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Napoléon Il Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (décembre 2011). Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l’article). Napoléon Il.

Titre Empereur des França 22 juin 1815- 7 juille (15 jours) Prédécesseur Napoléon Ier Successeur or27 81 Sni* to View Louis XVIII (roi de France) Héritier du trône impérial français 20 mars 1811 -22 juin 1815 4 ans, 4 mois et 2 jours) prédécesseur Premier héritier Louis•Napoléon Bonaparte Biographie Titre complet Prince impérial Roi de Rome Duc de Reichstadt juillet 1832 au palais de Schônbrunn, à Vienne. Il était le fils et l’héritier de Napoléon Ier, empereur des Français, et de sa seconde épouse, Marie-Louise d’Autriche. ?vincé par le Sénat en avril 1814 à la suite de la prise de paris par les armées coalisées et l’abdication de son père, il fut pourtant reconnu empereur par les Assemblées, régnant sous le nom de Napoléon Il, du 22 juin au 7 juillet 1815 (il est alors âgé de 4 ans) ors de la seconde abdication de Napoléon Ier en 1815. Son surnom de l’Aiglon lui a été attribué à titre posthume et a été popularisé par la pièce de théâtre d’Edmond Rostand L’Aiglon, le rôle-titre étant créé le 15 mars 1900 par la tragédienne Sarah Bernhardt.

Sommaire 1 Roi de Rome, prince impérial et héritier de l’Empire français (1811-1814) 1. 1 Naissance 1. 2 Maison I . 3 Titre 1. 4 Demeures 1. 5 Éducation 1. 6 L’enfant tardif d’un « météore » 2 Prince disputé par la France et l’Autriche (1814-1815) 2. 1 Prince de Parme (1814) 2. 2 Prince impérial et Empereur des Français (1815) Prince français en exil à la cour d’Autriche (1815-1832) 3. 1 Duc de Reichstadt 3. 1. 1 Entourage du duc de Reichstadt 3. 1. 2 Instruction du duc de Reichstadt 3. 1. Début de carrière militaire du duc de Reichstadt 3. 1. 4 Enjeux politiques du duc de Reichstadt 3. 1. 5 Mort 4 Souvenir de l’Aiglon 5 Ordres et décorations 6 Armoiries 7 Galerie 7. 1 ROI de Rome impérial et héritier de l’Empire français (1811-1814) Naissance Le Roi de Rome par Pierre-Paul Prud’hon. Le 20 mars 181 1, les vœux de Napoléon sont comblés : Marie- Louise d’Autriche le rend père d’un héritier qu’il a tant désiré, car ‘est pour l’obtenir qu’il a divorcé de Joséphine de Beauharnais.

Après l’accouchement difficile de Marie-Louise d’Autriche, sa naissance est annoncée par cent un coups de canon dans Paris, comme convenu dans le cas de la naissance d’un garçon (et seulement 21 s’il s’était agi d’une fille)l . Son acte de naissance figurant dans un registre spécial indique « Sa Majesté l’Empereur et Roi nous a déclaré que son intention était que le roi de Rome reçût les prénoms de Napoléon, François, Joseph, Charles. ? Napoléon était le prénom de son père, François celui de son grand-père maternel et Charles celui de son grand- ère paternel ; quant à Joseph, il peut évoquer Joseph Bonaparte qui fut le parrain de l’enfant avec le grand-duc de Würtzburg2. Les prénoms de François, Joseph et Charles sont communs au répertoire anthroponymique des deux familles Bonaparte et Habsbourg-Lorraine. Médaille gravée par Andrieu pour commémorer la naissance du Roi de Rome. Revers de cette médaille à l’effigie de l’enfant.

Le fils de l’empereur Napoléon Ier est aussi, par sa mère, l’arrière- petit-neveu de Marie-Antoinette et de Louis XVI. Marle-Louise avait en effet pour grand-mère maternelle la reine Marie-Caroline ‘Autriche, sœur de la reine Marie-Antoinette, reine consort de Naples et épouse d’un prince de Bourbon d’Espagne, descendant de Philippe V, petit-fils de Louis XIV3 et pour gran PAGF d’un prince de Bourbon d’Espagne, descendant de Philippe V, petit-fils de Louis XIV3, et pour grand-père paternel Léopold II, frère de la reine Marie-Antoinette.

Malson La maison du Roi de Rome avait été organisée avant sa naissance. Le choix de la gouvernante se porta, le 22 octobre 1810, sur Louise Charlotte Le Tellier de Louvois-Courtanvaux de Montmirail, qui avait épousé en 1780 le baron puis comte de Montesquiou- Fezensac. Dans le but de préparer le décret et le brevet de nomination de la comtesse de Montesquiou comme gouvernante des Enfants de France, on reprit les lettres patentes du 9 avril 1722 nommant Anne Julie Adélaide de Melun, princesse de Soubise, gouvernante des Enfants et petits-Enfants de France.

La comtesse de Montesquiou gouvernera la Maison constituée de sous gouvernantes, berceuses, nourrices, garçons et filles de garde-robes, écuyers, huissiers, maîtres d’hôtels4… Le roi de Rome par le baron Gérard. La Constitution du 28 floréal an XII (18 mai 1804) octroie le titre de « prince impérial » au fils ainé de l’Empereur et celui de ? prince français » aux autres princes dynastes.

Le jeune prince reçoit, dès sa naissance, le titre de roi de Rome en vertu de l’article 7 du sénatus-consulte du 17 février 1810 dont le titre premier était intitulé « de la réunion des États de Rome ? l’Empire ». Ce titre rappelait au pape Pie VII que Rome n’était plus que le chef-lieu de l’un des 130 départements français.

L’article 10 du sénatus-consulte prévoyait que les empereurs des Français, après avoir été couronnés à Notre-Dame de Paris, le seraient également dans Saint-Pierre de Rome, « av avoir été couronnés à Notre-Dame de Paris, le seraient également ans Saint-Pierre de Rome, « avant la dixième année de leur règne », ce qui peut laisser entendre que l’Empereur prévoyait peut-être pour lui-même une telle cérémonie par analogie avec le couronnement de Charlemagne en 800, cérémonie à laquelle il aurait pu associer son fils5.

L’Empereur avait envisagé de faire couronner son fils roi de Rome par le pape mais la dégradation des relations avec ce dernier et la chute de l’Empire français empêchèrent la réalisation de ce projet. Napoléon Ier décida de donner la plus grande solennité au baptême de son fils dont le cérémonial fut repris de celui yant servi pour le baptême de Louis Joseph, premier Dauphin de France de Lous XVI. Le baptême a lieu le 9 juin 1811 à la cathédrale Notre-Dame de Paris6.

Il n’est pas étonnant qu’ait pu paraître en 1811 un ouvrage intitulé : Recherches sur le couronnement des fils aînés des rois, héritiers du trône français et la prestation de fidélité du vivant de leur père7. Le titre de roi de Rome impliquait en outre que l’on s’adressât ? l’enfant en l’appelant Sire ou Votre Majesté. En outre, Napoléon captait ainsi l’héritage du Saint-Empire romain germanique : en effet, les Électeurs avaient la possibilité de ésigner un successeur du vivant de l’empereur et cet héritier recevait le titre de roi des Romains.

Napoléon a décidé de donner à Rome le statut officiel de seconde ville de l’Empire français et elle apparaît comme telle sur la médaille des gonnes villes de l’Empire8. Le titre de roi de Rome permit aux artistes d’associer dans leurs œuvres le fils de Napoléo PAGF s OF œuvres le fils de Napoléon Ier à la Ville éternelle et à tout ce que le nom de cette dernière avait comme charge symbolique, historique et poétique.

Ainsi, le peintre Innocent Louis Goubaud représente le jeune prince, couché dans son berceau, jetant un egard sur Rome ; c’est au Capitole que l’artiste Joseph Odevaere situe l’enfant ; Joseph Antoine Romagnesi réalisa une sculpture Minepu’e protégeant l’enfance de S. M. le roi de Rome où la déesse protectrice de Rome couvre l’enfant qui s’appuie sur la Louve de son bouclier. Une médaille gravée par Thomas Mercandetti représente l’enfant assis sur les genoux de la déesse Rome, tenant dans sa main droite la main de justice, avec à ses pieds la louve et les jumeaux Romulus et Remus9. ne des réalisations les plus spectaculaires mettant en scène la naissance du Roi de Rome et ayant pour référence la Ville éternelle est la commande assée en septembre 1811 par le Sénat pour l’ameublement de la grande salle du premier étage du palais du Luxembourg : furent commandés les sièges, les couvertures à velours peint représentant des vues de la ville et huit grands panneaux de tentures ; sept des panneaux représentent les sites les plus prestigieux de la ville 10.

Demeures Aux Tuileries, le Roi de Rome habitait au rez-de-chaussée, de la façade est de l’aile sud du Palais, une suite d’enfilade de dix pièces. À Compiègne, il vécut dans l’ancienne aile de la Reine. À l’Élysée, il vécut dans les combles de l’hôtel d’Évreux. Napoléon Ier souhaitait bâtir pour son fils un immense palais sur la colline de Chaillot : OF d’Évreux. la colline de Chaillot : le palais du Roi de Rome, appelé à devenir le foyer d’une cité impériale administrative et militaire.

C’est en février 1811 que Napoléon Ier décida la construction de cet édifice et qu’il décida de baptiser palais du Roi de Rome dès avant la naissance de son fils. À Rambouillet, Napoléon Ier souhaitant disposer pour son fils d’un petit palais attenant à sa résidence du château de Rambouillet fit transformer l’ancien Hôtel du Gouverneur de Rambouillet, construit entre 1784 et 1785 sur ordre de Louis WI par l’architecte Jacques-Jean Thévenin et le peintre Hubert Robert.

C’est l’architecte Auguste Famin, Grand prlX de Rome, qui se chargea des travaux. Ce petit palais, dont le Roi de Rome pouvait disposer dans l’attente de la construction de l’immense et grandiose palais de la colline de Chaillot, reçu, à la suite des préparatifs de la campagne de Russie et des ressources de l’État diminuant, le titre de palais du Roi de Rome le 2 mars 1812 comme l’atteste le livre des attachements servant contrôle aux travaux faits sous les ordres de Famin.

Le projet de Chaillot n’ayant jamais vu le jour, victime des prémisses, puis de la chute de l’Empire, il est le seul édlfice survivant de ce qul fut le rêve de « Empereur pour son fils glorifiél 1,12, 13. Éducation L’aiglon représenté en petit jardinier. Huile sur toile de Carl von Sales (1797-1870) exposée dans le salon Napoléon au château de Schbnbrunn.

Soucieuse de former dès son plus jeune âge le roi de Rome à la lecture, Mme de Montesquiou, surnommée « maman Qui dès son plus jeune âge le roi de Rame à la lecture, Mme de Montesquiou, surnommée « maman Quiou » par l’enfant, ouhaita débuter au plus tôt l’apprentissage de la lecture ; elle fit appel à la méthode mise au pont par Mme de Genlis pour l’éducation des enfants du duc de Chartres. Proche de la méthode syllabique, elle la complétait en associant une image à un son14. Par ailleurs, on chercha à développer chez le jeune prince le goût de la lecture et on lui constitua donc une bibliothèque.

Quelques mois après sa naissance, le Roi de Rome était abonné à plusieurs journaux comme Le Moniteur, Le Journal de l’Empire, La Gazette de France. De nombreux ouvrages sont commandés pour lui onner une solide éducation religieuse, morale, historique et militaire. On peut citer notamment les Anecdotes chrétiennes, les Anecdotes militaires, les Figures de la Bible, les Fastes de la Nation française et des puissances alliées, les vues des ports de mer de France, le Dictionnaire historique des Grands Hommes.

Du fait de l’importance de l’armée sous le Premier Empire et afin de faire naitre chez le roi de Rome le goût des choses militaires, Mme de Montesquiou lui offrit pour son premier anniversaire « un cavalier lancier polonais roulant et mouvant » et on le forma à l’uniformologie très jeunel 5. Mme de Montesquiou tenait néanmoins à diversifier l’éducation de Ihéritier de l’Empire français : elle lui fit donc livrer, dès décembre 1811, « un piano à trois octaves, boîte en acajou et touches en ivoire ».

L’enfant tardif d’un « météore » Rétrospectivement, on peut évaluer que Napoléon et son fils ont eu très peu de temps à v BOF « météore » Rétrospectivement, on peut évaluer que Napoléon et son fils ont eu très peu de temps à vivre en commun : la dernière fois que l’Empereur vit son fils — ainsi que son épouse — fut le 24 janvier 18141 6, les embrassant avant d’engager la campagne e France. Ce furent donc des rapports brefs entre un père accaparé par la guerre et un très jeune enfant.

Sur cette période de deux ans, dix mois et quatre jours (de la naissance de l’enfant jusqu’à la séparation définitive), il y eut cinq périodes communes possibles : 20 mars 1811 – 22 mai 1811 : entre la naissance et le départ du voyage de l’Empereur et l’Impératrice à Cherbourg ; 1 – 18 septembre 1811 : entre le retour de Cherbourg 04 juin 181 et le départ du voyage de l’Empereur et l’Impératrice en Belgique et en Hollande ; 11 novembre 1811 – 8 mai 1812 : entre le retour de Hollande et le épart de Napoléon pour la Campagne de Russie ; 19 décembre 1812 – 14 avril 1813 : entre le retour de Russie et le départ de Napoléon pour la Campagne d’Allemagne ; IO novembre 1813 – 24 janvier 1814 : entre le retour d’Allemagne et le départ de Napoléon pour la Campagne de France.

Cumulées, ces cinq brèves périodes représentent seulement un an, cinq mois et vingt-deux jours, soit la moitié du temps de mars 1811 à janvier 1814. L’enfant nia commencé à savoir parler qu’? l’époque de la Campagne de Russie17 et Napoléon n’a donc eu que des rapports de jeux simples avec son fils. Cette brève relation a été traitée dans les mémoires des témoins et les artistes sous une forme qui semble trancher avec les principes en vigueur jusqu’alors : c’est généralement la semble trancher avec les principes en vigueur jusqu’alors : c’est généralement la représentation d’un père plutôt aimant et attentionné pour un garçonnet, qui se voit investi d’un enjeu dynastique et politique important.

En France, la memoire de cette brève période française du Roi de Rome fit l’objet d’ouvrages historiques et pour enfants, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, lors de la période de retour en grâce de ’empereur dans la pensée académique officielle18. Cette image joue en contraste des dynasties européennes historiquement installées, qui n’offraient pas d’exemples de relations père-enfant affectueux, surtout s’agissant d’un petit enfant, selon la tradition d’éducation aristocratique. prlnce disputé par la France et l’Autriche (1814-1815) Prince de Parme (1814) Après la campagne de France et la prise de paris, Marie-Louise et son fils résidèrent à Rambouillet puis à Blois et Napoléon ? Fontainebleau19.

Le 4 avril 1814, Napoléon rédige un acte d’abdication conditionnelle, réservant les droits de son fils. Le 6 avril 1814, Napoléon doit finalement renoncer à la couronne pour lui et sa descendance, le Sénat refusant de conserver le régime impérial au profit d’une restauration des Bourbons. Le jeune Napoléon ne devient donc pas empereur en avril 1814, entre l’abdication conditionnelle du 4 avril 1814 et l’abdication sans condition du 6 avril 1814. Napoléon fit ses adieux à ses troupes le 20 avril 1814 ? Fontainebleau et partit pour l’île d’Elbe, refusant que sa femme et son fils le rejoignent19. Un convoi emmenant Marie-Louise et son fils à Vienne partit le 23 avril 1814. par le t