Module 1 Objet

essay B

Microéconomie Malik Hadj Module 1 : objet de la science économique introduction MODULE 1 : OBJET DE LA SCIENCE ECONOMIQUE LEÇON 1. : LA PROBLÉMATIQUE ÉCONOMIQUE 1- LA NECESSITE DU or27 Sni* to View 2- LES TROIS TYPES DE REGULATION 51- LA REGULATION MARCHANDE 52- LA REGULATION NON MARCHANDE 53- LA RÉGULATION HORS MARCHE OBSERVONS QU’IL EXISTE DEUX NIVEAUX 19 2- CHANGEMENT ECONOMIQUE ET GESTION DU CHANGEMEN LEÇON : DEFINI IONS DE LA SCIENCE ECONOMIQUE 21 1- LA DEFINITION DE SAMUELSON 2- LA DÉFINITION DE MALINVAUD 3- LA DEFINITION DE STIGLITZ 4- LA DEFINITION DE KRUGMAN 22 – LA DEFINITION DU RAPPORT BRUNDTLAND 2/25 Malik Hadi questions auxquelles nous devons répondre sont Que produire ? Comment produire ?

Pour qui produire ? Qui produit ? Deux logiques se confrontent, une logique de l’offre, caractérisée par la rareté des moyens a mettre en œuvre, une logique de la demande, caractérisée par le fait que les besoins à satisfaire sont sans limites. Cette confrontation débouche sur la nécessité d’une régulation. J. E. Stiglitz, Principes d’économie moderne, De Boeck Université 2000, p. 12 3/25 PAGF publics et autres organisations sociales que nous ppellerons régulation non marchande. Ces choix fixent le cadre ? l’intérieur duquel fonctionneront les marchés (politlque de la concurrence).

Ils pallient les défaillances du marché dans certains cas (services collectifs, tutélaires, investissements ? fort rendement d’échelle, externalités). Ils permettent plus de justice sociale grâce à la redistribution des revenus et à la production de services non marchands (c’est à dire gratuits pour le consommateur) financés collectivement par l’impôt. 53- LA REGULATION HORS MARCHE Les choix faits par les individus dans leurs relations sociales que ous dénommerons régulation hors marché. 5/25 LEÇON 1. : LES NOTIONS LIÉES A L’OFFRE Présenter l’offre suppose de définir les concepts de ressources limitées, de biens économiques, de production et de niveau d’analyse, microéconomque et macroéconomique. 1- LES RESSOURCES SONT LIMITEES Les ressources utilisables pour roduire existent en quantité limitée à court terme. l’activité de production, cela comprend le capital physique (les machines, les équipements, et les consommations intermédiaires nécessaires à la production. – Au sens strict, il s’agit du capital physique.

Le travail : c’est le temps de travail des hommes et des femmes qui sont désireux de participer à l’activité de production en échange d’une rémunération. Ces hommes et ces femmes sont plus ou moins formés, travail qualifié (TQ), travail non qualifié (TNQ), et ils sont plus ou moins mobiles sur le plan géographique et sur le plan de la spécialisation. Les ressources naturelles : ce sont les dotations initiales en ressources Issues du milieu naturelle : eau, terres, climat, pétrole, matières premières autres, . Ces ressources sont données, elles ne sont pas produites. – LA LIMITATION DES RESSOURCES Elles sont limitées par la nature, par les lois techniques de la production et de la formation, par les choix faits dans le passé concernant la préservation des ressources naturelles ou les choix d’investissement et de production. Les ressources naturelles posent un double problème : d’une part elles se raréfient du fait de la croissance démographique et du fait du développement des pays et d’autre part les mécani PAGF s OF science économique 2- LA NOTION DE BIENS ECONOMIQUES Le bien économique possède simultanément deux caractéristiques : Il est utile : c. ?. d. apte à satisfaire un besoin de production ou de consommation. Il est rare : c. à. d. qu’à court terme toute la demande ne peut pas être totalement satisfaite. Pour la théorie néoclassique standard, l’utilité et la rareté sont des données objectives préalables à Péchange. Un bien a de la valeur et s’échange parce qu’il est utile et rare. « Le consommateur néoclassique sait avec certitude ce qu’il veut et sa maîtrise est telle que les autres sont sans influence sur ses choix. » 2 Les chaix faits par un individu ne sont pas influencés par les choix aits par les autres individus.

La rareté est une conception objective telle que pourrait la penser un planificateur. Ce sont ces définitions objectives de l’utilité et de la rareté qui permettent d’étudier l’économie de manière indépendante du social. 3- LA NOTION DE FONCTION DE PRODUCTION La production de biens économi ues ermet de lutter contre la rareté. PAGF OF engrais, peu de travail et de la terre que Fon épuise par l’intensité de la production ou utiliser peu de capital mais beaucoup de travail tout en économisant la terre. Donc, outre le choix des biens à produire, il faudra choisir les ombinaisons productives utilisées pour produire ces biens.

Les économistes ont l’habitude d’écrire cela sous la forme d’une équation mathématique : f (K, T, RN), la production d’une quantité de bien(x) est fonction du volume de capital, de travail et de ressources naturelles utilisées. Orléan, L’empire de la valeur, Refonder l’économie, La couleur des idées, Seuil, 2011. 7/25 La production peut s’analyser selon quatre périodes : En économie, la production se définie de manière logique et non chronologique. La logique repose sur la possibilité de faire varier les facteurs de production. très court terme (TCT) : tous les facteurs et le volume de production sont fixes, tou PAGF 7 OF offre à la demande, mais il est contraint par ses facteurs fixes et donc son adaptation est limitée. Le long terme (CT) : tous les facteurs sont variables : Nous sommes dans l’horizon de la planification et de la prévision. Il s’agit d’un centre d’investissement : le responsable du centre peut adapter totalement son offre aux prévisions de demande. Les varlations peuvent être importantes. Elles supposent la réalisation d’investissement pour se concrétiser. Ceux-ci dépendent des taux de rentabilité du apital espérés.

Le très long terme (TL T) : tout est variable, même la manière de combiner les facteurs. Il y a introduction du progrès technique dans le processus de production ou dans les produits. C’est la fonction de production, elle-même, qui change. Le responsable du centre d’investissement doit faire des choix de technologie (poursuite de la même technologie ou rupture technologique) qui vont engager ravenir de toute l’entreprise. 4- LA NOTION D’OFFRE L’offre représente la mise à disposition des biens et services produits auprès des consommateurs potentiels. Cette offre peut s’appréhe

PAGF 8 OF iveaux : le niveau Microeconomie Pour P. Krugman3, « L’un des thèmes majeurs de la microéconomie est la recherche de la validité de l’intuition d’Adam Smith, à savoir que des individus cherchant ? satisfaire leurs intérêts propres contribuent souvent à promouvoir les intérêts de la société dans son ensemble Au niveau microéconomique, l’offre sur un marché déterminé représente la quantité maximale de biens ou de sen,’ices qu’un agent ou un ensemble d’agents est prêt à vendre pour un prix donné. 52- L’OFFRE AU NIVEAU MACROECONOMlQUE4 Définition de la macroéconomie :

Ce terme a été utilisé pour la première fois par Ragnar Frlsh en 1933. Il s’agit d’une analyse globale qui prend en compte tous les marchés et qui considère la production marchande, non marchande et éventuellement domestique nationale ou importée. La macro économie étudie les équilibres entre l’offre et la demande globale. Au niveau macroéconomique, l’offre globale d’une économie nationale est égale à la production des différents secteurs institutionnels : production des sociétés non financières, des sociétés financières, des ménages, des administrations publiques, des nstitutions sans but lucratif. u niveau macroéconomique. 1- LA NOTION DE BESOIN Le besoin est un concept relatif dont la source peut relever de la personnalité de chacun ou être sociale. Les besoins sont individuels ou collectifs. Sl- LA DÉFINITION DU BESOIN Elle est contingente et relative. Dans son acception commune, le besoin est un manque, un sentiment de privation, accompagné du désir ou de la nécessité de le faire disparaître. Le besoin peut être d’origine physiologique, on parle des besoins fondamentaux ou primaires, ou d’origine affective, culturelle ou spirituelle, ce sont les besoins econdaires.

La frontière entre les deux n’est pas nette. 52- LA NATURE DES BESOINS Les avis divergent sur la nature des besoins : pour les tenants de l’individualisme méthodologique, les besoins trouvent leur source dans la personnalité de l’individu. Chacun est un cas particulier. Pour les tenants de Iholisme méthodologiques, les besoins sont sociaux, c’est la société qui détermine les normes de consommation. Il existe une dynamique du besoin, une interaction permanente entre l’individu et la société qui repousse toujours plus loin la satisfaction du besoin. Besoins individuels