MarcelDuchamp

essay B

Lucie STUIZINGER Chloé THEVENART TD6 Marcel Duchamp Le texte que nous allons étudier se nomme « Entretien avec James Johnson Sweeney » et provient du livre « le marchand de sel » contenant les écrits de Marcel Duchamp luimême, réunis et présentés par Michel Sanouillet. Il reproduit les grandes lignes d’un film de 30min réalisé en 1955 par la NBC , diffusé dans un programme très sulv- « wisdom series » . sont réunis 35 œuvre de Marcel Duchamp, et mort en 1968.

Il va or 14 de Philadelphie où Sni* to View siècle né en 1887 complètement boulevers le monde de l’art avec son invention n 191 3 des « readymade » : des objets neutres de la vie courante qu’il expose en tant qu’œuvres d’art Ce dernier est interrogé par J. J Sweeney, le directeur du Musée Guggenheim de New York. Marcel Duchamp et Sweeney déambulent dans le musée où sont exposés des œuvres de toutes les époques de la vie de Duchamp.

Entre anecdotes familial et description d’œuvres, Duchamp peint un portrait très éclectique de lui-même et explique ses réflexions, les raisons de ces œuvres. Au fil de l’interview et des différentes œuvres discutées on se rend compte que même si son travail est très varié, Duchamp a ‘œuvre de Marcel Duchamp est significative de sa volonté de ne pas former de goût. Nous exposerons les moyens qu’il utilise pour y arriver, en commençant par le refus de la répétition, puis par le dessin mécanique et même l’abandon de la peinture.

Finalement ,nous montrerons comment les ready made sont l’aboutissement de cette recherche, grâce a son dernier moyen la libération de toute intervention humaine. I Eviter la répétition et l’habitude 1. « Recommencez la même chose assez longtemps et elle devient un goût » Marcel né d’un père notaire et une mère musicienne. Liart fait arti intégrante de son éducation : son grand-père était un peintre qui enseigna la peinture a tous ses petitsenfants. Marcel a six frères et sœurs dont trois d’entre eux deviendront également artistes.

Il explique que leur père les as toujours soutenus dans leur choix de carrière « il a toujours été très compréhensif et nous a toujours aidé ? nous débrouiller » page 1, c013. Dans ce contexte familial favorable Duchamp commence la peinture en 1902 et va s’essayer a nombreux mouvements artistiques et techniques de peintures différentes. Dans le texte, Duchamp et Sweeney s’arrête devant le premier ableau de Duchamp : l’Eglise, 1902. Cest un tableau impressionniste qui représente l’égllse du village natal de Marcel Duchamp, Blainville en Normandie.

Duchamp a 15 ans ? l’heure de cette première peinture et il est très influencé par Monet « l’impressionnisme était le sujet de toutes les conversations » page 1, lique « Bien que l’on PAGF sujet de toutes les conversations » pagel ,c012Mais il explique « Bien que l’on puisse qualifier d’impressionniste ce tableau, il n’accuse qu’une influence très discrète de Monet, mon impressionniste favori du moment.  » A peine quelques années plus tard, les tableaux de Duchamp sont très différents. « L’impressionnisme était déjà une chose du passé » Il change donc d’influences.

II passe par une période fauviste (Le portrait du Docteur Dumouchel, 1910) et commence aussi a beaucoup s’intéresser au travail de Cézanne dans la même période. Il peint en 1910 un portrait de son père et Partie d’échec, qui montre ses deux frères jouant aux échecs dans leur jardin. « On distingue sans peine l’influence de Cézanne » pagel ,c012. Déjà ? cette époque il était conscient de ce danger de former des abitudes et même si ce tableau lui fera gagner le titre de sociétaire au Salon d’Automne, il ne s’arrête pas ? cette réussite.

Il n’y exposera plus jamais et ne fera plus jamais de peinture aux influences du passé. Cest une nouvelle ère de son travail qui s’ouvre : « Je décidais de me soustraire à toutes les influences que j’avais pu subir précédemment. Je voulais vivre dans le présent et le présent d’alors, c’était le cubisme ou du moins l’enfance du cubisme. » page 1 c013. 2. Nu descendant un escalier, 1912. trucs pour toi référence a « descending stairs and turning rround »Muybridge , et « forme unique de continu ce » Boccioni . était si différent de tous ceux qui l’avaient précédé que je me sentis très attiré vers lui. ? page 1 c013. On comprend ici son intérêt pour l’avant-gardisme et l’originalité des démarches artistiques. Duchamp va donc passer deux ans à étudier le cubisme, à peindre… Mais comme à ses débuts, pour le fauvisme ou l’impressionnisme, Marcel Duchamp s’inspire mais ne se limite pas a reproduire ou réellement accepter tous les principes d’un mouvement artistiques. Il dit faire du cubisme mais dans Nu escendant un escalier la notlon de mouvement est un élément majeur du tableau, alors que ce n’était pas une préoccupation cubiste.

Sweeney pose cette question a Duchamp qui fait immédiatement le lien avec le futurisme dont les tableaux est plus proches des problématiques de vitesse et de mouvement. Mais il dit pourtant en parlant des futuristes « Je n’en connaissais aucun et j’ignorais jusqu’à leur existence. » Il dit « je ‘avais envoyé aux Indépendants de Paris en février 1912, mals mes ams artistes ne l’aimèrent pas et me demandèrent au moins d’en changer le titre. » mais il ne e fait pas et il explique qu’en 1913, il envoie Le Nu à New York sur la proposition de Stuart Davis et Walter Pach.

Ce dernier fait parti de l’Association des Peintres et Sculpteurs Américalns. Ils lul proposent d’exposer son tableau a l’Armory Show, exposition internationale d’art moderne. Ce fut un énorme scandale mais qui finalement marqua un évenement crucial dans [histoire de l’art américain mais aussi pour la l’histoire de l’art américain mais aussi pour la carrière de Duchamp. Il obtient une certaine notoriété a ce moment-là. « J’aurais pu produire dix autres nus, sans doute, si je l’avais voulu, à cette ?poque.

Le fait est que je décidai de nien rien faire. » page2 coll. Marcel Duchamp une nouvelle fois refuse d’accepter la reconnaissance du monde de l’art comme une fin en soi Cette idée s’installa dans ma tête que d’accord, j’avais fait de mon mieux en utilisant le cubisme mais qu’il était temps de changer. » Il le dit lui-même « toujours ce besoin de changement, ce désir de ne jamais répéter » page2 coll Plus que le besoin de changement, sa volonté de ne pas créer « d’habitude » vient aussi de la certitude d’avoir abouti à la fin d’une réflexion.

Il a fait de son mieux en utilisant e cubisme, son œuvre et son travail de recherche sont terminés, continuer sur cette voie banaliserais le résultat. « si vous interrompez votre production artistique après avoir créé quelque chose, celleci devient une chose en soi et le demeure. Mais si elle se répète un certain nombre de fois, elle devient un goût. » Il Vers la déshumanisation de l’art 1. Fuir la notion de goût par le dessin mécanique Duchamp veut donc fuir cette notion de gout, peu importe qu’il soit bon ou mauvais, ça reste du gout et cela représente un danger.

C’est pour cela qu’il va s’éloigner de toute xpression picturale et glisser lentement vers une déshumanisation de l’art , en passant d’abord par le dessin mécani ue « un dessin mécanique ne sous- entend aucun par le dessin mécanique un dessin mécanique ne sous-entend aucun gout « page 3 colone 1) comme Pon peut le voir avec la « broyeuse de chocolat » mentionné S 31/32 qui sera reprise par la suite dans le « Grand Verre La « Broyeuse de chocolat » marque un tournant dans la vie de l’artiste.

En effet c’est le moment où il arrête de peindre pour les autres et décide de peindre pour lui- même en tant que passetemps donc. Il prend donc un emploi ( il devient bibliothécaire à St Genève ) , ne voulant plus dépendre de sa peinture pour subsister. J. J.

Sweeny le taquine donc un peu en lui disant qu’il s’adresse à un public idéal parce que le grand public n’appréciait pas ce qu’il faisait (c’était la période ou il n’est pas encore vraiment connu, son succes commençant à peine à New york avec le « nu descendant l’escalier » Ce à quoi répond Duchamp : qu’un public idéal représente un plus gros challenge et qu’il a 2 types d’artistes : les professionnels (qui s’intègrent à la société et ssayent à tout prix de plaire) et les libres/les francs-tireurs.

Il cherche donc de nouvelles voies d’expression. C’est là qu’il tombe sur le spectacle d’une vraie broyeuse en action dans la rue du vieux Rouen, ça la fascine, et lui permet de franchir un pas hors des conventions. En effet il va arracher un produit industriel à sa fonction utilitaire classique pour l’exhiber en tant que pure forme ce qui conduira justement le regard du spectateur à s’intéresser ? cet objet pour lui-même. Il détache ainsi l’objet de son environnement le transforme à peine (la machin 6 2