Mélancholia

essay A

Problématique : Com enfants dans son po • e Svipe nextp g Nous étudierons dan ce-t-il le travail des ment Victor Hugo a recours au pathétique pour susciter la compassion aux lecteurs. Ensuite, nous verrons comment l’auteur exprime sa colère travers cette œuvre. En conclusion, nous démontrerons que ce poème est avant tout un outil de dénonciation envers le système. I) Susciter la compassion à travers le pathétique : A) L’exploitation des enfants dans les usines • Tout d’abord, le poète insiste sur les conditions de vie inhumaines dans lesquelles les enfants doivent travailler.

Dès le début, il se sert de question uestions rhétoriques (v. 1 et 2) tel que « Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? » pour installer la mise en scène des enfants qui vont travailler à l’usine. Il utilise une hyperbole au vers 5 : Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement » et un parallélisme au vers 6 : « Dans la même prison le même mouvement » afin d’exprimer cette répétition au travail qui n’en finit plus. Il emploie à différents moments des métaphores pour insister sur la personnification des machines : « [… Sous les dents d’une machine sombre, » (v. 7) et « Monstre hideux qui mâche on e sait quoi dans l’ombre, » (v. 8). Ensuite au vers 10, il commence par une phrase très courte : « Ils travaillent. » pour le mettre en valeur puis écrit par la suite : « Tout est d’airain, tout est de fer » en faisant une répétition de « tout » et une comparaison à la dureté (l’airain) et à la froideur (le fer) du travail des enfants. Enfin, on remarque encore parallélisme au vers 11 : « Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue » qui nous rappelle que ce n’est pas un univers adapter aux enfants.

B) La parole des enfants : Ensuite, Victor Hugo fait parler directement les enfants dans sa ise en scène pathétique. Aux vers 15 et 16, c’est un discourt direct à Dieu : « Petits comme nous sommes, Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! h. On peut interpréter q 2 OF s sommes, Notre père, voyez ce que nous font les hommes ! On peut interpréter que ceci est une plainte touchante des enfants qui semblent être des victimes faibles et suppliantes. En effet, les enfants sont exploités sans que les adultes ne prennent conscience de leur âge, de leur mental et de leur résistance.

C) Une réalité métamorphosée : Enfin, l’auteur transfigure la réalité pour sensibiliser le public ‘enfer vécu par les enfants. Déjà relevé précédemment, les vers 7 et B, c’est une métaphore du monstre qui écrase les enfants sans pitié. De plus au vers 9 : « Innocents dans un bagne, anges dans un enfer apparaît un parallélisme ainsi qu’une double antithèse en vue de nous montrer qu’ils ne sont pas à leur place et de nous faire part de la pureté des enfants. Au vers 12 : « Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. , il emploie le mot « cendre » qui peut avoir une double image : la première est celle du charbon utilisé dans les usines et la deuxième celle des corps des enfants inhumés. Il) La colère du poète : Victor Hugo utilise des verbes forts pour exprimer son désaccord « haï des mères ; qui tue… Il pense aux conséquences que peut entraîner ce travail injuste de façon à montrer le ridicule de l’erreur que commettent les adultes envers les enfants. Il insiste aussi sur le fait que les jeunes travailleurs appellen 3 OF s commettent les adultes envers les enfants.

Il insiste aussi sur le fait que les jeunes travailleurs appellent à l’aide mais que tout le monde reste indifférent. A) Des procédés express fs : Tout d’abord, on remarque que le poète renforce ses idées ‘aide de différents procédés destinés à exprimer son indignation. On retrouve de nombreuses phrases exclamatives (v. 16, 21, 22, 25… ) et en particulier au vers 14: « Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Dans cette dernière phrase, il nous révèle l’impuissance des enfants face à leur avenir (injustice).

Au vers 1 7, il dénonce leur exploitation. De plus, l’auteur emploie une anaphore au vers 31 avec « maudit » ainsi que le terme « opprobre », signifiant une grande honte, un déshonneur, ce qui renforce encore plus l’indignation. B) Le discourt d’ordre moral : Ensuite, la colère d’ Hugo prend sa source dans la morale et la religion. Il s’adresse au public catholique de son époque et le met devant ses responsabilités. Au vers 25 : « Qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil ! c’est une comparaison qui associe un enfant à un outil.

Ceci, souligne l’immortalité du travail qui utilise les enfants et les transforme en objets Immobiles. En deuxième lieu, l’écrivain évoque que ce travail est contraire aux valeurs familiales, au vers 29 : « Que ce travail, hai des mères, s 4 OF S contraire aux valeurs familiales, au vers 29 : « Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! Troisièmement, il y a trois références à Dieu dans cet extrait aux vers 15, 19 et 32 ; ce qui veut dire que cette exploitation est contraire à la religion.

C) une très forte argumentation : En dernier lieu, l’auteur fait appel à la raison de son lecteur pour finir de le convaincre. Au vers 14, il énonce une paradoxe : « Qui produit la richesse en créant la misère, » en signifiant que les adultes s’enrichissent en rendant les enfants malheureux. Tout ceci, afin de surprendre et d’inviter à la réflexion. Pour finir ce poème, du vers 33 au vers 34 à la suite : « Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l’homme heureux !