memoire tipasa
Introduction Situation La wilaya de Tipasa fait partie de la région nord centre fortement urbanisée et polarisante à la fois, Jouissant d’atouts majeurs économiques, touristiques et naturels, la mettant à l’avant garde du reste Du territoire national. Elle ne cesse de reproduire les effets des différents déséquilibres et inégalités induits par l’attractivité de la métropole.
Elle est limitée géographiquement par : la mer méditerranéenne au Nord la wilaya de Blida au Sud la wilaya d’Alger à l’Es la wilaya de Chlef ? la wilaya de Ain Defla La Commune de T or 19 e wilaya en 1985, se itue dans les couffins Ouest du Sahel d’Alger et dans la partie Est du Massif du Chenoua et la vallée de l’oued Nador. Elle se trouve à 80 km d’Alger et couvre une superficie d’environ 7000 Ha.
Elle regroupe une population de Habitants, Le territoire de la wilaya de Tipasa couvre une superficie de 1 707 Krn2. Elle : Au Nord par la mer méditerranée Au Sud par les Communes de Sidi Rached et de Nador A l’Est par la Commune de Afn Tagourait A l’Ouest, par la Commune de Cherchell. Aperçu Historique Historique à proximité des rivages. Ce choix leurs permettaient de combiner ? la fois: la chasse dans la montagne, et la récolte des produits de la mer à des fins alimentaires ou esthétique. n peu plus tard du 4e au 3e siècle avant J-C, ils commençaient ? s’intéresser aux terres fertiles, donc s’organiser en tribus dans la région pour développer par la suite la technique d’agriculture ; ce qui a permis aux agriculteurs d’obtenir une production supérieure à leur demande propre. TIPASA à l’époque phénicienne (1er siècle AV-J) : A cette époque, Tipasa n’est pas restée en dehors du mouvement d’expansion phénicienne à travers le bassin méditerranéen.
Au ébut, elle était une escale parmi d’autres, échelonnées tous les 30 à 50Km sur la côte méditerranéenne située entre ICOSILIM (ALGER) et IOL (CHERCHELL) ; d’où est l’origine de son appellation ainsi que le rôle primitif de son établissement. Elle devient par la suite un comptoir maritime. De cette époque, toutes les traces d’urbanisation avaient disparues, et seules les nécropoles demeurent témoins de celles-ci. ? La création de Tipasa, remonte vers le 5éme 6e siècle avant J. C, par ces mêmes phéniciens. Le nom de « Tlpasa « signifiait pour eux « lieu de passage a, donc Tipasa fut un comptoir ommercial. ; s’appuyant sur des arguments techniques et sur la présence de vestiges répartis le long de la cote nord africaine , nombreux sont les historiens qui soutiennent que les escales du type de Tipasa étaient échelonnées sur le littoral tous les 50 Km (Mounir Bouchenaki). environs » .
L’établissement des phéniciens à Tipasa fût précédé par la présence de deux îlots, face au promontoire Est du site, qui rep phéniciens à Tipasa fût précédé par la présence de deux îlots, face au promontoire Est du site, qui représente leur première escale. La plupart des historiens, archéologues et écrivains, ce ont mis d’accord sur les paramètres qui ont condltionné le choix de ce site et qui se résument à : La situation stratégique (de défense militaire). Un lieu de contact avec les autochtones.
Choix techniques. (fertilité des terres et présence de sources d’eau). L’importance de la ville phénicienne , est aujourd’hui, incontestable , du fait de la présence de nécropoles Est et Ouest et la découverte récemment d’un Tophet qui est un espace non bâti , lieu de sacrifice avec idole et relié à un forum. 11 est connu que le comptoir primitif donna naissance à une nécropole rimitive, qui s’agrandissait au fur et à mesure de la croissance incitant les citoyens à créer une autre nécropole du côté ouest.
TIPASA à l’époque romaine : Les romains ont détruit tout ce qui était Carthaginois en effaçant ainsi les traces de toutes les périodes précédentes. Juste après son annexion à Rome par l’empereur Claude, les Romains ont réussit à établir une paix relativement durable avec les autochtones. C’est une preuve que les villes romaines n’étaient pas dotées de remparts à l’aube de leurs annexions, mais il est très important de rappeler qu’en 46 après J.
C, 1′ empereur Claude accorda à Tipasa n statut municipal en lui octroyant le droit latin A partir des recherches menées durant plusieurs décennies , il apparaît que le noyau primitif se situait sur le promontoire central, d’ailleurs, c’est dans la partie inférieure de la colline centrale du site qu’on suppose avoi d’ailleurs, c’est dans la partie inférieure de la colline centrale du site qu’on suppose avoir trouvé les traces de la première muraille qui fermait le site du coté Sud Ouest , puis les nécropoles ont été établies à l’Est et à l’Ouest de la muraille L’annexion de Tipasa s’est matérialisée par la construction de la ille romaine primitive, dotée d’une enceinte avec des édifices d’intérêts communs édilitaires et de spectacles, qui sont : L’enceinte ; Le forum ; La basilique judiciaire ; Le capitole ; Le curie ; . Entre 145- 150 après J.
C, Tipasa fût élevée au rang de colonie et se voit dotée d’une autre enceinte de 2200 m de longueur, de 5,5 m de hauteur et 1. 6 m d’épaisseur. Au delà du noyau primitif décrit auparavant -configuré par le croisement de deux grands axes orthogonaux- semble évoluer vers la même direction que le noyau primitif, une extension urbaine , ayant presque la même taille que le module précédant . On érigea ainsi deux autres axes générateurs urbains (Cardo Maximus et Décumanus Maximus) dont l’édification de monuments collectifs de spectacle Ils se retrouvèrent en cette période en dehors de l’emprise urbaine, vu leurs tailles exceptionnelles, et leurs caractères particuliers.
Cette étape d’évolution de la ville se caractérise par l’édification d’une grande enceinte, et la centuriation des terres agricoles . La densification des espaces libres intra-muros s’est faite suivant la logique et la direction de la centuriation urbaine Ainsi, le système de voierie urbaine s’est conformé à cette réalité omplexe du lieu qui est assez mutée et compromise . Ce qui nous exp cette réalité complexe du lieu qui est assez mutée et compromise . Ce qui nous explique aujourdhui, la non concordance du schéma urbain de la ville de Tipasa avec le modèle opératoire de la ville romaine en général. Au 3ème siècle après J.
C, le christianisme fait son apparition ? Tipasa ; se consolida au 4e siècle et se concrétisa sur le terrain par la transformation des édifices païens, tels que les temples et aussi la construction de nouveaux édifices religieux à l’intérieur tout comme à l’extérieur de l’enceinte, comme la grande basilique e l’Evéque Alexandre, la basilique de Sainte Salsa, la basilique Pierre et Paul, en respectant la structure de la cité romaine. TIPASA à l’époque Vandale et Byzantine • En 429 après J. C , les tribus Vandales accostèrent sur le rivage du Maghreb , leur marche vers l’Est fut rapide , et en 430 ils occupèrent la ville de ipasa et détruisirent le rempart pour faire de celle-ci une ville ouverte Quand à. ‘époque Byzantine, elle a commencée en 533, mais n’a laissé que peu de traces, le port de Tipasa n’a pu connaître qu’une occupation temporaire , certaines basiliques ( Sainte Salsa et St Pierre et Paul ) ont fait l’objet de remaniements pouvant être attribués aux Byzantins . TIPASA à l’époque Musulmane Du IXe au XVe siècle , ipasa fait partie des dynasties locales : les Rustumides , les Fatimides les Zirides puis les Abdelwadîtes , dont la contribution au développement urbanistique de ipasa est inexistante sur le terrain , ce qui amena trois hypothèses possibles : Utilisation des vestiges de la cité romaine trouvés d’une façon sporadique.
Rajout de structures minimes aux PAGF s OF lg vestiges de la cité romaine trouvés d’une façon sporadique. Rajout de structures minimes aux structures romaines qui avaient disparu avec le temps. La cité de Tipasa ne fut pas occupée par les musulmans, mais son territoire fut simplement géré par le pouvoir des dynasties qui se sont succédées en Afrique du Nord. Tipasa à l’époque coloniale Les français s’intéressaient à TIPASA qui relève d’une situation stratégique, datée surtout d’une importance économique grâce ? la fertilité de ses terres agricoles. Phase (l) 1854-1861: Les premières intentions coloniales visaient la point du 1er plan de colonisation « Demonchy » en création d’une grande ville , ésormais une mise au 1853.
Le 25 mars 1853, la commission chargée de mettre à jour, le plan de colonisation de Tipasa, choisit le site de l’ancienne ville comme emplacement du nouveau centre. L’établissement de ce plan, coïncida avec le mouvement de récupération et de revalorisation des monuments historiques de l’époque, ce qui explique la prise en charge de monuments comme le nymphée, l’amphithéâtre, le théâtre et l’infrastructure de la ville romaine, découverts dés 1849, dans la nouvelle structure de la ville. . Par décret du 12 août 1854, le gouvernement. accorda a un ntrepreneur parisien Mr Demonchy , une concession agricole de 2672 ha , en contre partie , l’état s’engageait à réaliser le nivellement des rues , des places à achever la route Tipasa- Marengo , et à construire une église et une école .
Les premiers tracés formant le noyau villageois de Tipasa, sont, en réalité des trames urbaines définitives, car les extensions jusqu’à 1948, ne sont que des rem lissage d’îlots, et de la PAGF lg définitives, car les extensions jusqu’à 1948, ne sont que des remplissage d’ilots, et de la réalisation des voies, preal abl ements dressés dans les premiers projets urbains de 854. Le caractère principal de la trame viaire de ce noyau ancien, réside dans la symétrie de l’axe Nord-Sud et dans la régularité formelle et caractérielle de l’espace. Phase (II). 1854-1886 : C’est une période qui coïncide avec l’arrivée d’une grande vague de colon. Le centre se distingue par la construction de ses édifices principaux qui sont la mairie, l’église et récole. Ce village occupait un plateau central au milieu des terres agricoles . ll fut édifié sur les décombres de la cité antique où les tracés préexistants furent les élements générateurs structurants ‘implantation coloniale . l s’inscrit dans un rectangle, caractérisé par ses limites: au Nord la mer, à l’Est et à POuest les sites archéologiques, au Sud les terres agricoles. Le bâti se caractérisait par l’alignement à la rue. Les maisons sont d’un seul niveau couvertes d’une toiture en tuile à double pente. Le système constructif repose sur le système de mur porteur en pierre. Phase (III). 1861 -1948 • À cette époque le village connaît des extensions du noyau de base. Elles se sont réalisées comme suit : En 1864 : L’extension vers le Nord-Ouest par la construction de ‘Ilat industriel CHAIX TREMALJX. En 1925 : L’extension vers le Sud-ouest par la construction de l’Ilot de BOURGARD suivie d’une extension vers l’Est. En 1948 : la construction du port marque une dernière extension vers le Nord.
Tout en suivant la même trame et en respectant les limites des sites antiques. Jusque là le village se caractérlsai trame et en respectant les limites des sites antiques. Jusque là le village se caractérisait par : La place du village: Elle garde toujours son aspect polaire dû aux densifications des îlots qui la limitent et qui lui confèrent des parois continues. Son caractère est renforcé par des édifices spécialisés : (mairies, église, maison des sœurs), ainsi que les commerces qui la bordent. Le quai du port : C’est une partie importante de la ville ; elle constitue un seuil principal de la ville vers la mer. Le quai du port occupe une position excentrée par rapport au village.
Ce fut un espace libre sans aucun aménagement particulier. Le bâti : La densification du centre a accentué la continuité des bâtisses en passant d’une occupation ponctuelle à une occupation linéaire ce qui donne une vision continue de l’espace : mitoyenneté du bâti le long des parcours. La construction ? l’intérieur de la parcelle a engendré une hiérarchie de l’espace non bâti : privé – commun – public. Ce qui a conduit à une confusion entre espace privé/public. phase (IV). 1959 -1962 : En 1959 : le mode de croissance change car il prend la direction Sud avec la création de la cité Oued Merzoug et la cité HLM dans le cadre du plan de Constantine (1958-1962).
Cette rupture s’explique par l’hypothèse, qu’on ait choisi le lieu le plus favorable par sa position au sommet qui permet de dominer la mer, par son orientation différente des autres exposés aux vents d’hiver… La cité HLM fut édifiée sur un plateau, elle est constituée de bâtiments juxtaposés d’une manière ponctuelle. Epoque post Indépendance : de 1984 à nos jours • A partir de 1962 jusqu’à 1984 la ville de TIPASA a connu une ex Indépendance : de 1984 à nos jours : A partir de 1962 jusqu’à 1984, la ville de TIPASA a connu une expansion qui avait donné deux formes d’extensions distinctes • Une densification des Ilots à l’intérieur du village . Les cours intérieures ou les jardins avaient constitué une véritable réserve foncière qui ont été franchies par des chemins d’accès.
Potentialités et atouts de la Ville de Tipasa Potentalité Culturelle Le site archéologique de Tipasa avec son mausolée royal a été classé sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité le 17 décembre 1982. Il y figure parmi les six autres sites : Tassili (1 982), Djemila (1982), Timgad (1982), Qualâa des Beni Hammad (1 980), Vallée du M’Zab (1982) et la Casbah d’Alger (1992). Le site archéologique de Tipasa revêt une singularité géologique, écologique, historique et de culture agraire qui sont intégrés dans un milieu naturel de façon à former une entité représentative. Telles furent les critères selon lesquelles le site a été porté sur la liste du patrimoine universel. Deux parcs archéologiques situés de part et d’autre du centre historique s’étalant sur environ soixante hectares. Le centre historique classé.
POTENTIALITES AGRICOLES Les terres agricoles constituent la principale ressource économique de la commune, elles se Présentent sous forme D’exploitations agricoles collectifves (EAC) D’exploitations agricoles individuelles (EAI) terrains agricoles privés d’intervention Choix et critère de la zone d’intervention Il est prévu sur la partie est de la commune, il longe la pénétrante cw106). limité au nord par RNII et au sud par oued Merzoug, crée spécialement dans l’objectif de rehaussé l’image de la commune de chef lieu de la wilaya et la rendre au même titre des autres Wilayates, aujourd’hui ce pole connaît un début d’affectation de site notamment école nationale de tourisme d’autre équipements de haut niveau vont être injecter dans ce pole a fin que cette wilaya puisse rayonnée à l’échelle national et même international .
Analyse du site d’intervention Délimitation de la zone d’intervention La Carte Accessibilité Notre site d’intervention est accessible au nord par la RNI 1, de ‘est par le chemin wilaya CWI 06 Population Au dernier recensement général de la population et de l’habitat en 1998, la commune de Tipasa comptait 21 915 habitants, en fan 2006 elle a été estimée à 27 450 habitants Regroupés comme suit : Agglomération chef lieu soit 52% Agglomerations secondaires soit 22 % Zone éparse soit 26% Réseaux Divers 1. Voirie 14 320 habitants 6120 habitants 7070 habitants La commune dispose d’un réseau routier composé de routes nationales, de chemins de wilaya, de chemins ruraux, de chemins vicinaux et de pistes agricoles. La commune est desservi routier relativement