Paysage
Paysage, Charles Baudelaire Présentation Premier poème de la deuxième section « Tableaux Parisiens » du recueil « Les Fleurs du Mal » dans le quel Baudelaire porte un niouveau regard sur la ville. pour lui, la ville peut être une source d’inspiration et être associoée à la beauté. Il transforme l’image des villes et introduit ce nouveau thème en poésie au 19 ème siècle. Date : 1857 (Les Fleurs du Mal) Ce poème est en première position.
II occupe donc une place stratégique et a pour rôle de présenter la section et introduire le thème de la ville. II e Baudelaire a compos ombreuses années, poèmes a un sens. Forme • es or 10 Sni* to View on pendaznt de lui l’ordre des Forme régulière. Cest un poeme crit en vers, plus précisément en alexandrins dans lesquelles les rimes sont plates ou suivies. Nous pouvons distinguer deux strophes inégales. La première est composée de 8 vers (huitain), la seconde, plus développée, est constituée de 18 vers.
A la lecture du poème, nous comprenons que la première strophe est ancree dans le réel. A l’inverse, la seconde est quant à elle liée au rêve. C’est un poème desciptif dans lequel Baudelaire établit dans un remier temps la description d’une ville puis dans un second la desciptian de son rêve, ses visions qui l’inspirent. Problématique : Quel lien Charles Baudelaire établit-il entre la ville et son inspiration poétique ?
L’énonciation : le poète Narrateur actif qui s’exprime à la première personne du singulier « je » dès le premier mot du poème. Il est surtout présent au début et à la fin du poème notamment grâce à fintervention de plusieurs pronoms possessifs. On met en valeur la première personne qui constitue le tout premier mot et qui est en position de sujet. Charles Baudelaire se met en scène lui-même et se présente en tant que poète. II évoque son travail, sa création. Il exprime COMMENT il parvient à créer et à trouver l’inspiration.
Dans la première strophe, lepoème débute au présent de l’indicatif : Je veux Puis le reste du poème (principalement dans la seconde strophe) est conjugué eu futur simple de Hindicatif • Je verrai Je fermerai Ne fera pas Je serai Cette transition dans les temps permet d’illustrer le glissement, entre les deux strophes, de la réalité à Pirnaginaire. Charles Baudelaire se décrit en tant que poète : Il utilise des igures d’images et se compare par exemple au vers 2, à un astrologue. Les astrologues, proches des astres, sont associés au rêve, à l’imaginaire et donc peuvent être considérés comme des rêveurs .
On peut d’ailleurs citer le vers 3 « écouter en rêvant », qui va dans le même sens. Ainsi, Baudelaire se sert de cette comparaison ironique afin de reprendre l’un des clichés romantique sur le poète. Il joue en effet la représentation qu’ont certaines personnes pour les auteurs de poésie qu’ils imaginent rêveurs, à part, à attendre dans la nature, au crépuscule, sous la une, 10 poésie qu’ils imaginent rêveurs, à part, à attendre dans la nature, au crépuscule, sous la lune, que l’inspiration leur vienne. Le fait que le poème se déroule également la nuit permet aussi de jouer sur l’atmosphère et le theme romantique.
Mais Baudelaire évoque ici ces clichés afin au contraire de les détourner et de dénoncer leur absurdité. pour lui écrire est un véritable travail, qui demande de la concentration et des efforts. Les poètes n’attendent pas que l’inspiration leur tombe dessus afin de divertir les lecteurs. Ils ont de véritables objectifs, et omme les astrologues qui découvrent de nouvelles choses cachées dans l’univers, les poètes veulent aller au-delà des apparences, décrypter les symboles de l’univers, du monde qui les entoure et les transmettre aux lecteurs afin de les enrichir.
Ici la comparaison avec l’astrologue a donc un double sens, un côté ironique et un côté au contraire réaliste et révélateur pour le lecteur. De plus, le poète se décrit comme un être vivant à l’écart, en marge de la société. Il se décrit comme seul, isolé, du haut de sa mansarde. Il a donc une vision panoramique, dominatrice sur le este de la ville et il occupe une position qui le rend supérieur, auprès du ciel.
En effet, les poètes se considèrent souvent comme des êtres supérieurs, au dessus des hommes qui ont un rôle de prophète, d’intermédiaire entre les hommes et les dieux, la spiritualité. Ce sont des êtres à part qui souffre de leur solitude. On retrouve d’ailleurs la même idée dans le poème l’Albat êtres à part qui souffre de leur solitude. On retrouve d’ailleurs la même idée dans le poème l’Albatros, le deuxième de la section où le poète est associé à un albatrosse, un iseau majestueux et donc proche du ciel.
Au départ le poète est ouvert au monde et à l’extérieur, observant la société. On peut d’ailleurs citer la répétition « je verrai » qui fait apparaître un sens primordial pour les poètes : a vue, leur lien avec le monde. Puis au sein de la seconde strophe, nous pouvons constater une évolution. Le poète se referme sur lui- même s’isole du monde extérieur. Nous pouvons citer le vers 15. Ainsi, Baudelaire se décrit comme un poète qui ne prend pas part dans les évènement exterieurs, dans ragitation de la société. On peut le comprendre par le fait que !
Baudelaire n’était pas un poète engagé, les évènemlents sociaux et politiques de son époque n’étaient pas son domaine alors que le 19eme siècle fut par ailleurs marqué par de nombreux retournements de situation et pertubations au niveau politique avec l’arrivée par exempledu second empire et des coups d’état. Cependant nous ne retrouvons pas de répercussions dans son œuvre. II exprime cette idée dans le vers 21 ; avec « vainement », il est imperturbable. Ainsi, le poète s’isole afin de pouvoir créer, et rêvait comme il e dit au vers 17.
Le monde intérieur l’emporte sur le monde extérieur et par la même occasion l’imaginaire l’emporte sur la réalité. L’autre aspect primordial pour ! baudelaire dans la vie du poète est le travail. Il veut démont 0 est le travail. Il veut démontrer, comme je l’ai dit porécédemment, que les poètes doivent fournir un réel effort pour écrire et avoir de l’inspiration. Il ,montre une réelle volonté « je veux » et vers 2 3 et 24. Tout le monde ne peut pas devenir poète, c’est un vrai travail et il faut en avoir les capacités et surtout la volonté comme l le rappelle.
Ce n’est pas une possession divine comme certains pourrait le croire. II se décrit comme étant très concentré comme au vers 5 avec la main au menton, il n’est pas dans une position de repos. Mais c’est lui qui montre cette volonté, cette envie et pour lui le travail n’est pas forcément le copntraire du plaisir et lui permet en fait de poursuivre et d’atteindre un objectif final : Rendre concret, rendre réel le rêve et tous les éléments qu’il décrit dans les vers 17 à 20 + le printemps au vers 24, meme en, hiver. Les verbes qu’il utilisent sont concret.
Nous pouvons citer « batir » ou « faire » qui est mis en valeur puisque placé à la rime. Son travail n’est pas abstrait, imaginaire ou dérisoire. Au contraire pour lui c’est très concret, on fabrique quelque chose, on poursuit un objectif important qui demande des efforts et des sacrifices. On peut voir un véritable cheminement dans son poème. Il décrit d’abord le monde réel, puis une fois enfermé ses visions imaginaires. Enfin, il veut rendre réelles ces visions grâce ? l’écriture et son travail. Ainsi, Baudelaire établit PAGF s 0