Memoire GRIMAUD Elodie
GRIMAUD PROMOTION 4 Elodie Année 2012-2013 SOMMAIRE INTRODUCTION 4 2. PRESENTATION DE LA PROFESSION 4. 2. 1. Memoire GRIMAUD Elodie Premium gy poulainserge anpenq 12, 2015 | SS pages MEDECINS ET OSTÉOPATHES DES RAPPORTS DIFFICILES. ELEMENTS D’ANALYSE DE LA SITUATION Sni* to View ors5 controversée 3. 4. 5. L’ostéopathie, une pratique ou une spécialité non remboursée 3. 4. 6. L’ostéopathie, une profession L’OSTEOPATHIE DANS LES PUBLICATIONS DES INSTITUTIONS MEDICALES ET SOCIALES 12 L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) 12 42.
La Haute Autorité de Santé (HAS). ?? • • • • • • • • • • • 1 3 43. L’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM)…….. 14 4,4. L’ordre National des Médecins…. 4,5. 14 OF SS bases de données scientifiques…………………… „ . 21 6. L’OSTEOPATHIE DANS LES MEDIAS GRAND PUBLIC . 23 6. 1. Emission « Enquête de santé » du 29/09/12 sur France 23 6. 2. Le journal Le Monde. 6. 3. Internet 27 2 7. L’OSTEOPATHIE EST-ELLE DANGEREUSE 27 Le point de vue des assureurs……………… . 2. S 26 36 BI BLIOGRAPHIE…. 37 ANNEXE 1 NIVEAUX DE PREUVE SCIENTIFIQUE ET GRADES DES RECOMMANDATIONS (HAS) ANNEXE 2 LETTRE DE LA MACSF 41 l. INTRODUCTION Avec la reconnaissance légale de l’ostéopathie en 2007, les ostéopathes accèdent à une place nouvelle dans le parcours de soins français. Ils peuvent être consultés en première intention. Médecins et ostéopathes sont amenés à travailler de plus en plus de pair, mais les rapports entre eux restent difficiles.
Ce travail a pour but de faire l’état des lieux sur le point de vue des médecins par rapport ? l’ostéopathie et essayer de comprendre la difficulté des relations entre médecins et ostéopathes. . PRESENTATION DE LA PROFESSION 2*1. Histoire de l’ostéopathie L’ostéopathie fut structurée au 19ème siècle aux Etats-Unis par un médecin, Andrew Taylor Still. OF Paul Geny crée l’Ecole Française d’Ostéopathie (EFO). Devant la montée en puissance de son activité, les pouvoirs publics, sous la pression des médecins, s’inquiètent de cette nouvelle pratlque qu’est l’ostéopathie.
Le 6 janvier 1962, un arrêté ministériel (article L 372 du code de la santé public), précise que : « Toute mobilisation forcée des articulations et toute réduction de déplacement osseux, insi que toutes manipulations vertébrales, et, d’une façon générale, tous les traitements dits d’ostéopathie, de spondylothérapie (ou vertébrothérapie) et de chiropraxie ne peuvent être pratiqués que par les docteurs en médecine Les procès s’ensuivent pour exercice illégal de la médecine.
En 1997, le Parlement Européen adopte un rapport sur le statut des médecines non conventionnelles (dont l’ostéopathie faisait partie) qui va donner l’impulsion au gouvernement français. Le ministère de la santé français met alors en place une commission de travail pour égaliser les professions d’ostéopathe et de chiropracteur. Le 4 mars 2002, sort la loi na2002-303 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, qui légalise l’ostéopathie en France. Il faudra attendre 2007 pour que les décrets d’application soient publiés au Journal Officiel. 2,2.
Contexte juridique Le décret no 2007-435 du 25 mars 2007 définit les actes et conditions d’exercice de l’ostéopathie : Actes autorisés (article 1) : manipulations exclusiv s OF SS Iles et externes Actes nécessitant un certificat de non contre-indication médicale ? l’ostéopathie (article 3 II) : manipulations du crâne, de la face et du rachis chez le nourrisson de moins de six mois manipulations du rachis cervical L’article 4 stipule que l’usage professionnel du titre d’ostéopathie est réservé : – « aux médecins, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes et infirmiers autorisés ? exercer, titulaires d’un diplôme universitaire ou interuniversitaire sanctionnant une formation suivie au sein d’une unité de formation et de recherche de médecine délivré par une université de médecine et reconnu par le Conseil national de l’ordre des médecins. x titulaires d’un diplôme délivré par un établissement agréé dans les conditions prévues aux articles 5 à 9 du décret du 25 mars 2007 susvisé. – aux titulaires d’une autorisation d’exercice de Postéopathie ou d’user du titre d’ostéopathe délivrée par l’autorité administrative en application des articles 9 ou 16 du présent décret. » On remarque que le décret énumère les actes autorisés (article 1) et interdits (article 3) avant même de définir ce qu’est un ostéopathe (article 4) et sans donner de définition de L’ostéopathie n’a pas encore trouvé sa place dans le Code de la Santé Publique : elle n’est codifiée ni comme profession médicale ni comme profession paramédicale.
On constate une ambiguité, les ostéopathes doivent enregistrer leur diplôme auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour être inscrit au répertoire ADELI des professions de santé, mais ils ne sont pas me professionnels de Sécurité Sociale. Dans un rapport de 2012 sur les médecines complémentaires ? l’Assistance PubliqueHôpitaux de Paris (AP-HP), il est mentionné que « l’intervention d’ostéopathes excluslfs ? l’hôpital, à la demande des services cliniques ou dans le cadre de a recherche clinique, se heurte à des difficultés liées au fait qu’il n’existe pas de statut pour ces professionnels dans la fonction publique hospitalière.
Il est possible de faire intewenir, avant clarification des statuts dans l’institution, des ostéopathes exclusifs dans le cadre de soins (consultations) et de travaux de recherche clinique sur une base contractuelle Le rapport souligne les difficultés de recrutement des ostéopathes exclusifs qui sont actuellement recrutés en tant que « technicien de recherche clinique Aussi ce statut mal défini a pour conséquence la quasi absence ‘ostéopathes dans les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et donc un accès difficile à la recherche. 3. ÉMERGENCE DE LA PROBLÉMATIQUE 3. 1. Choix de la problématique Ce n’est pas le fruit du hasard si j’ai choisi l’ostéopathie.
Très vite quand rai commencé mon métier de kiné, je me suis rendue compte des limites de ma pratique. Beaucoup de patients envoyés par les médecins avaient besoin d’autre chose que de la kinésithérapie pour avoir un résultat. Les écoles de kinésithérapie ro osent en général une approche de certaines thérapies PAGF 7 OF SS asseur-kinésithérapeute, j’ai été confrontée à plusieurs reprises à des patients qui hésitaient ou ne voulaient pas aller consulter un ostéopathe car leur médecin traitant s’y opposait. je me suis demandée pourquoi certains médecins ne recommandent pas, voire déconseillent l’ostéopathie à leurs patients, alors que leurs symptômes rentrent tout à fait dans le cadre d’un suivi ostéopathique.
Serait-ce par ignorance du métier, par peur de complications médicales, du fait du non remboursement de la sécurité soclale Mais pourquoi les médecins n’envoient-ils pas plus vers des édecines parallèlesl lorsque par exemple la kinésithérapie s’avère inefficace ou insuffisante ? Il est vrai que beaucoup de kinés aujourd’hui se sont formés à des techniques de thérapie manuelle pour être plus efficaces, certains reprennent même des études en formation professionnelle pour obtenir un autre diplôme. Mais il y a une différence entre utiliser des techniques ostéopathiques dans une séance de kiné et faire un soin ostéopathique. es résultats ne sont pas les mêmes. Dans une thérapeutique ostéopathique, le raisonnement du thérapeute est différent. Le patient qui vient le consulter le fait par choix personnel dans sa façon de prendre en main sa santé. Médecines parallèles : pratiques thérapeutiques qui ne sont pas considérées comme partie intégrante de la médecine Ile allopathique » BACH PAGF E OF SS prescription médicale. La première intention renvoie à l’idée du diagnostic qui oriente le choix thérapeutique. Dans le cadre d’un travail suite à une prescription, le choix n’est que celui de la « technique » thérapeutique. Ily a un changement de contexte et d’enjeu. Les médecins sont des partenaires des kinés. La première intention peut rendre l’ostéopathie d’une certaine manière concurrente de la médecine conventionnelle pour certains, quand elle peut devenir une spécialité particulière ou complémentaire pour d’autres.
Les médecins peuvent envoyer leurs patients vers un ostéopathe comme vers un spécialiste. Nous mêmes, nous pouvons avoir besoin de renvoyer un patient vers un médecin pour des examens complémentaires ou dans le cadre d’un diagnostic d’exclusion2. Ce sont eux également qui peuvent nous autoriser à pratiquer des manipulations du rachis cervical ou ? ravailler le crâne, la face ou le rachis d’un nourrisson de moins de 6 mois. Dans ce dernier cas, on se retrouve dans une logique de partenariat au même titre que des médecins collaborant entre spécialistes. Pour une meilleure communication entre nous, il faut que nous puissions nous comprendre, et pour cela il est important de connaitre le métier de l’autre.
Mais cela ne suffit pas, il faut également que les relatlons soient horizontales, qu’il n’y ait pas de notion de hiérarchie ou de pouvolr. 3. 2. Sujet de l’étude L’étude se base sur les représentations que les médecins peuvent voir de l’ostéopathie. PAGF OF SS savent – ce qu’ils en pensent. – ce qu’ils en attendent 3*3. Méthodologie Après avoir émis des hypothèses sur les raisons du non recours des médecins ? l’ostéopathie, nous allons nous appuyer sur les informations auxquelles ont accès les médecins par rapport à notre métier, sur les publications concernant les résultats de l’ostéopathie, sur le discours du corps médical dans les médias tout public ces dernières années (entre 2001 et avril 2013).
Un diagnostic d’exclusion permet de mettre en évidence d’éventuelles pathologies organiques qui écessitent un diagnostic médical. 7 Nous reprenons en cela la méthode qui a été employée par celui que fon considère comme le père de l’étude des représentations sociales, Serge Moscovici3, à propos de la psychanalyse en 1961. Nous allons chercher à répertorier le nombre d’articles concernant l’ostéopathie dans la presse médicale, analyser leur contenu et savoir combien de médecins ont accès à ces articles. Nous allons également nous intéresser aux publications des institutions (Organisation Mondiale de la Santé, Académie Nationale de Médecine, Ordre National des Médecins, SS