Mintzberg1

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Ce livre est la traduction française dun incontournable du management, The Structuring of Organizations d’Henry Mintzberg, dont le succès continu atteste la qualité. ette analyse fouillée et novatrice des structures de l’entreprise Intègre les résultats des recherches les plus récentes des sciences du management, de l’économie, de la sociologie et de la psychologie. Les notions classiques dorganigramme et de division du travail sont éliminées au profit des concepts de coordination, de flux ou courants d’échange, etc.

L’auteur identifie les différentes pièces qui constituent, comme un jeu e construction, les c organisation vivante. 8 p g de toute 1/ s’agit du deuxième volet de la sene de Mintzberg consacrée aux organisations, avec Le manager au quotidien, Le pouvoir dans les organisations et Pouvoir et gouvernement d’entreprise. 1/ a été écrit pour tous ceux qui s’intéressent à la façon dont les organisations se structurent: les cadres et les dirigeants, les spécialistes qui les conseillent, les professeurs qui y consacrent leurs recherches, et les étudiants veulent l’apprendre.

Henry M NTZBERG, Ph. D. (MITI, ingénieur (McGiliI. est professeur de management ? l’université McGili de Montréal. Il est l’auteur de nombreux livres de référence, dont Le management, Le manager au quotidien, Le 1 {éfcre ‘CC vw. w. editions-organisation. com Groupe Eyrolles 1 Diffusion Geodif 1 Distribution Sodis 36,70 € able des matières Avant-propos 9 Note au lecteur . 1 L’essence de la Structure. 13 17 LE FONCTIONNEMENT DE L’ORGANiSATION… Les Cinq Eléments de Base de l’Organisation . Organisation comme Système de Flux 33 35 51 : LES PA RA METRES DE CONCEPTION La Conception des Postes de Travail: La Spécialisation du Travail…. 5 La Conception des Postes de Travail: La Formalisation du Comportement • 6 La. es Postes de Travail: La Formation et la Soclahsatlon. . 7 La Conception de la Sup Regroupement en Conception des Organisations L’Age et la Taille e Système Technique . . L’Environnement… Le Pouvoir . pARTlE: 12 14 16 87 97 109 115 137 147 155 t 73 203 205 215 229 245 259 TABLE DES MATIÈRES LES CONFIGURATIONS S 3 bout à bout en une suite linéaire unique.

Mais le monde n’est pas linéaire, en particulier Je monde des organisations. Il est la résultante complexe de flux qui se mêlent les uns aux autres – parallèles, circulaires, réciproques. J’ai commencé avec deux pleines boîtes, contenant plus de deux ents articles et extraits d’ouvrages. Si j’avais voulu en faire un c manuel de forme traditionnelle, je me serais contenté de passer en revue cette littérature, en regroupant ces articles paf c écoles de pensée) et en exposant ce que chacune d’enes a à dire, sans beaucoup me préoccuper des incohérences.

Mais teHe n’était pas mon intention. Ce que je voulais, c’est répondre à la question: comment les organisations se structurent eJles-mêmes? Il me fallait donc prendre dans les articles et ouvrages les pièces et les morceaux utiles, puis les fondre en une réponse unique. En d’autres termes, c’est une synthèse ? laquelle je voulais parvenir, de façon précise, une synthèse de la littérature 10 STRUCTURE ET DYNAMIQUE DES ORGANISATIONS qui décrive ce que les organisations font réellement el qui soit fondée sur la recherche empirique.

J’ai donc commencé à lire et à accumuler des notes sur des fiches, jusqu’à ce que la pile de fi plus de 30 centimètres 4 38 être attribuée à la masse considérable des recherches qui compliquent inutilement un sujet déjà complexe – des études faites de très loin, qui confondent des perceptions vagues de dlmensions vagues avec ! e onde réel des organisations, et qui mélangent les organisations de façon telle qu’on est incapable d’en comprendre le contexte).

Mais, graduellement, je suis parvenu à mettre l’ensemble sous la forme d’un premier jet de presque deux cents pages. Pas mal pour ce qui, au départ. ne devait être qu’un chapitre d’un autre livre ! En y repensant, j’ai l’impression d’avoir travaillé sur un puzzle géant auquel manquaient de nombreuses pièces. Ouelques-unes des pii! ces que j’avais, paraissaient avoir une place évidente, et quand il y en avait un nombre suffisant, une image commençait d’émerger dans mon esprit.

Par la suite, chaque nouvelle pièce clarifiait cette image. Ouand j’eus fini, reus l’impression d’avoir trouvé la place logique de toutes les pièces dont je disposais. En fait, l’image était devenue si nette que je pensais pouvoir avec confiance décrire quelquesunes des pièces manquantes. (Et décrire aussi d’autres images:’ en écrivant sur la formation des organisations, comme on le verra, j’ai beaucoup appris sur la formulation des stratégies, sur la démocratie et l’aliénation dans les organisations, et sur d’autres sujets.

La structure parait être à la base de nombreuses questions qu’on se pose sur les organisations). De cette façon, si aucun travail ne m’a ap rustration, aucun résultat s OF trop nette – le monde réel n’est pas aussi limpide que celui qui est décrit dans ce livre. Mais J’image est présentée telle qu’elle est apparue. Par ailleurs, qui voudrait d’une théorie qui n’est pas Jimpide ! La lecture et la rédaction du premier jet ont été faites environ en mois de travail à plein temps (si je peux faire confiance à ma mauvaise mémoire). C’était la partie la plus difficile.

Restait à rédiger, ? préparer Jes diagrammes, à insérer Jes citations, à préparer la bibliographie, ? réécrire, ? actylographier, à réviser, à faire circuler un manuscrit, à lire encore (quatre— vingt-douze articles supplémentaires), à réécrire, ? redactylographier, à reréécrire, à re-redactylographier avant que le manuscrit ne soit prêt pour l’éditeur (puis il a fanu obtenir Jes permissions de citer, revoir, réviser, renre Jes épreuves et préparer l’index). Tout ceci a demandé vingt- quatre mois (plus douze mois pour la production).

Et, dans cette seconde étape, ont été impliquées un certain nombre de personnes, que je voudrais remercier. La moitié du travail a été faite’ à Aix-en-Provence 011 j’ai passé ne année sabbatique prolongée. Aix n’est pas un endroit où écrire un livre. Cest AVANT-PROPOS 11 une des plus agréables villes au monde – en partie entourée de montagnes rudes, avec les Alpes à qu au nord, la mer à une 6 E Recherches sur les Organisations et la Gestion de-l’Université d’AixMarseille, ainsi que le doyen Stan Shapiro de McGill, dont le soutien et la tolérance ont été magnifiques au cours de ces années.

Entre un ordinateur à Montréal et un professeur à Aix-en- Provence, reliés par deux systèmes postaux qui n’ont pas toujours fonctionné comme es machines bureaucratiques qu’ils étaient supposés être, il y avait Donna Jensen. Que les vingt-neuf heures d’enregistrement et les quelques deux cents citations aient pu être dactylographiées est un exploit; qu’elles aient pu être dactylographiées rapidement et avec exactitude est à mettre au compte du talent de Donna.

L’erreur que Donna a commise en quittant McGill pour d’autres activités a été de laisser son numéro de téléphone derrière elle. Elle a accepté de faire les petites corrections, et a fini virtuellement par redactylographier le manuscrit deux fois. Donna a passé de ongues soirées à son domicile, penchée sur sa machine à écrire, elle ne s’est jamais plainte (en tout cas jamais à moi) et a fini le manuscrit en un temps record. Je lui en suis P? ur toujours reconnaissant.

Les fonctionnels de support logistique furent, à Aix, Sylvia Niquet pour de très nombreuses petites contributions, Nina Craig qui, ? Montréal, se chargea d’obtenir les autorisations de citation pendant que Cynthia Mulherin assurait avec efficacité le flux ré ulier du travail que j’avais par ailleurs. 38 d’autres personnes, m’ont fait part de nombreux commentaires utiles. Mon frère Léon a lu rès soigneusement le premier jet dont il a résolu de nombreux problèmes. Roger Gosselin a donné beaucoup de son temps et de son aide.

D’autres ont influencé des parties du livre grâce à leurs commentaires constructifs et parmi eux Jim Waters, Don Armstrong, Maurice Boisvert, John Hunt, Derek Shannon, Rosemary Stewart, Pierre Romelaer, Rich Livesley, ainsi que Gerry Susman, Craig Lundberg et Herb Simon qui ont commenté le premier jet à la demande de Prentice-Hall. Herb Simon est aussi la personne qui, dans ses propres publications, a élaboré l’armature conceptuelle sans laquelle cet ouvrage n’aurait as pu être écrit.

Je veux également remercier Mattio Diorio pour Je symbolisme des cinq, Carson Eoyang pour la suggestion d’un sixième et Bye Wynn pour m’avoir aidé à réviser la géométrie (bien que je préfère toujours l’hexagone). Finalement, à Yvette, à qui ce livre est dédié, et à Susie et Lisa qui sont mes véritables patrons (et qui continuent de m’interrompre quand j’écris dans mon sous-sol), j’adresse le témoignage de ma gratitude, nécessairement inadéquat, pour une vie de famille riche et chaleureuse qui influence un livre tel que celui-ci de façons nombreuses, profondes mais nexplicables.

Henry MINTZBERG Note au lecteur Ce livre n’est ni un sandwi 3E ni un smorgasbord dans l’ordre où ils sont présentés. pour répéter un point sur lequel nous avons Insisté dans la préface, ce livre n’est pas une revue de la littérature mais une synthèse de résultats de recherche. Ce livre a été écrit pour tous ceux qui s’intéressent à la façon dont organisations se structurent: les cadres qui agissent dans ce domaine, les spécialistes qui les conseillent, les professeurs qui y consacrent leurs recherches. t les étudiants qui veulent l’apprendre. J’ai écrit ce livre en ensant que même les points les plus difficiles peuvent être exposés de façon compréhensible pour Je novice sans perdre de leur richesse pour l’expert. Cela ne veut pas dire nécessairement que tous les lecteurs ont les mêmes goûts et les mêmes appétits. Cest pour tenir compte de ces différences que j’ai écrit cette note. Faisons d’abord un bref passage en revue. Le banquet est composé de vingt-deux chapitres. n quatre parties. La première partie est l’introduction -les hors-d’œuvres – composée des chapitres 1 à 3. le premier sur les cinq mécanismes fondamentaux utilisés pour coordonner Je ravail dans les organisations, le second sur les cinq panies fondamentales dont les organisations sont composée. ‘i, le troisième sur les cinq systèmes fondamentaux de flux qui parcourent les organisations. Ces trois chapitres sont suivis par la partie c analyse — du livre. om- toutes les saveurs dont est composé un banquet sur la manière dont les organisations se structurent. Les chapitres 4 à Il exposent les ne’Ji paramètres qui interviennent dans la conception des organisations. Les quatre premiers – la spécialisation du travail (chapitre 4), la formalisation du comportement (chapitre 5), la formation et la ocialisation (chapitre 6) et le groupement en unités (chapitre 7) – sont des plats classiques servis de façon plus ou moins classique.

La taille des unités (qu’on appeHe aussi «surface• de contrôle») est discutée dans le chapitre 8; c’est aussi un plat classique mais nous l’avons préparé de façon moderne. C’est dans’ ce chapitre que le goût de la synthèse est pour la première fois perceptible. Le chapitre 9 sert les systèmes de planification et de contrôle avec une sauce légère et nouvelle, et le chapitre 10, sur les mécanismes de liaison, sera nouveau pour tous ceux qui n’ont pas déjà goûté au banquet e Jay Galbraith.

Le chapitre Il présente un plat substantiel appelé décentralisation avec une sauce nouvelle mais nécessairement épaisse. Les chapitr:es 12 à 16 qui composent la troisième partie de ce livre traitent des facteurs de contjn- gence, ces éléments qui ont une influence évidente sur le choix que l’organisation fait des paramètres de conception. Le chapitre 12 sur l’efficacité en matière de conception d’organisation, constitue une transition importante entre les paramètres de conception et les facteurs de contingence; et les quatre chapitres su t, respectivement, 0 DE 38