complètes. Il y a également l’hospitalisation de semaine, l’hospitalisation de jour, et les consultations. Le service a pour mission principale de prise en charge des patients atteints de pathologies dermatologiques et/ou vénérologiques (ulcères, érésipèles, psoriasis, eczéma, VIH).
Toute personne hospitalisée dans le service répond à l’une des ituations suivantes : Hospitalisation suite a un passage aux urgences, hospitalisation programmée, hospitalisation suite à une consultation b. présentation des structures Le service de Médecine Polyvalente et la Dermatologie se situe au 3ème étage de l’hôpital J_B. La Médecine Polyvalente fait partie du pôle 5 qui correspond aux Urgences, Réanimation, Anesthésie, Médecine, Unités sanitaires adultes et adolescents de Quiévrechain et Valenciennes.
La Dermatologie appartient au pôle 11 qui correspond à la Dermatologie, Néphrologie, Neurologie et Hémodialyse, Endocrinologie et la Cardiologie. c. Présentation de l’équipe de la Médecine Polyvalente Equipe médicale se composent d’un Médecin Chef de Service, de trois Praticiens hospitaliers, d’un assistant généraliste associé. Equipe paramédicale se composent d’Un Cadre Supérieur de Santé, Cadre de Santé, de 11 infirmières et de 12. 5 Aides- soignantes. d. Présentation de l’équipe de Dermatologie L’équipe médicale est composée de : 1 Chef de Service, 3 Dermatologues, 1 Sidéologue.
L’équipe paramédicale est composée de : Un Cadre Sup PAGF30F11 Service, 3 Dermatologues, 1 Sidéologue. L’équipe paramédicale est composée de : Un Cadre Supérieur, n Cadre, 2 Secrétaires + 1 à mi-temps, 10 Aides-soignantes, 14 Infirmières. Les professionnels intervenant dans les deux services sont : Un psychologue, une assistante sociale, un kinésithérapeute, une diététicienne, hôtellerie, équipe de nettoyage. Rôle de Finfirmière : Du décret n02004-802 du 29 juillet 2004 selon l’article L4311-1 du code de la Santé Publique. ? L’infirmier ou l’infirmière participe à différentes actions, notamment en matière de prévention, d’éducation à la santé, et de formation dencadrement L’infirmière réalise des soins destinés à maintenir ou restaurer la anté de la personne malade : – Surveille l’état de santé des patients – Coordonne les soins pendant leur hospitalisation et lors de leur sortie – pratique des entretiens avec le patient et sa famllle, fait de l’éducation thérapeutique Prépare et distribue les médicaments Effectue des soins de nature technique (pansement, prélèvement, prise de tension, injection) – Participe à la rédaction et à la mise à jour du dossier du malade Transmet par écrit et oral les informations relatives aux patients pour garantir une continuité des soins – Travaille en collaboration avec une équipe pluri-professionnelle Il) projet d’éducation à la santé : Méthodologie de la démarche d’action a. Identification des besoins Selon PHAS2, « Les chutes, et notamment les chutes répétées, sont des évènements f PAGFd0F11 besoins sont des évènements fréquents chez les personnes âgées.
Alors qu’un tiers des personnes âgées de plus de 65 ans et 5096 des plus de 80 ans vivant à domicile tombent au moins une fois dans l’année, on estime que la moitié de ces personnes fait des chutes répétées. » Yautant plus, les chutes sont le premier facteur de morbi-mortalité chez les personnes âgées et représentent à ce itre un problème majeur de santé publique. A tel point que I’HAS a émis sur le sujet en Novembre 2005 des recommandations ? l’usage des professionnels de santé. D’après l’INVS3 « Les chutes sont particulièrement nombreuses et graves chez les personnes âgées. Tous les ans environ 450 000 personnes de plus de 65 ans font une chute, et 9 300 en décèdent. Deux tiers de ces décédés sont des femmes. Deux fois sur trois, ces chutes surviennent au domicile.
Même en l’absence de traumatisme immédiat, l’incapacité à se relever est de mauvais pronostic, puisque les complications métaboliques liées à un éjour au sol prolongé au-delà d’une heure multiplient par cinq la mortalité dans les 6 mois. La gravité des conséquences des chutes chez les personnes âgées condult à mettre en place des plans de prévention. » b. Analyse et choix des priorités d’action La loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 avait défini des objectifs nationaux de santé publique. Leur but était d’atteindre pour 2008, une diminution de du nombre de personnes de s 1 santé publique. Leur but était d’atteindre pour 2008, une diminution de 25% du nombre de personnes de plus de soixante- cinq ans ayant fait une chute dans l’année. Pour ce faire, un plan national Bien Vieillir 2007-2009 a été instauré.
En ce qui concerne notre action, les besoins des patients ont été identifiés à travers un questionnaire anonyme sur la prévention des chutes chez des personnes âgées coopérants et cohérentes. Nous les avons remplis avec 20 patients issus des deux services et pour certains en présence de leur famille. (Annexe I) L’étape 1 démontre que la chute chez la personne âgée est un problème récurrent. Le questionnaire nous le confirme. En effet, nous avons remarqué que 13 personnes sur 20 ont déjà chuté et ne connaissent pas tous les moyens de prévention. Nous pouvons aborder la notion de besoin latent4. Nous constatons que plus de femmes que d’hommes sont hospitalisés suite à une chute.
La population la plus touchée est la catégorie des 80 ans et plus. Ce questionnaire nous apprend que les conséquences sont multiples et sont notamment : des hématomes (12 sur 20 personnes), des plaies (7 personnes sur 20) et des fractures (6 personnes sur 20). Enfin nous pouvons dire que 13 personnes n’ont jamais eu de conseils pour éviter les chutes et qu’elles seraient intéressées pour en recevoir. (Annexe Il) Après analyse des statistiques de ‘hôpital, en 2013, ont été ecensées 942 chutes dans renceinte de l’hôpital J. B. Les trois quarts sont survenues chez des personne 6 1 chutes dans l’enceinte de l’hôpital J. B. Les trois quarts sont survenues chez des personnes âgées de plus de 65 ans.
Les causes les plus fréquentes sont le mauvais chaussage et l’absence d’une aide à la marche. En effet, 4396 des patients étaient pieds nus ou mal chaussés et 77% n’utilisaient pas d’aide à la marche. Le manque d’éclairage, les obstacles ainsi que les sols glissants, sont également des causes au sein de l’hôpital mais ce ne sont pas les principales. Nous en avons donc déduit qu’il y a un réel besoin de mener une action de santé sur la prévention des chutes chez les personnes âgées. De plus, l’espérance de vie augmente et le problème des chutes sera de plus en plus fréquent. Elle est de 78 ans pour les hommes et de 85 ans pour les femmes.
Nous savons également qu’une chute peut devenir un syndrome post chute, « un cercle vicieux » : la chute induit une peur de tomber donc qui entraîne une réduction d’activité, avec perte par la suite de l’autonomie, une diminution des capacités et peut engendrer une nouvelle chute. C’est pourquoi, suite à cette constatation, nous vons choisis ce sujet, avec l’accord des cadres des deux services et les équipes soignantes. En outre, la prévention des chutes chez les personnes âgées fait partie aussi bien de la prévention primaires, que la prévention secondaire6. En effet, nous pourrons aussi bien éduquer un patient ayant déjà chuté comme un patient n’ayant jamais chuté. c. Formulation des objectifs 1) Objectif global Informer la p PAGF70F11 patient n’ayant jamais chuté. ) Objectif global – nformer la personne âgée et son entourage sur ce qui provoque la chute, les conséquences que celle-ci engendre et les moyens e prévention pour limiter le risque de chute à l’hôpital et ? domicile. 2) Objectifs intermédiaires Elaborer une démarche éducative auprès des patients à haut risque de chute et ayant déjà chutés – Favoriser l’échange, la prise de parole et l’écoute des patients – Favoriser la diffusion de l’information à apporter de manière adaptée, attractive pour les patients – Réduire la progression des chutes à travers des mesures de préventions primaires et secondaires 3) Objectifs opérationnels Informer et conseiller les personnes âgées et leur famille sur la prévention des risques de chute afin qui les appliquent
Informer les patients et les familles sur ce qui provoque la chute – Sensibiliser les patients et leur famille sur les conséquences que peuvent entraîner les chutes Informer sur des attitudes à adopter dans la vie quotidienne afin de minimiser les risques – Améliorer la qualité de vie des personnes et des aidants d. Stratégie d’action et de réalisation Notre action d’éducation et de prévention se déroulera le 28 mai 2014 à 13h30, auprès de 3 patients avec leur aidant naturel en accord avec la cadre du service, Me B. O et la cadre formatrice Me e choix de notre thème tient compte de notre vécu de stage et e la demande des cadres. Afin de ci B1 de notre thème tient compte de notre vécu de stage et de la demande des cadres. Afin de cibler au mieux les besoins des patients nous avons élaboré un questionnaire. Ce dernier a été rempli avec notre aide auprès des patients et pour certains en présence de leur famille.
Le choix des patients a été établi par les infirmières des deux services. Les données recueillies ont mis en évidence une population en demande de conseils sur la prévention des risques de chute. Nous allons donc cibler notre intervention sur leurs besoins. Pour réaliser cette action nous avons contacté différents artenaires : EMIOG7 pour obtenir de la documentation, et la direction de la qualité pour les statistiques des chutes de l’année 2013, au sein de l’hôpital. Nous aborderons donc la notion de santé communautaire8. Dans le but de progresser dans notre dossier, nous avons également eu des contacts réguliers, avec les cadres des services.
Notre action sera réalisée avec le consentement des patients et des familles. Pour commencer, nous échangerons de manière interactive avec les patients et leur famille, sur leur propre vécu et leurs connaissances. Nous diffuserons ensuite un diaporama qui les nformera sur les causes, les conséquences des chutes et les moyens de prévention. Un rétroprojecteur nous a été réservé et sera installé par Mme M des urgences pour mener à bien notre projection. A la fin de notre présentation, nous laisserons un temps de réflexion pour des éventuelles questions. L’évaluation de n présentation, nous laisserons un temps de réflexion pour des éventuelles questions.
L’évaluation de notre action, se fera à travers des images qui leur seront distribuées. Celles-ci représentent des situations ? risque ou des situations favorisant la sécurité. Les patients evront classer les images en deux colonnes : ce qui leur semble « bon » ou « mauvais » pour éviter les chutes. (Annexe Ill). La finalisation de notre action, portera sur la présentation d’une affiche réalisée par nos soins qui rassemble les conseils à mettre en œuvre afin d’éviter la chute (Annexe IV). Celle-ci a été reproduite en brochure, dans le but d’être remis aux patients cohérents et à haut risque de chute dès son entrée afin de le sensibiliser (Annexe V).
Nous remettrons également un dépliant aux trois patients et à leur famille pour qu’ils puissent avoir un support sur lequel s’appuyer à domicile (Annexe VI). Tous ces documents resteront disponibles dans le service. Toutes ces étapes seront abordées de manière simple, avec un vocabulaire adapté à notre population et de façon attrayante pour que leur attention soit retenue. Pour élaborer notre action, un budget a été consacré aux impressions de raffiche, de la brochure et du dépliant. Ill) Evaluation Une évaluation sera réalisée à court, moyen et long terme : A court terme : nous allons évaluer le nombre de bonnes réponses lors de la présentation des pictogrammes et nous analyserons notre travail. A moyen terme : Avant la sortie définitive de 11