POLITIQUE ECONOMIQUE
POLITIQUE ÉCONOMIQUE 13/01/12 INTRODUCTION Pourquoi l’état devrait-il intervenir dans l’économie ? Les mécanismes de marché : quels sont-ils ? Mettre en évidence les oppositions théoriques Apprécier les conditions d’efficacité de l’intervention de l’état (politique budgétaire et monetaire) en économie fermée et en économie ouverte Décrire certaines actions structurelles de l’intervention publique (en TD) Quelles sont les raisons pour l’intervention de l’état dans l’économie ?
Quelles l’intervention de l’éta budgétaire peut être : Les fondemen Sni* to View cacité de ents la politique ique. NB La crise économique traduit les d taillances du marché. 2008 : crise d’endettement privé, crise de la finance déréglementée. Les mécanismes du marché étaient efficace, or, l’endettement privé s’est accru. Par la suite, la crise est devenue la crise des finances publiques.
Parmi les fonctions de l’état (allocation, distribution, régulation) : la fonctlon de régulation de factivité économique : il y a ceux qui pensent que l’état ne doit pas participer à ceci (approche libérale : la crise est utile, fétat assure ses fonctions régaliennes), et d’autre art, une approche keynésienne : la crise économique a les conséquences sociales très négatives, donc, l’état doit intep. ‘enir ? travers la politique budgétaire. Ne pas confondre le déficit public et la dette publique : quels sont les effets de la crise sur les finances publiques ?
La situation des finances publiques avant la crise ? Quel est le résultat de la crise ? Le cas de la France par rapport aux autres pays de la zone euro ou les autres pays du monde ? Quand on compare la zone euro et les Etats-lJnis : a zone euro est en meilleure situation économique que les USA. pourquol les archés attaquent certains pays de la zone euro, et pas les USA alors que le déficit et la dette publics sont pires que dans la zone euro ? Le terme « public » désigne les administrations publiques, donc, le déficit des administrations publiques.
Administrations publiques : état, collectivités locales, différents organismes… A. La politique économique : logique de conception et principes de rationallté. Selon J. TINBERGEN (1961) : la politique économique est l’utilisation de la part de l’agent public d’un certain nombre de moyens (instruments) pour atteindre certaines fins (objectifs). Politique économique concerne Hintervention de l’état dans l’économie. L’état essaye d’utiliser les instruments (fiscalité, dépenses publiques) pour atteindre les objectifs. Les objectifs de politique économique selon N.
KALDOR : 1) La maltrise de l’inflation ou la recherche de la stabilité des prix on recherche le niveau bas, mais stable d’inflation. Ca ne veut pas dire de rechercher l’inflation au niveau O. L’économie a besoin un niveau positif de l’inflation. 2) La recherche de l’excédent extérieur ou l’équilibre extérieur tous les pays ne peuvent être en excédent extérieur. Excédent xtérieur : excédent courant, la différence entre les exportations et les importations de biens et de services. Solde commercial : on ne prend pas compte de services. ) L’objectif de la croissance économique : atteindre au maximum de 3 prend pas compte de services. de la croissance économique. Pour calculer la croissance on utillse le PIB (France 2010 2mlrd : 2mlrd de richesses créées). La croissance économique est un indicateur purement indicatif, càd, en aucun cas la croissance économique n’est l’indicateur de bien-être. La répartition de richesses n’est pas montrée par le PIB. Il peut y avoir aussi une forte activité économique, mais elle est polluante (p. ex. Chine). Notion de « qualité de vie » est importante. ) La recherche du plein emploi ou la lutte contre le chômage le plein emploi ne signifie pas le taux de chômage est égal à O. plein emp101 : situation où les individus qui cherchent le travall, et ils sont prêts à accepter les salaires du marché. Chômage volontaire : les gens qui ne veulent pas accepter les salaires du marché. Pour la France, quand le taux de chômage est égal à 6%, les tensions apparaissent sur le marché du travail (France < 10%). Il est très difficile de pouvoir atteindre les 4 objectifs à la fois (qu'on appelle aussi le carré magique).
La politique économique est un véritable système de décision ces décisions sont les fruits de réflexion qui mettent un jeu un processus. L’état prend ces décislons en fonction de variables et de donnés. Cela dépend du modèle de l’économie française. Et il faut donner les priorités aux objectifs. La politique est la frontière entre l’action politique et la théorie économique : les effets de ces décisions sont fournis par les différentes theories économiques. Ces théories peuvent ?tre contradictoires (approche keynésienne et libérale sont différentes).
Les 3 3 Ces théories peuvent être contradictoires (approche keynésienne et libérale sont différentes). Les décisions de politique économique peuvent être commandées par la rationalité électorale. L’avènement de la politique économique 1) La crise des années 30 et la mauvaise gestion de cette crise . crise d’endettement aussi, sauf que les banques ne détenaient pas les titres d’état. L’état n’est pas intervenu, et les banques ont fait faillite. Donc, la crise économique était sévère, et la crise sociale de même.
Les taux de chômage ont beaucoup augmenté (25%). L’émergence des idées protectionnistes : les économies se sont repliées sur elles-mêmes (fascisme). pour la crise actuelle, l’état est intervenu (soutien au minimum de l’activité économique), car dans les années 30s l’état n’était pas présent. Les préceptes libéraux suivent la crise des années 30s. 2) John Maynard KEYNES (1936) : a démontré que l’intervention de l’état peut être efficace. 16/01/12 L’état intervient : car des f01S les mécanismes de marché ne fonctionnent pas.
Il y a eu un avènement de la politique économique à partir des nnées 30. 10 La gestion de la crise des années 30 a eu des effets économiques et sociaux très graves (fort taux de chômage), car rétat n’était pas intervenu dans le système. A partir de 35 la situation économique s’améliore. On considérait que les politiques libérales « laisser-faire n’étaient pas les politiques gérables – échecs passés. La gestion de la crise d’aujourd’hui, notamment aux USA, a été mené parce qu’on connaissait les conséquences négatives de non intervention de la Banque centrale.
Donc, pour la crise d’aujourd’hui les états sont intervenu 3 non intervention de la Banque centrale. Donc, pour la crise d’aujourd’hui, les états sont intervenus, càd, politique économique très active, par conséquent le déficit et dette publics ont augmenté. Les taux de chômage sont relativement élevés, mais sont pas les mêmes que dans les 20 Se développe une approche théorique KEYNES : il préconise l’efficacité de l’intervention de l’état dans l’économie – politiques d’inspiration keynésienne.
Keynes démontre que les économies peuvent s’installer durablement dans un équilibre stable de sous emploi : les entreprlses arrivent à satisfalre pleinement la demande qui eur est adressé, cette demande s’avère être insuffisante pour permettre à ces entreprises d’atteindre le plein emploi. Il peut y avoir chômage relativement élevé, qui est du à l’insuffisance de la demande. Donc toutes politiques de relances (politique keynésienne) est la politique de demande.
NB : 10 coût de travail est important car le chômage est important, manque d’activité économique, donc il faut baisser le coût de travail (dynamique économique se trouve du coté de l’offre, approche libérale). 20 insuffisance de la demande politique peut-être trop rigoureuse, et on soutient pas assez le ouvoir d’achat, donc, les augmentations des salaires – approche social-démocrate, approche keynésienne (politique qui stimule la demande). Approche keynésienne : il faut relancer la demande et augmenter le pouvoir d’achat, donc, il propose d’augmenter le salaire minimum (surtout des bas revenus). olitique d’inspiration keynésienne : c’est une politique de relance par la demande ; 1 ère dimension : c’est une politique ciblée dans le temps d’une PAGF s 3 politique de relance par la demande ; part, et d’autre part elle ciblée quant à la nature des dépenses qui oivent être mobilisées pour relancer l’économie. Ciblée dans le temps : ‘état doit intervient quand l’économie se porte mal, notamment quand on est en période de récession. L’état doit intervenir en période basse du cycle économique, càd, l’état doit penser à assainir ses finances lorsqu’au contraire an est en période d’expansion.
L’état doit être un agent qui doit avoir en moyenne un budget équilibré. Càd, en excédent budgétaire si expansion, et accepter le déficit si récession (car l’économie a besoin que l’état dépense à la place des autres). ème dimension : l’état doit pas intervenir n’importe comment quant à la nature de ses dépenses. Dans les dépenses publiques il y a dépenses utiles, celles qui favorisent la croissance de l’économie. Toutes les dépenses publiques ne se valent pas au regard de leur effet potentiel sur la croissance. On démontre alors que il y a des dépenses publiques utiles – les investissements.
Keynes développe cette idée que les investissement publics (infrastructure, éducation, formation) sont facteur de l’économie et de sa crossance. En 90s, les investissements publics sont très attractifs pour le erritoire. p. ex. la France : les investisseurs étrangers investissent en France, car la qualité des infrastructures en France (transport etc. ). Donc, les dépenses de l’état en terme d’analyse économique il faut faire attention à la structure des dépenses (dépenses de fonctionnement et dépenses d’investissement). Si ce sont les dépenses utiles ou pas dépenses utiles ou pas.
Cest pas le niveau de dépense qui importe. Concrètement, il faut assalnir les dépenses publiques est quelque chose d’utile et nécessaire. 2 questions : quel doit être le rythme d’assainissement ? apide ou étalé dans le temps ? (En FR maintenant c’est très rapide, car le déficit public français pour 2011 Objectif pour 201 2 : La France s’est engagé 3% en 2013. en 2016). En baissant le déficit on arrive à baisser le ratio. Avait-on besoin de présenter un calendrier aussi séré dans le temps ? p. ex. Les USA sont aussi dans l’assainissement, mais à l’horizon très éloigné. 2ème question : comment assalnit-on ? n augmentant les impôts ? en baissant les dépenses ? ou un mix des deux ? (Si on baisse les dépenses, vaut mieux baisser les dépenses de fonctionnement. ) Politique keynésienne : intervenir dans l’économie en récession ? travers une dynamique des investissements publics. L’action de l’état doit avoir une vision contra cyclique (en récesslon fétat limlte la récession en soutenant la demande, càd, on essaye de faire en sorte que la croissance économique soit plus vive que si Pétat faisait rien du tout). L’inverse de politique contra cyclique est une politique pro cyclique (accentue le cycle). A. La démarche de la politique économique La politique économique est un processus de décision et qui doit passer par les 3 étapes importantes. ??l_Jne classification des variables concernées par la politique économique. •Une connaissance des relations entre les variables concernées par la politique économique : modèle de l’économie ? comment fonctionne l’écono PAGF 7 3 variables concernées par la politique économique : modèle de l’économie ? comment fonctionne Féconomie ? •l_Jn cholx des finalités de la politlque économique : le politique doit choisir les finalités — ce choix doit être que politique. gouvernement choisit les objectifs, les autorités politiques se donnent la possibilité de se faire juger au bout d’un moment. ) Classer les variables concernées par la politique économique : 4 variables les instruments de la politiques économique : les domaines au travers lequel l’état peut intervenir (politique budgétaire, fiscalité, polltique monétaire, dépenses publiques). La politique monétaire n’est plus un instrument de politique économique pour la France, et pour les pays membre de la zone euro. La politique monétaire est régie par la BCE. es données : chaque pays élabore sa politique économique en faisant des hypothèses sur les variables décidées ailleurs qui ont une influence sur leur propre économie. Pour la FR : quels sont les taux d’intérêt aux USA (influence sur les exportations françaises) ? quel sera le taux de croissance en Allemagne, Italie, Espagne ? les objectifs de la politique économique : càd, les fins de la politique économique : KALDOR 1961 carré magique : plein emploi, excédent extérieur, maitrise inflation, recherche d’une bonne croissance économique.
II est difficile de pouvoir atteindre les 4 objectifs à la fois. les variables non pertinentes ou accessoires : aucun effet sur la conduite économique. 2) Il faut connaitre les relations entres ces varlables. Connaître le modèle de l’économie. Des institutions qui élaborent des modèles macro économiques, càd, les modèles qui son 8 3 l’économie. Des institutions qui élaborent des modèles macro économiques, càd, les modèles qui sont censées de représenter l’économie française. On fait des hypothèses pour cela.
Divers modèles . INSEE, CEPII (premier ministre le dirige), Direction de la prévision, RéXécode. Càd, quand la France élabore sa politique économique, l’état demande à ces organismes les taux etc. Hypothèse de croissance : recette publique, dépenses publique. Cet étape là est le rôle des économètres et des économistes. 3) Choix de finalité de politique économique : l’état et surtout le gouvernement arrête ses décisions, prend ses décisions : p. ex. l’état essaye de lutter contre le chômage — objectif prioritaire.
L’état choisit des objectifs à atteindre – les objectifs prioritaires. Ce choix est de la responsabilité de la sphère politique – principe de démocratie. Ensuite, le peuple dit sa propre opinion. Les politiques demandent les conseils. KALDOR : « carré magique Maitrise de l’inflation : le gouvernement surveille ce taux pour a France, dans le cadre de BCE, qui doit surveiller l’inflation moyenne dans la zone euro. Solde courant/ solde des transactions courantes : différence entre les exportations et les importations de B et S (ne pas confondre avec le solde commercial).
A. 2 Les règles minimales de rationalité du comportement étatique : les règles de Tinbergen et de Mundell > Mundell est le père de la zone euro, il s’est posé la question : à partir de quand les pays ont intérêt de partager la même monnaie. 1ère idée : Il est très difficile de pouvoir atteindre les 4 objectifs à la fois, car il xiste des conflits potentiels entre les 4 objectifs. Potentiels : PAGF q 3 objectifs à la fois, car il existe des conflits potentiels entre les 4 objectifs. Potentiels : veut pas dire automatique, mais ils peuvent apparaître. ème idée Peuvent apparaître des dilemmes de la politique économique, quand fétat dispose de moins d’instruments que d’objectifs ? atteindre – règle de TINBERGEN. Si l’état avait autant d’instrument que d’objectifs, il y aurait quand même les conflits potentiels. Conséquence de conflits potentiels, tout Hart de politique économique consiste au choix d’objectifs prioritaire. Quand le gouvernement choisit 1 ou 2 objectifs, ça veut dire qu’il accepte que la situation se dégrade des autres objectifs.
Inflation baisse : chômage se dégrade. Lutte contre le chômage : inflation augmente. Les objectifs compatibles ? On suppose que la politique économique permettrait d’améliorer la situation au regard des 4 objectlfs, Io sque le gouvernement a décidé de faire de la lutte contre l’inflation son objectif prioritaire. Politique économique française : en France il y a eu un revirement très important en 1983 (Mitterrand arrive au pouvoir, programme eynésien, sa politique a relancé l’activité, mais le déficit extérieur est très dégradé.
Donc, le franc est attaqué sur le marché des changes, donc, la France change la politique économique. Donc, mise en place la politique d’austérité/de rigueur (Laurent Fabius) : on a choisit de faire de la lutte contre inflation l’objectif prloritaire : politique dite de désinflation compétitive. Cette politique était censée mettre en marche le mécanisme ci présent. politique désinflationnistes si inflations baisse, ça augmente la compétitivité des produits français et d’amé