Nature Morte
LA NATURE MORTE Document 1 : Nature morte avec citrons, oranges et rose – Francisco Zurbaran Nous pouvons observer sur cette œuvre le contraste évident du clair-obscur, de la lumière et de l’ombre. La lumière vient de la gauche et met en scène les objets du quotidien. Ces derniers sont en parfait équilibre. Alignés sur un même plan, nous pouvons voir au centre une corbeille comportant des oranges surmontées de leurs feuilles et fleurs, à gauche 4 citrons dans une assiette métalliq oranges nous avons une tasse en terre cu Les 2 assiettes sont s la corbeille.
Ces 3 obj or 11 tallique comportant nées par rapport ? ur une table carrée en bois tonc . Le tond du tableau totalement noir laisse les objets les stars du tableau. Les matières sont parfaitement représentées. La rugosité des agrumes, la brillance du métal, la légèreté de la rose et des feuilles et fleurs d’oranger, ainsi que le côté mat de la tasse en terre cuite.
Dans cet espace minimaliste austere, l’ordlnaire devient extraordinaire et un sentiment de zénitude atteint le spectateur. Cette ambiance peut inviter au calme et à la prière, c’est pourquoi après les premières natures mortes, nous pouvons voir des objets du quotidien qui apparaissent dans des ableaux religieux aux côtés de personnages bibliques. Les couleurs chaudes donnent du volume volume aux formes.
Au niveau de la symbolique, les fleurs d’orangers, la rose, la rondeur des choses apportent un côté très féminin et nobles en rapport peut être avec la virginité des objets. Francisco Zurbaran aime les objets du quotidien et l’esthétique des choses. C’est pourquoi il est appelé « le peintre des choses Malgré qu’il soit présent dans la période baroque, il n’adhère pas à ce mouvement et peint des scènes hors du temps sans rapport avec la politique ou l’histoire du moment.
Il est appelé également le Caravage espagnol car il rappelle le geste du Caravage comme le montre cette toile « corbeille de fruits » de Michelangelo Merisi da Caravaggio • Document 2 : Le bocal d’olives —Jean-Baptiste Siméon Chardin « c’est que ces olives sont vraiment séparées de l’œil par l’eau dans laquelle elles nagent, c’est qu’il n’y a qu’à prendre ces biscuits et les manger, cette bigarade l’ouvrir et la presser, ce verre de Vln et le boire, ces fruits et les peler, ce pâté et y mettre le couteau.
Cest celui-ci qui entend liharmonie des couleurs et des reflets. O Chardin ! Ce n’est pas du blanc, du ouge, du noir que tu broies surta palette : c’est la substance même des objets, c’est l’air et la lumière que tu prends à la pointe de ton pinceau et que tu attaches sur la toile. Approchez-vous, tout se brouille, s’aplatit et ; éloignez-vous, tout se crée et se reproduit. » Diderot Nous pouvons voir sur cette toile que l’auteur place de la nourriture simple. Un pâté PAG » 1 Diderot nourriture simple.
Un pâté prêt à être dégusté disposé sur une planche à découper avec un couteau placé à côté, des verres à vin (l’un plein et l’autre presque vide), un agrume (peut être une orange), une assiette contenant des fruits frais pommes et poires) un gâteau entamé, un bocal transparent fermé en forme de bouteille contenant des olives vertes baignant dans un liquide de conservation (de l’eau ou du vinaigre) et pour finir une soupière en porcelaine. Le tout est déposé sur une table en bois assez epaisse.
Le peintre auteur de cette composition nous montre avec les fruits frais (symbole du paradis) que le bonheur est à portée de main. La composition est essentiellement faite avec de la nourriture simple mais qui donne envie. Le vin en petite quantité pour montrer que nous n’avons nul besoin d’exagération pour obtenir le plaisir de la fête. Le fait d’avoir 2 coupes montre également le partage et la coupe de la vie. Le pâté apporte le côté gourmand et campagnard prêt à être dégusté.
Les poires fraîches montre que les plaisirs de la vie sont parfois les plus simples. La pomme, symbole du péché (Adam et Eve) placé au premier plan, démontre peut être qu’il faut faire attention à la surconsommation inutile ou alors que derrière un plaisir éphémère se cache souvent une contrepartie. Le biscuit entamé invite à la table et donne de la perspective étant donné sa forme allongée. es olives véhiculent un symbole PAGF30F11 onne de la perspective étant donné sa forme allongée.
Les olives véhiculent un symbole de paix et d’éternité selon les époques, il est donc difficile de savoir réellement le sens recherché, mais nous pouvons tout de même constater que le fait que ces olives soient conservees, elles peuvent montrer que le bonheur simple peut et doit être conservé. Pour finir, la soupière apporte beaucoup de lumière, et le fait que cette dernière soit extrêmement détaillée montre aussi la joie du partage, comme lorsque nous mettons les petits plats dans les grands.
Tous ces éléments sont disposés sur une table en bois composée de lanches épaisses ce qui montre que nous n’avons pas besoin de luxe pour partager et être heureux. Ce tableau est donc une invitation au partage et aux plaisirs simples de la vie. Tout sur cette table est éphémère, il faut donc profiter de chaque instant que la vie nous donne, et la coupe presque vide nous montre qu’il est bientôt trop tard mais qu’il reste tout de même du bon temps à partager. L’arrière- plan sombre amène le regard sur cette table illuminée par la gauche.
L’ombre et la lumière met en scène le tableau ainsi que les tons chauds choisis. Aucune nature morte n’est dépourvue de sens. Jean-Baptiste Siméon Chardin nous le prouve dans ce tableau. A première vue ce ne sont que des objets sur une table mais en cherchant nous voyons bien que rien n’est laissé au hasard. L’auteur montre son art à travers la plus basse catégorie dans la peinture qui est encore hiérarc PAGFd0F11 L’auteur montre son art à travers la plus basse catégorie dans la peinture qui est encore hiérarchisée à l’époque. Le peintre s’attache moins aux détails et privilégie le rendu de l’ensemble.
Document 3 : Vanité – Philippe de Champaigne Sans hésitation, ce tableau est un tableau du genre Vanité du mouvement baroque. C’est un genre articuler de nature morte où les richesses de la nature cotoient la mort. Méditation sur la destinée humaine, ce genre de tableau attire l’attention sur la fragilité humaine face à l’inéluctabilité de la mort. Ce tableau est très linéaire. L’œil est attiré vers le centre du tableau grâce à la perspective du support. Le centre comporte un crâne humain marron et noir symbolisant la mort et le néant. A la gauche du crâne se trouve un petit vase rempli d’eau comportant une tulipe.
La tulipe étant une fleur elle rappel sa fragilité, sa beauté et symbolise donc la vie humaine. La tulipe est un signe de richesse à l’époque urtout les tulipes « marbrées » puisqu’elle sont rares. La vie est donc un luxe, la vie est belle, la vie est rare, mais elle est aussi éphémère et fragile. Les pétales sont rouge et jaune, rouge pour la puissance, l’émotion , la vitalité, la vigueur ; le jaune pour la gloire et la sagesse mais aussi pour la trahison. Le sablier situé à droite du crâne rappel ce côté éphémère en symbolisant le temps qui s’écoule.
Le sablier est protogé dans une « cage » métallique avec les 3 couleurs primaires un peu passées. Ces 3 couleurs prlmalre s 1 » métallique avec les 3 couleurs primaires un peu passées. Ces 3 ouleurs primaires rappel le cercle chromatique et donc l’infinité du temps qui est enfermé et le cycle de la vie qui se répète à l’infini. Ces 3 objets sont disposés les un à côté des autres à une distance égale et bien centrés sur le support. La hauteur des 3 objets est la même. Cette rigueur montre une fois de plus le cycle de la vie et de la mort qui est inévitable.
Le support de ces 3 objets est apparemment une pierre, voir du marbre, ce qui rappel la froideur et la durabilité de ce cycle. Le fond du tableau est noir pour laisser ressortlr les objets qui sont le plus important dans le message de l’auteur. La lumière venant de la gauche illumine ce crâne. A première vue ce tableau est un symbole du cycle de la vie inévitable et de la mort, mais il est aussi un symbole d’espoir, puisque la vie est représentée comme étant belle, luxueuse mais éphémere. Il faut donc profiter de la vie et des moments qu’elles nous offrent ? chaque instant.
Ces tableaux de vanités ne sont donc pas forcément morbide ; comme le montre également le tableau « Vanité » de Nicolaes Van Veerendael ci-dessous : Document 4 : Nature morte à la tête de mouton — Francisco Goya Le tableau se compose de pièces bouchères d’un mouton. On y oit les côtes et la tête. Le tout posé peut être à même le sol. Le fond noir fait ressortir ce rouge et la tristesse évoqué par la tête du mouton. Rien dautre n’apparait sur cette toile. Le peintre souhaite cert 6 1 mouton. Rien d’autre n’apparait sur cette toile. Le peintre souhaite certainement que l’on s’attarde sur ce cadavre.
En se plongeant dans l’époque du peintre, nous pouvons nous apercevoir que ce tableau a été fait durant la guerre d’indépendance espagnole (1807 – 1814) parmis une série d’autres tableau comme la « nature morte à la dinde » : La mort est donc le seul sujet de ce tableau réaliste. Le fait que le corp du mouton apparait démentelé invoque également la douleur et la violence de la guerre. Document 5 . Nature morte, les grosses pommes – Paul Cézanne Ici nous pouvons voir que le sujet du tableau a peu d’importance. En effet les formes sont suggérées mais non détaillées.
Le peintre a voulu ici chercher un savant mélange entre les couleurs et les formes. C’est le propre des impressionnistes. Chercher à capter la lumière, à un instant donné et rapidement. Les couleurs sont posées directement sur la toile. Ce tableau se compose d’une assiette blanche contenant 4 pommes rouges, à la gauche de l’assiette 2 ommes vertes à même la table. Devant ces dernières se trouve un citron jaune et à l’extreme gauche du tableau une petite boite en fer surmontée d’une feuille d’arbre. Ce tableau utilise beaucoup de vert et de rouge sur un fond jaunâtre.
Le peintre cherche ici ? suggérer la forme avec un mélange savant des couleurs et non pas avec du dessin. Aucun tralt de perspective, les formes et les ombres se chargent elles-mêmes de donner du volu PAGF70F11 de perspective, les formes et les ombres se chargent elles-mêmes de donner du volume aux formes arrondies. Document 6 : campagne publicitaire de la collection automne- iver 2009/2010 Christian Louboutin Peter Lippmann Cette collection rappelle le style baroque de par son abondance, la surcharge, la démesure, le clinquant, l’abscence de fond.
Le thème de chaque photographies prend les objets les plus couteux et les plus raffinés. Dans la première photo • Le marbre, l’argenterie, les groseilles, le vin font références au luxe. La chaussure semble faire partie de l’argenterie et est de ce fait plus vu comme une chaussure mais comme un objet luxueux. 2 couleurs dominent, le rouge et les nuances de gris. La passion et la sobriété. La chaussure est donc un luxe ‘une élégance rare et rafinée. Dans la seconde photo : La chaussure et cette fois, melée avec des fruits exotiques.
De belles couleurs éclatantes entre la grenade ouverte qui rappelle le fruit du péché, les fruits jaunes, verts, rouges…. qui sont des fruits assez chers. Nous sommes donc de nouveau dans le luxe et la chaussure est un fruit que certaines personnes ne peuvent pas se payer mais que tout le monde ? envie de croquer. Dans la troisième photo • Les oiseaux sont les symboles de l’âme humaine. Ily en a 2 sur cette composition. Nous pouvons donc facilement penser à l’amo elle la rose roupe qui est PAGF B1