Memoire Chirurgie Ambulatoire En Proctologie

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Document License Crea%ve Commons sous ACADÉMIE DE PARIS Année 2014 MEMOIRE pour l’obtention du DES d’Anesthésie-Réanimation Coordonnateur : Mo orn Sni* to View par Clément Dauthier r Journois présenté et soutenu le Jeudi 4 septembre 2014 Rachianesthésie à la 2-chloroprocaïne en chirurgie proctologique ambulatoire. Etude comparative avec l’anesthésie générale Travail effectué sous la direction du docteur Bélaid Bouhemad 2 7 Recueil des données.. Durée prévue de l’étude 6.

Méthodes statistiques . Résultats . 10 Patients — b. Durées OF 25 [ins%tut—anesthesie–reanima%on. org]. Document Introduction Le ministère de la santé a fait de la chirurgie ambulatoire un des enjeux principaux de la politique de santé publique. La simplification des techniques chirurgicales dans de nombreuses disciplines favorise la croissance de la chirurgie ambulatoire. L’anesthésiste doit optimiser ses pratiques pour favoriser la sécurité et la prise en charge du patient.

Il doit améliorer la satisfaction du patient qui retourne précocement à son domicile. L’anesthésie générale et la rachianesthésie sont habituellement considérées comme équivalentes en termes de risque et de bénéfice orsqu’elles sont comparées indépendamment des antécédents des patients. La chirurgie ambulatoire se développe considérablement depuis intrathécal (4,5). Elles ont donc toutes les deux été retirées du marché dans cette indication, en 2001 pour la lidocaïne et dans les années 80 pour la 2-chloroprocaïne.

Mais la 2-chloroprocaïne commercialisée ? cette époque comprenait un consewateur dont il a été prouvé qu’il était ? l’origine de la survenue de ce syndrome (6). Des études plus récentes avec une formulation de la 2chloroprocaïne sans conservateur n’ont pas retrouvé d’incidence de syndrome ‘irritation radiculaire transitoire plus importante que pour la bupivacaine. Cest pourquol la 2-chloroproca-lne a obtenu une autorisation de mise sur le marché français depuis avfll 2013. Elle est commercialisée par Nordic Pharma C’.

Les produits utilisés pour l’anesthésie générale ont une durée d’action courte. Mais ils nécessitent le contrôle des voies aériennes. Il n’a jamais été possible de mettre en évidence de différence concernant la morbidité et la mortalité des deux 4 Document sous techniques lorsque toutes les précautions et les règles de sécurité ont été prises, et es effets indésirables anticipés. L’hôpital Saint Joseph a une importante activité de chirurgie proctologique Cette chirurgie est de courte durée 20 min) et comprend une activité ambulatoire rande majorité cette en propression constante. a sécurité et la qualité de prise en charge des patients, doit faire face à de nouvelles contraintes : l’augmentation des programmes opératoires et de leur cadence. Cette étude a pour but de déterminer si la rachianesthésie avec la nouvelle formulation du 2-chloroprocaine, Clorotekal comparée ? l’anesthésie général peut réduire les temps dans le déroulement d’une chirurgie roctologique : temps d’installation, temps de sortie de salle d’opération, temps de sortie de salle de réveil et temps d’aptitude à la rue.

Matériel et méthodes Objectifs de l’étude L’objectif principal de cette étude est la recherche d’une différence de durée entre la rachianesthésie et l’anesthésie générale, de l’acte anesthéslque ? l’obtention des critères de sortie. Cette étude recherche également la présence d’évènements indésirables et/ou d’effets secondaires. Ils co survenue : PAGF s OF proctologique réglée. L’étude a été soumise à l’accord du CCPP Ile de France II. Le patient était informé de l’étude lors de la consultation d’anesthésie.

Le jour de l’intervention, après un rappel de l’étude, le recueil oral du consentement libre et éclairé du patient était notifié dans le dossier d’anesthésie. Cependant la décision définitive était laissée à l’anesthésiste qui pratiquait l’acte. Lieu de l’étude Le département d’anesthésie du Groupe Hospitalier Saint Joseph, 185 Rue Raymond Losserand 75014 PARIS. 6 4. Déroulement de l’étude Population concernée Tous les patients nécessitant une chirurgie proctologique quelque soit sa nature et elevant d’une prise en charge en ambulatoire pouvaient être inclus.

Les critères d’exclusion étaient : âge < 1 8 ans rossesse, refus du patient, allergie à l'un des PAGF OF halogénés, soit le sevoflurane soit le desflurane. La co-analgésie comprenait l'injection de kétamine à la dose de 0,2 mg/kg. La prévention des nausées et vomissements post-opératoires comprenait l'injection de dexaméthasone à la dose de 8 mg et de droleptan à la dose de 1,25 mg. Pour la prévention des douleurs past- opératoires on administrait 1 g de paracétamol, 20 mg de néfopam et 100 mg de tramadol.

En fin d’intervention si le patient était encore sous l’effet de l’anesthésie, il était transféré en salle de surveillance post-intewentionnelle et mis sous assistance ventilatoire en attendant son réveil complet. Dans le groupe rachianesthésie : le bloc sensitivomoteur était obtenu par l’injection intrathécal de 40 mg de 2-chloroprocaïne 1% à l’étage lombaire, sans adjuvant et selon les précautions d’asepsie habituelles. La dose a été déterminée selon les études de Lacasse et al. (7) et Casati et al. (8).

Elle est indépendante du poids et de la taille du patient. L’analgésie post opératoire suivait e même protocole que dans le groupe anesthésie générale. La rachianesthésie était pratiquée patient assis. La 2-chloroprocaine est conditionnée sous forme isobare. Pour cette raison, après l’injection, le patient était ra idement allongé, puis installé en position de PAGF 7 OF Heure d’arrivée en salle – Heure d’induction (rachianesthésie ou anesthésie générale) – Heures d’incision et de fin de la chirurgie – Heure d’ablation du masque laryngé. Heure de sortie de SSPI Heure du premier levé avec une première diurèse post opératoire Les durées suivantes ont été calculées à partir des heures elevées : – Temps d’installation : heure induction – heure incision – Durée du geste anesthésique – Durée de la fin de l’intervention à l’aptitude à la sortie Les critères de sortie sont un premier levé avec une première diurèse post opératoire.

L’ensemble des horaires étaient recueillis sur une feuille commune à trois étapes du parcours du patient, tout d’abord lors du passage en salle d’intervention par l’anesthésiste de la salle ou Pinterne en charge du protocole. puis, lors du passage en salle de surveillance post interventionnelle, soit par l’infirmière en charge u patient soit par l’interne en charge du protocole. Enfin, en service d’haspitalisation ambulatoire par Pinfirmière en charge du patient. License Crea%ve Commons (by—nc–sa).

Les éléments suivants, dont la survenue d’évènements indésirables étaient aussi relevés : 8 OF était au préalable sous rachianesthésie ou sous anesthésie générale avec masque laryngé. – la survenue d’un globe urinalre – la nécessité d’une hospitalisation ou de contre-indication à la sortie du patient Durée prévue de l’étude L’étude s’est déroulée sur une période de 3 mois de février 2014 à fin avril 2014. Méthodes statistiques Les donnees sont exprimées en moyenne ± écart type.

Les comparaisons entre les temps observés dans les 2 groupes ont été effectuées par test de Student non pairé. L’existence d’une relation entre la durée du bloc moteur pour 40 mg de 2chloroprocaïne et le poids et la taille des patients a été étudiée par corrélation linéaire. une valeur de p < 0,05 était considérée comme significative. Ill. Résultats a. Patients /Femmes Groupe AG N = 28 Groupe Rachi N 226 Total N -54 21n 17/9 38/16 Age (années) 42±15 42*16 42 16 Poids (Kg) 71±15 71 Taille (cm) 173±6