Mondialisation

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La monopolisation induirait une occultation. En effet, les pays en retard font rapidement le choix, lorsque leurs revenus le permettent, de ‘occidentalisation, repoussant ainsi leurs singularités culturelles. Dans ce contexte, la monopolisation culturelle participe à la fois à un rapprochement entre les peuples, une atténuation des écarts de développement au prix d’une perte d’identité culturelle, mais aussi à renforcer les inégalités de développement entre les pays au prix d’un maintien de leurs identités culturelles.

Source : (sous la direction de)déniée fleuret, Sociologie : analyses contemporaines, faucher, 2006 Document 3 Il est possible de distinguer trois types de produits mondiaux. Les premiers correspondent aux produits atteindrais et anonymes qui ont perdu tout réfèrent culturel : c’est la pizza par exemple, dont on oublie presque les origines italiennes. La deuxième catégorie englobe les produits standardisés mais caractérisés par un imaginaire très fort. Le cas typique est celui du cacao-Cola, porteur d’un idéal américain, particulièrement valorisé par les pays du Sud.

Ces produits se vendent car ils ont un fort pouvoir sécurisant. Enfin, la troisième famille de produits mondiaux rassemble des produits non standardisés mais clairement identifiés à une culture précise. Ainsi, les cuisines albanaise u française séduisent tous les pp aise tout en conservant un certain cachet. Ces par désir de découvrir le reste du monde que l’on goûte à ce type de produit. Certains produits de terroir, dits de résistance comme le Roquefort, peuvent ainsi faire l’objet de ce type de consommation.

Il s’agit d’une consommation ethnique, très faire l’objet de ce type de consommation. AI s’agit d’une consommation ethnique, très impliquant, car on veut découvrir la culture dont est issu ce produit. C’est alors un enrichissement, une diversité et non une réduction. Source :Robert Rochefort, Les cultures locales survivent à la démonstration de la consommation, ni Le petit économiste illustré, boréal, 2002 Document 4 Un ethnologue qui séjourne deux ans dans une ville africaine aura un point de vue local sur la monopolisation des flux culturels.

Au lieu de se situer du côté de l’offre ou de l’émission de culture mondialiser, il se situera du côté de la réception localisée. Ce qu’il constatera, sur le terrain, c’est une situation beaucoup plus complexe et contrastée que celle qu’on pourrait prédire à partir de l’offre mondialiser. Le point de vue global sur la monopolisation de la culture isole les produits culturels de leur contexte, es agrège par catégories et en quantifie la production et la distribution à l’échelle de la planète. Il est mal armé pour saisir la manière dont ces produits culturels sont reçus, domestiques, réapprises.

Source :Jean Pierre renier, La monopolisation de la culture, La Découverte, collection Repères, 2002 Corrigé implantations d’hypermarchés Carrefour ont été multipliées par 1,254 de 1999 à 2006 [pic]. 3. Si la monopolisation des produits se traduit par la conception, la production et la diffusion de produits l’échelle planétaire, très souvent, on entend par initialisation la diffusion de produits représentatifs de la culture occidentale et plus particulièrement de la culture américaine, tels que cacao-Cola, dessine, Nice, etc.. Ta du mode de vie qui lui est associé, celui correspondant à la société de consommation de masse. Le résultat très souvent dénoncé de ce processus serait l’occultation, ce qui peut se définir de deux manières. Au sens large, il s’agit d’un processus lié aux contacts prolongés entre groupes de cultures différentes. Dans un sens plus strict et plus répandu, il s’agit des changements subits par la culture d’origine sous l’influence de l’autre culture. Dans l’acception large, le rapport des cultures est équilibré alors que la domination correspond au second cas. 4.

L’idée défendue ici est que le mouvement qui peut être initié par la monopolisation est double. En premier lieu, la monopolisation est présentée comme une facette du processus de développement induisant l’adoption de la culture occidentale. Une telle représentation associant développement et occidentalisation reste empreinte d’un certain dénicotiniser. En second lieu, la diffusion de la culture occidentale peut générer une résistance et une contre-occultation de réaction impliquant une relecture décale des traits culturels originels, se traduisant par le fondamentales, le nationalisme… . Comme l’indique R. Rochefort, il n’ a pas une réponse systématique à cette question, ce que montrent R. Rochefort, il n’ a pas une réponse systématique à cette question, ce que montrent les trois situations décrites. Pour certains produits, la monopolisation semble en effet se traduire par une perte de spécificité culturelle ; ces produits sont ici qualifiés de standardisés et d’anonymes et leur consommation n’implique plus aucune dimension ostentatoire ou symbolique. D’autres produits standardisés ont conservé une image forte, emblématique de leur pays d’origine.

Leur consommation reste le symbole d’un accès plus ou moins partiel au mode de vie du pays exportateur, le cas le plus emblématique étant le mode de vie américain. Toutefois, un même produit n’ pas le même prestige selon les pays, le critère de variation essentiel étant largement lié au pouvoir d’achat local. Enfin, la diffusion mondiale de certains produits peut s’accorder avec le maintien de leurs traits culturels origine nuls ; cela peut même en constituer la principale source d’attractive. 6.

La tendance à l’homogénéisation culturelle n’ pas anéanti les cultures locales pour plusieurs raisons. D’une part, parce que le modèle culturel importé peut être réinsérèrent par le groupe qui e reçoit et va alors le combiner à son modèle culturel initial ; on parle à ce propos de syncrétisme. D’autre part, parce que l’émission d’une culture mondialiser peut générer une réaction de rejet pouvant se traduire au contraire par une résurgence identifier, en quelque sorte une résistance culturelle ou contre-culturelle à l’image du nationalisme ou du régionalisme.

Introduction continent américain par cohéritiers colombe, les distances ‘échelle de la planète n’ont cessé de se réduire… Depuis la Révolution industrielle, cette tendance à l’interpénétration croissante des nations s’est accentuée… ». En filigrane de cette citation de F. Toulon, on trouve le processus de monopolisation. Très souvent, on entend par monopolisation la diffusion de produits représentatifs de la culture occidentale et plus particulièrement de la culture société de consommation de masse.

L’incidence culturelle de ce phénomène conduit à deux lectures opposées, d’une part celle de l’uniformisation culturelle à travers le recousues d’occultation entendu ici au sens strict et d’autre part celle de la persistance d’une différenciation culturelle. Nous verrons donc que même si la monopolisation peut favoriser l’uniformisation culturelle, elle peut aussi aller de pair avec le maintien ou même le renforcement des spécificités culturelles. La. Même si la monopolisation peut favoriser l’uniformisation culturelle… 1. La monopolisation conduit à une intensification des échanges culturels… Questions 3 et I) a) Les réactions face à la monopolisation des échanges sont nombreuses… Si les motivations économiques de ce processus sont assez argument admises, la monopolisation étant souvent synonyme de diffusion du mode de croissance et de conséquences de la monopolisation en terme d’occultation. Au sens large, il s’agit d’un processus issu des contacts prolongés entre des groupes sociaux de cultures différentes, alors que dans un sens plus strict et plus répandu, il s’agit des changements subits par la culture d’origine sous l’influence d’une autre culture.

Dans l’acception large, le rapport des cultures est équilibré alors que la domination correspond au second cas. La question du rapport conflictuel des cultures est ancienne. Pour certains auteurs, à l’instar de K. Mare, il ne faut pas voir dans le rapport culture dominante, culture dominée, un rapport hiérarchique des cultures mais simplement un rapport de puissance des sociétés poreuses de ces différents modèles culturels. Dans certains cas, cet affrontement peut se faire entre des sociétés puissantes, chacune étant alors certaine de la force et de la légitimité de son modèle.

Pour d’autres, selon une logique évolutionniste, l’occultation ne peut conduire qu’ la domination du modèle culturel le plus avancé. Bu) dans un contexte d’intensification des contacts intellectuelle La monopolisation de la culture est représentée par la circulation des produits standardisés sur l’ensemble de la planète. Par ces flux d’échanges commerciaux, qui peuvent être des marchandises mais aussi le cinéma, la musique ou les programmes télévisuels, se diffusent des normes et des valeurs occidentales comme la société de consommation de masse, la démocratie ou encore l’individualisme.

Selon cette logique, le monde ne deviendrait à terme qu’un vaste marché et cette tendance aurait un caractère inéluctable. L’économie de marché et sa logique sociétaire aurait un caractère inéluctable. L’économie de marché et sa logique sociétaire se diffusent. Aujourd’hui les grandes marques et les distributeurs sont les mêmes partout. Il est désormais possible dans des dizaines de pays de consommer la même boisson gazeuse en écoutant le même tube planétaire, le tout acheté dans la même enseigne commerciale.

Par exemple, en aise sur la période 1999-2006, le nombre d’implantations d’hypermarchés Carrefour a augmenté de 1 56,1 %, et également de 88 % sur l’ensemble du continent américain. 2. Et à la diffusion du modèle occidental (questions 2, 4 et 5) a) Une monopolisation culturelle perçue comme une interprété du développement La réussite, en terme de croissance, des NIPPE incite de nombreux pays à rechercher une même voie de développement, construite à partir du modèle de développement occidental. L’occultation peut alors constituer un préalable incontrôlable.