Mondialisation Et Sante

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Mondialisation et santé : Facteur de progrès ou incompatibilité ? – 3A4- Février 2014 – Sommaire l. La Maladie 3 Description du pays Description de la mal Il. Facteurs ayant fav L’échelle locale:4 Sni* to View de l’épidémie 4 L’échelle nationale : 4 L’échelle internationale :4 Ill.

Mayens de lutte contre l’épidémie engagés par les pouvoirs publics, instituts internationaux et ONG 5 L’importance de la médecine traditionnelle5 Moyens de lutte par les pouvolrs publics 5 Moyens de lutte par les ONG 6 Situation actuelle et préconisations 6 Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhées, ‘éruptions cutanées, d’insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes. Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération des leucocytes et des plaquettes, ainsi qu’une élévation des enzymes hépatiques.

Le virus Ébola est apparu pour la première fois en 1976 lors de deux flambées simultanées, à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo – RDC). Au Congo, le village atteint se situait près de la rivière Ébola, qui a donné son nom à la maladie. Le virus Ébola s’introduit dans la population humaine par contact ?troit avec le sang, les sécrétions, les organes ou les liquides biologiques d’animaux infectés.

En Afrique, l’infection a été constatée après la manipulation de chimpanzés, de gorilles, de chauves-souris frugivores, de singes, d’antilopes des bois et de porcs-épics infectés retrouvés morts ou malades dans la forêt tropicale. Ensuite, il se propage dans la communauté par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées. Les rites funéraires, au cours desquels les parents et mis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ébola.

Il peut y avoir une transmission par le sperme jusqu’à sept semaines après la guérison clinique. Il. Facteurs ayant favorisés le développement de l’épidémie Qu’il s’agisse de l’émergence du virus ou de sa diffusion au sein de la population, les facteurs favorisants le développement de l’épidémie sont présents à différentes échelles spatiales : de l’échelle locale des communa développement de l’épidémie sont présents à différentes échelles patiales : de l’échelle locale des communautés rurales jusqu’? l’échelle internationale des ONG et des grandes institutions.

L’échelle locale: Les modes de vie ancestraux favorisent le développement et la diffusion de l’épidémie. es hommes pratiquent majoritairement la chasse, l’orpaillage, la pêche et la cueillette. Les femmes, elles, s’occupent des plantations. Les hommes sont donc les premiers exposés au virus Ebola puisqu’ils peuvent ramener au village des animaux malades ou alors toucher des carcasses contaminées. C’est donc d’abord par leur mode de vie que les populations euvent être touchées par ce virus. L’échelle nationale : Le Gabon présente une population urbaine parmi les plus importantes d’Afrique Subsaharienne.

En effet, avec 83,6 % vivant en ville, la population se répartit sur une faible étendue du territoire national : entre Libreville, Lambarene et Port- Gentil. Depuis le début du siècle, on observe un très fort exode rural qui est souvent opéré de manière forcé. Les campagnes, particulierement forestières se dépeuplent au profit des grandes villes et des chefs-lieux. Cet exode rural est alors une cause importante de la diffusion du virus Ebola, qui se éveloppe essentiellement dans les régions rurales forestières.

L’urbanisation des populations rurales et en périphérie de ville s’organise autour de la piste et du fleuve en raison des politiques coloniales et post coloniales, forçant au regroupement des populations en vue de leur contrôle et de celui du territoire. Ces politiques ont alors fortement influencé l’organisation et le fonctionnement de l’espace qui densifie la population le long des routes. Cet le fonctionnement de l’espace qui densifie la population le long des routes.

Cette répartition de la population favorise la diffusion u virus dans la mesure où de campements de 2 à 3 familles, on passe à des villages de 300 à 500 habitants. L’échelle internationale Les forêts Gabonaises sont des espaces sur lesquels la pression augmente d’année en année puisque l’exploitation industrielle du bois se développe terriblement. Cette exploitation entraine une déforestation terrible ne profitant à la population que par la création d’emplois temporaires. La population ne retire presque aucuns bénéfices de la déforestation opérée par les industriels étrangers.

On constate également que l’émergence du virus Ebola apparait ? eu près au même moment que cette politique de déforestation. En effet, les populations chassent de plus en plus en zones reculées où sont concentrées de fortes densités d’espèces sensibles au virus. Le commerce de viande de brousse de forêts reculées participe au même instant à la diminution des espèces protégées de la région mais il induit surtout un risque pour les populations qul chassent, dépècent et vendent cette viande potentiellement contaminée par le virus et que l’on retrouve ensuite sur les marchés ruraux comme urbain.

Cest donc un enchainement de facteurs qui favorise l’émergence du virus Ebola u Gabon. publics, instituts internationaux et ONG L’importance de la médecine traditionnelle Au Gabon la médecine traditionnelle demeure un des fondements de la cohésion sociale. Ces guérisseurs dits « N’ganga » associent très sauvent le virus Ebola à une pathologie relevant du religieux ou en une. associent très souvent le virus Ebola à une pathologie relevant du religieux ou encore à l’infortune.

Le malade a donc recours à des pasteurs-solgnants qui forment une seconde classe de soignants. Les églises pentecôtistes, outre leurs lieux de prière, possèdent des cliniques où les malades sont ris en charge plusieurs jours. Les fidèles participent souvent aux soins des malades hébergés. Ce qui peut constituer une source de contamination lors d’une épidémie comme celle de 2001-2002. Moyens de lutte par les pouvoirs publics Localement, le système national de santé est dysfonctionnel.

Les médecins et agents de santé ne se rendent que rarement sur les lieux de leurs affectations, les structures sanitaires sont inexistantes ou dans un état de profond délabrement. De plus le pays manques cruellement de stocks de médicaments, puisque ceux qui sont envoyés par les offices nationaux pharmaceutiques ‘arrivent que rarement à destination. L’acces au soin est dont relatif au Gabon, du fait aussi que l’offre privée de médicaments et d’accès au soin est très limitée.

Le gouvernement du Gabon essai d’instaurer des cases de santé cependant, face à leur inefficacité, les populations se tournent vers la médecine traditionnelle ou encore vers la médecine confessionnelle émergente des pasteurs-soignants. Moyens de lutte par les ONG L’émergence du virus Ebola au Gabon a permis à différentes ONG telles que : la Croix Rouge, l’OMS, mais également la Wlldllfe Conservation Society et la World Wildlife Fondation, de mettre en lace de nombreuses campagnes de prévention au sein du pays.

Les messages de prévention destinés à informer les populations des risques du virus ont d un enjeu de santé publi informer les populations des risques du virus ont donc constitué un enjeu de santé publique. Cependant les messages se sont souvent retrouvés inadaptés aux populations, rendant ainsi les campagnes de préventions Inutiles. (Par exemple le slogan Ebola! Ne touchons jamais, ne manipulons jamais les animaux trouvés morts en forêt» remettait totalement en cause les pratiques culturelles de la chasse). De plus les méthodes de oins proposés étaient, elles aussi, incomptables avec la culture locale.

Aujourd’hui des mesures de protection drastiques sont donc aujourd’hui imposées aux soignants pour leur sécurité et pour endiguer l’épidémie. Le personnel solgnant a reçu une formation concernant les mesures de précautions, la transmission de la maladie et les mesures d’hygiènes. L’OMS a aussi constitué une commission technique qui se réunit quotidiennement pour analyser la situation et établir un bulletin journalier de surveillance. Le but de cette commission est d’identifier les sujets porteurs et de les isoler afin d’endiguer ‘épidémie.

Situation actuelle et préconisations A l’heure actuelle au Gabon, cette crise sanitaire et l’intervention médicale humanitaire aggravent alors la crise sociale. Les barrières physiques (habillement hyper-sécurisé des intervenants), l’importation de connaissances et de modes de communication extérieurs à cette culture aboutissent à des violences transculturelles fortes pour les populations touchées. De plus cette crise sanitaire semble incompréhensible pour les populations qui se trouvent en face d’équipes médicales venues les « aider’ mais ne possédant aucun « remède ».