Magritte
Cette toile représente le morceau de paysage qu’elle nous cache. En arrière plan, on observe des rideaux qui encadrent et donnent à voir une fenêtre, par laquelle on aperçoit un paysage. Une partie de ce paysage est dissimulée par la toile. AI ne faut pas oublier que l’ensemble fenêtre, rideau, toile… N’est lui-même pas le réel car il s’agit d’un tableau que peint majorité. * Imitation très proche du réel. * Le titre n’ aucun rapport avec ce que nous voyons sur le tableau. Il n’explique pas l’image. Il accroît la surprise et nous amène à réfléchir au sens du tableau.
Il est souvent nécessaire d’avoir un bagage culturel pour comprendre les titres de majorité qui puisent abondamment dans la littérature. * Le cadrage place la toile au centre de l’image tout comme la fenêtre. Aucun personnage n’apparaît, aucune action ne transparaît car il semble que l’acte de peindre soit achevé. * Pas d’obliques, justes des horizontales et des verticales comme les barreaux d’une prison. * Tout semble calme sur la scène, invitant à la réflexion. Rein ne peut perturber le spectateur qui se tiendrait dans la pièce et qui observerait le travail du peintre et le paysage.
Analyse du sens de l’?ouvre Message transmis : * Nous ne pouvons connaître le réel de manière de l’?ouvre objective. Nous sommes déroutés par nos sens ou les conventions sociales. Nous voyons ce que nous avons appris à voir, ce sont des habitudes qui dirigent notre perception. Le seul moyen d’accéder réellement au monde serait la poésie car elle permet de surprendre et d’enchanter, elle propose une nouvelle vision du monde. * L’art devient alors un choc car il crée de nouveaux liens entre les objets par leur ordonnancement sur la toile.
Ce choc ouvre la conscience et provoque des éclairs d’intuition. Le spectateur est alors dans une incertitude profonde. Justification des propos : * Le tableau semble être une imitation fidèle de la réalité, car le morceau manquant cadre parfaitement avec ce que nous avons du paysage. Mais d’un autre côté, comment savoir ce qu’il y a derrière la toile ? Le cadrage de la toile représentée est donc significatif. De même, les lignes simples et la reprise des couleurs rendent les plans difficilement distinguées, tout se fond, comme dans une parfaite harmonie.
Pourtant à y regarder de plus près, on aperçoit un léger décalage entre la toile et le rideau. De même, le rebord de la toile se détache du paysage. Tout n’est donc pas aussi parfait qu’il n’ semble. * La luminosité du tableau attire tout de suite notre regard vers le ciel bleu, le chevalet et la toile => c’est donc là le centre du tableau, le point sentit vers le ciel bleu, le chevalet et la toile c’est donc là le entre du tableau, le point essentiel sur lequel il faut se focaliser, sur le rapport de a représentation à cette réalité. Le ciel bleu, la fenêtre ouverte semblent synonymes d’évasion, comme si l’acte de peindre, de se confronter à la problématique du semblable et du différent était libérateur (de notre humaine condition ? ) Rapport avec la problématique : * Nous ne pouvons réellement reproduire le réel. AI n’est jamais saisi dans son intégralité. Le cadre ne définit et ne prend qu’une portion du réel. L’image ne peut-être qu’une représentation de nos images mentales qui peut nous enfermer et nous restreindre (cf..
La toile qui ne peut tout prendre qui impose des limites) mais qui dans le même temps fait partie intégrante de la réalité (cf.. Le tableau s’emboîté, s’ajuste parfaitement à la réalité) * Cette ?ouvre pose la question de la frontière entre ce que les choses sont, ce que nous pensons qu’elles sont et ce qu’elles devraient être. C’est là un thème cher à majorité. Elle nous place face à la question de la représentation des choses comme elles pourraient être et celle de l’ri-natation.
Interprétation Ouverture vers d’autres ?ouvrés : I La trahison des images, 1928 | Là c’est le rapport texte/ image qui incite à réfléchir. I La Condition humaine AI, 1935 | On retrouve l’ouverture vers un extérieur calme. Le chevalet semble beaucoup plus sol 1935 | On retrouve l’ouverture vers un extérieur calme. Le chevalet semble beaucoup plus solide. Peut-être le peintre est-il plus sûr de son travail et du bien-fondé de la peinture pour nous libérer de notre condition et nous faire prendre conscience du fait que nous ne voyons pas la réalité.
Le boulet : élément absurde propre au surréalisme. I I La clé des champs, 1936 | Destruction de la fenêtre et pourtant les morceaux tombés reflètent encore le ciel bleu, ce qui n’est pas possible. Différence entre la chose et sa représentation dans un reflet, ce que les choses devraient être et leur représentation sur une toile. Biographie de l’auteur Ses parents ne réussissent pas dans leurs affaires et son enfance est marquée par les déménagements. Sa mère se suicide alors qu’il n’ que 14 ans. Un an après cette perte, il rencontre égorgeait, l’amour de sa vie qu’il épouse en 1922.
AI ?intégré l’Académie des Beaux Arts de bretelles en 1916. AI y rencontre messes et locomotive qui ‘initient au mouvement Dada. A sa sortie de l’école en 1918, il travaille dans une usine de papiers peints pour survivre. AI réalise également des affiches publicitaires. De 1919 à 1920, il fait la découverte des ?ouvrés cubistes et futuristes. En 1924, il peint son premier tableau d’inspiration surréaliste Le Portrait de Pascal qui représentait une silhouette féminine avec une rose à la place du c?Ur. Mais il est déçu par cette tentative et le tableau est féminine avec une rose à la place du c?Ur.
Mais il est déçu par cette tentative et le tableau est détruit. En 1926, il peint 60 tableaux et se prépare pour une exposition à la Galerie Le ceinture. Qui aura lieu en 1927. Cette dernière fait scandale : « On me reprocha la présence es choses que je montrais et l’absence des choses que je ne montrais pas. » dira majorité. Il part ensuite pour Paris où il rencontre Breton, leurra, Max urnes et solvable dalla. Il rentre à bretelles en 1930 où il meurt d’un cancer à 69 ans. AI ne connaîtra que progressivement le succès.