MARKETING TP2

essay A+

Introduction Aux articles 248 et 249 de la «Loi 72 : La loi sur la protection du consommateur», il est spécifié qu’il est interdit de faire de la publicité télévisée «à but commerciale» à des personnes de moins de treize ans au Québec : Loi sur la protection du consommateur 248. Sous réserve de ce qui est prévu par règlement, nul ne peut faire de la publicité à but commercial destinée à des personnes de moins de treize ans. 1978, c. 9, a. 248. 249.

Pour déterminer si un message publicitaire est ou non destiné à des personnes de moins de treize ans, on doit tenir ompte du contexte de sa présentation et notamment : de la nature et de la destination du bien annoncé , de la manière de pré du moment ou de l’e ro or 7 1978, c. 9, a. 249 Entrée en vigueur d enfants de moins de Sni* to View -citaire ; à protéger les rtains, vulnérables et sans défense face aux efforts s ducteurs du marketing; il fallait éviter qu’on profite de leur crédulité.

Toutefois on commence à se poser des questions sur l’efficacité de cette loi vue les changements dans le marché (évolution, passage à l’ère de l’information). Est-ce que cette solution politique est la meilleure açon de procéder aujourd’hui ? Doit elle être modifiée ou même abolie ? Telles sont les questions qui feront l’objet de notre étude dans les lignes qui suivent. Nous procéderons ? Swipe to View next page une analyse de cette loi afin d’en découvrir les bons côtés mais aussi les failles et enfin approcher une solution à la problématique.

Développement A. – POUR LA LOI 72 Commençons d’abord avec le côté « pour » de la loi et présentons les critères qui l’ont justifié. Premièrement, elle a été adoptée pour répondre à un besoin de société; pour « protéger n groupe qui est particulièrement vulnérable aux nombreuses techniques de séduction et manipulation de la publicité » pour reprendre les termes de la cour. « Les enfants de moins de 13 ans n’ont pas assez de maturité pour les interpréter les publicités » et de les voir de façons objective.

Dans son livre publié en 1997, « Shelter of Each Other Mary Pipher dit s’inquiéter des effets de notre culture de consommation en estimant qu’elle peut engendrer des sentiments de narcissisme et d’insatisfaction chez les enfants. Elle estime que la publicité destinée aux enfants ène à une forme de surconsommation. D’autre part, sur le point alimentation, les publicités de chaînes de restauration rapide auraient des effets néfastes sur la santé des enfants.

La société canadienne de pédiatrie s’inquiète de ce phénomène et affirme que la majorité des annonces de nourriture diffusées pendant les émissions pour enfants vantent les repas-minute, les boissons gazeuses, les bonbons et les céréales sucrees alors que les annonces de nourriture saine ne représentent que 4% de ces publicités… Ensuite la loi a été rédigée avec une certaine souplesse et de açon à por PAG » rif 7 de ces publicités… façon à porter le moins possible atteinte à la liberté d’expression de la Charte Canadienne des Droits et Liberté.

L’OPC avait développé des critères pour évaluer si une publicité était adressée aux enfants. En effet, selon cette même loi, ce type de publicité est permis dans les cas suivants : • si elle est contenue dans un magazine destiné aux enfants, lequel est publié et vendu à des intervalles n’excédant pas trois mois ; • si elle a pour but d’annoncer un spectacle destiné aux enfants ; ?? si elle est constituée par une vitrine, un étalage, un emballage ou une étiquette.

Dans ces trois cas, la publicité doit toutefois respecter la réglementation de la Loi sur la protection du consommateur. par exemple, elle ne doit pas employer de superlatif pour décrire les caractéristiques d’un bien ou de diminutif pour en indiquer le coût ; elle ne doit pas exagérer la nature, le rendement ou la durée d’un bien, etc. Bien sûr, la loi n’interdit pas la publicité éducative, telles les campagnes sur la sécurité nautique ou sur la nécessité de se brosser les dents, même lorsque cette ublicité s’adresse à des enfants.

Office de la protection du consommateur Enfin contrairement aux prévisions de certains, le nombre d’heures réduit destinées aux enfants par les télédiffuseurs privés n’a pas vraiment causé un grand taux de transfert vers les stations américaines pour les jeunes québécois francophones. L’écoute des 2-11 ans PAGF3C,F7 transfert vers les stations américaines pour les jeunes québécois francophones. L’écoute des 2-1 lans vers ces stations est toujours resté en dessous de 10% de l’écoute totale et se situe même souvent au tour de B. -CONTRE LA LOI 72

Dès le départ, la loi 72 a été sujette à controverse. Les détracteurs ont d’abord mentionné qu’elle allait à l’encontre de la liberté d’expression. Irwin Toy a attaqué la légalité la loi, soutenant qu’elle viole son droit à la liberté d’expression, reconnue par la Charte Canadienne des Droits et Libertés. Dans sa requête, il a demandé des éclaircissements sur les questions suivantes : la publicité est-elle une forme d’expression protégée par la Charte ? La loi limite-t-elle ce droit en violation de la Charte ? Si oui, s’agit-il d’une limite raisonnable à la Charte ?

Selon Irwin Toy, la publicité qui a un contenu valide livré de façon non violente est protégée par la Charte. En ce qui attrait à la loi, elle est conçue pour protéger les enfants de moins de 13 ans en contrôlant la façon dont les annonceurs peuvent s’exprimer. Son but et son effet sont de contrôler l’expression, de sorte qu’il est évident qu’elle est contraire à la charte. Cependant, il s’agit d’une limite raisonnable à la charte. La cour accepte qu’une loi viole la Charte du moment qu’elle ne dépasse pas une certaine limite; c’est ainsi que la loi sur la protection du consommateur du

Québec a été retenue et continue de protéger les enfants contre l’influence des grandes entreprises. Cependa retenue et continue de protéger les enfants contre l’influence des grandes entreprises. Cependant, la question qui se pose est la suivante : les enfants ont-ils besoin d’être protégés ? Certains sont sceptiques à cet égard. Selon Karen Sternheimer, « les enfants ne sont pas si vulnérables qu’on le croit devant le flot de publicités auquel ils sont exposés à la télévision.

Et de tout faire pour éviter qu’ils n’entrent en contact avec le monde publicitaire ne leur ferait ucun bien ». Des recherches indiquent parallèlement que les enfants de moins de 6 ans peuvent être critiques face aux publicités et qu’une fois passé le cap des 8 ans, presque tous sont sceptiques face aux réclames des publicitaires. Les enfants d’âge préscolaire sont peut-être moins critiques, mais ils sont aussi moins susceptibles de se souvenir d’une publicité longtemps après sa diffusion. ne étude réalisée par la spécialiste du marketing Déborah Roedder John et portant sur 25 années de recherche en publicité, suggère que la connaissance des tactiques e publicités et le niveau de scepticisme des préadolescents (10-12 ans) sont similaires à ceux des jeunes adultes. En bout de ligne, ce sont les parents qui sont mieux placés pour déterminer ce qui est bon ou non pour leurs enfants; et prononcer le fameux « NON » lorsque les enfants se font trop capricieux et insistants.

C- SYNTHESE Après analyse des faits, nous estimons que dans le contexte actuel, c’est-à-dire, la mondialisation des marchés et la facilité de l’accès ? dans le contexte actuel, c’est-à-dire, la mondialisation des marchés et la facilité de l’accès à l’information, les articles 248 et 49 de la loi 72 manquent de pertinence. Les raisons écrites ci- dessous nous ont amené à prendre une telle position. Premièrement, nous jugeons que cette loi est inefficace.

Elle concerne uniquement le Québec; les autres télédiffuseurs extérieurs (en dehors de la province) non soumis à cette loi ont pourtant accès au réseau québécois. Les enfants de moins de 13 ans sont exposés aux publicités par des moyens autres que les télédiffuseurs. (Ex : panneaux d’affichage, fréquentation et influence des jeunes plus âgés, Internet). De plus, l’enfant âgé de oins de 13 ans, aujourd’hui, jouait avec une télécommande bien avant de jouer avec un hochet. Deuxièmement, le manque de rigidité de la loi, étant somme toute assez floue sur différents aspects.

S’il existe un besoin réel pour l’État d’intervenir pour réguler la publicité d’une manière générale, cela devrait être fait dans un cadre précis, et où les objectifs devraient clairement être définis. Faille 2 Au Québec, depuis 1980, la Loi sur la protection du consommateur (loi 72) interdit la publicité commerciale destinée aux enfants de moins de treize ans. Nous sommes forcés de onstater que cela a eu pour effet de diminuer le nombre d’heures d’émissions pour enfants diffusées par les télédiffuseurs privés francophones.

Télé-Métropole, qui diffusait 16,5 heures d’émissions pour enfants en 1980, n’en diffusait qu Télé-Métropole, qui diffusait 16,5 heures d’émissions pour enfants en 1980, n’en diffusait que 2,5 treize ans plus tard. Pour sa part, Télévision Quatre Saisons, qui diffusait 7 heures d’émissions pour enfants en 1987, a réduit ce nombre de moitié en 1993. Sans la contribution de Canal Famille et des réseaux Radio-Canada et Télé-Québec, les enfants du Québec n’auraient eu accès qu’à 6 heures d’émissions leur étant destinées par semaine en 1993.

Nous crayons que ces données confirment l’importance de confier aux télédiffuseurs plus de responsabilités à l’égard des enfants. Un taux de diffusion et de production d’émissions pour enfants pourrait être fixé, tout en tenant compte de l’environnement législatif. www. fncom. org Le Code de la publicité radiotélévisée destinée aux enfants a été élaboré par l’Association canadienne des radiodiffuseurs (ACR), en ollaboration avec Les normes canadiennes de la publicité (NCP).

L’objectif de ce code est d’aider les publicitaires à prendre en considération les caractéristiques spécifiques des enfants, lors de la création de messages publicitaires qui leur sont destinés. par exemple, le Code admet que les jeunes enfants éprouvent des difficultés à distinguer l’imaginaire du réel ; il recommande que la publicité qui leur est destinée, respecte cette réalité, plutôt que de l’exploiter. Le Code de la publicité radiotélévisée destinée aux enfants