Penser
Thèse : la pensée comme activité unique de ‘esprit « Je pense, donc je suis » : il faut entendre cette phrase au double sens que lui donne dessertes : prime, si je pense, alors je ne peux pas être rien, donc (déduction logique) je suis ; seconde, du fait même que je pense, je suis, parce que je suis cette pensée, qui épuise tout mon être. Je pense, donc (équivalence mathématique, =) je suis (voir le cours sur le cogiter ici).
Puisque je me résume entièrement à cette pensée, il est clair que mon bonheur se résume à découvrir les naissances « utiles à la conduite de la vie » (dessertes le martèle tout au long du Discours de la méthode). On retombe ici, avec quelques aménagements, sur le « bonheur de philosophe » prôné par planton (voir le corrigé antique). Je n’insiste pas sur ce point, assez facile argumenter. 3. 2. Antithèse : la pensée critique premier bu ayez HOF16pfl 14, 2009 | 4 pages martèle tout au angon du Discours de la méthode).
On bonheur de philosophe » prôné par P taon (voir le corrigé Avec akan, un glissement s’opère. Le bonheur est sans ouate pensable ; mais parce que la raison seule donne une heureux, il faut le faire avec l’aide de la raison. Malheureusement, la raison procède par une faculté critique contraire à l’idée même de bonheur. L’esprit critique, par définition, implique une réserve, une insatisfaction (une copie la relevé : bonus ! ), incompatible avec le bonheur au sens strict. Aussi, écrit akan (et plusieurs copies ont su me le citer exactement, mais pas me l’expliquer, hélas) : « Le bonheur est un idéal de l’imagination. Sous-entendu pas de la raison. Autrement dit, la pensée au sens large (incluant l’imaginaire) nous permet de « visualiser » le bonheur ; et en même temps la pensée au sens strict (la raison) sait bien que cette image n’est… Qu’une image, justement, et que’ elle ne prendra jamais corps. On voit alors que deux attitudes sont possibles : la première consiste à récuser une bonne fois pour toutes cet idéal de l’imagination » parce que c’est un supplice de tante : on la toujours devant les yeux sans pouvoir jamais l’atteindre.
Plusieurs copies ont argumenté en ce quiproquo, qui méritait également mention. A l’inverse en effet, même si le bonheur n’est pas de ce monde, nous pouvons quand même nous réjouir à l’idée que nous pouvons malgré tout en jouir « par procuration », dans le monde merveilleux et infini de l’imaginaire. 4. La synthèse Le corrigé « moderne » pouvait trouver de nombreuses pistes pour la synthèse. 1) La plus simple, peut-être, consistait à s’appuyer sur la pensée utilitariste (notamment de J. S. Mil), que renouvelle l’idée du « calcul des plaisirs » épicurien.
Si en effet le bonheur « absolu » n’est pas de ce monde, en revanche, le plaisir, lui, l’est ; et il s’agit seulement de redéfinir le bonheur comme maximisation du plaisir et minimisation des peines pour retrouver un bonheur « réalisable » conforme à la raison (voir aussi ce cours). 2) Une autre conception inspirée de Sarthe pouvait aussi être soutenue, en associant intimement bonheur et liberté (au sens saharienne). Bien des copies ont opéré un te rapprochement, mais le plus souvent sans justifications et sans nuances, ce qui, tels quels, les rendaient hors sujet.