Louis XIV Roi Tr S Chr Tien
Robin Bonnardel Explication de texte Louis XIV, Roi Très Chrétien N021 23404 L’édit de Fontaineble (octobre 1 685) l’édit de Nantes or 13 Sni* to View Faculté d’histoire Lumière yon 2 Licence 2, semestre 4 2015 Les historiens s’accordent à dire que Louis XIV n’avait pas prévu la révocation de l’Edit de Nantes instauré par Henry IV le 30 Avril 1598. Cependant Louis XIV doit faire face aux problèmes rechercher les moyens de parvenir au succès du dessein des Rois… ».
La trêve de Ratisbonne signée en 1684 entre la France, l’Espagne et l’Empire (Saint Empire Germanique) met fin à la uerre. Louis XIV peut enfin s’occuper de la politique intérieure. Nous voyons aux lignes 98-99 et 100 que ce texte est une lettre patente, écrite de la main de Châteauneuf et dictée par le chancelier alors en place, Michel Le ellier. Le fait que la lettre soit scellée du grand Sceau de cire verte, sur lacs (nœuds) de soie rouge et verte signifie que les actes exprimés dans cette lettre sont à valeur perpétuelle.
Destinée à tout le royaume de France, sauf l’Alsace, cet édit est bien accueilli par la popu ation qui voit d’un bon œil cette « officialisation » de la condamnation u protestantisme. Avec ses douze articles, Le Tellier fonde la base de ce qui va être la politique envers le protestantisme et révoque dans sa totalité l’Edit de Nantes. L’article 1 signale donc 1. 44 « supprimons et révoquons, l’édit du Roi notre dit-aïeul donné à Nantes a mois d’avril 1598, en toute son étendue Les autres articles décrivent un à un les interdictions données aux protestants comme Art. , « ne plus s’assembler pour faire l’Exercice de ladite Religion » ou encore les conséquences de la désobéissance dudit édit, comme dans l’article 10 « sous peine our les hommes de galères et de confiscation de corps et de biens pour les femmes » 1. 83. Le Préambule de [‘édit légitimise la prise de décision du pouvoir royal et des grands. Destinée à tous les minist 13 légitimise la prise de décision du pouvoir royal et des grands.
Destinée à tous les ministres, à la chambre de parlement, Baillis, Sénéchaux et autres « Justiciers et officiers qu’il appartiendra et ? leur lieutenants »1. 93-94 qul devront falre appliquer ces nouvelles règles, la lettre ne se fait pas toujours appliquer parfaitement. our Louis XIV et sa politique d’annexion des territoires (dite la politique de réunions) il est donc primordial de renforcer le pays de l’intérieur et que la population soit unie. On peut alors se demander comment par le biais de l’Edit de Fontainebleau le roi veut d’unifier son royaume.
Le roi très chrétien révoque l’édit de Nantes par stratégie politique, par conviction religieuse ? Nous pouvons constater au préalable que le cas du royaume de France est un cas particulier en Europe puisque les deux religions principales ont toutes deux un statut juridique égal, ce qui amène ? repenser la politique de religion de Louis XIV, cela ayant pour but d’unifier le pays. De tous temps un ennemi commun est signe d’union entre les partisans d’une même cause.
Mais la résistance des huguenots se fait sentir avec des conséquences multiples pour le pays de l’intérieur mas aussi pour l’Europe. Depuis 1598 le royaume de France est un cas particulier en Europe puisque La religion majoritairement catholique et la religion prétendue réformée ont toutes deux un statut juridique au sein du royaume. Les huit guerres de religion de 1562 à 1598 nt contribué à redéfinir la place de la religion dans la société du 17ème 1 562 à 1 598 ont contribué à redéfinir la place de la religion dans la société du 17ème siècle.
Quand le grand-père de Louis XIV, Henri IV établit l’édit de Nantes il est comme pour Louis XIV avec l’édit de Fontainebleau, dans une logique politique qui résulte des précédents événements. Assouplissant les restrictions contre les protestants, Henry IV ancien protestant lui-même, est relativement tolérant envers les huguenots. Il aurait 1. 7 « réglé la onduite à tenir à l’égard de ceux de ladite religion » et il aurait 1. 9 « pourvu même par des articles particulier à tout ce qu’il aurait jugé nécessaire pour maintenir la tranquillité dans son royaume..
Pour Henri IV la paix devait passer par la coexistence des deux religions. Cependant Luc DAIREAUX explique que les textes d’Henri IV sont signés discrètement, en « catimini » de peur que l’opinion soit en désaccord et ne se révolte. Admission des protestant dans les écoles, droit d’exercer dans la fonction publique, droit de tenir des assemblées, places de sureté rotestante et droit de tenir des tribunaux spéciaux (comme les chambres mi-parties) sont pour Henry IV I’ « Etablissement d’une bonne paix et tranquille » ou selon rédit de Fontainebleau l. 0-11 « diminuer l’aversion entre ceux qui étaient de rune et l’autre religion ». Mais ces mesures ne sont en pas bien acceptés par la population. Il est également dit dans le préambule de l’édit de Fontainebleau, que le roi Henry le Grand n’a pas pu mener sa politique à terme puisqu’il se fait assassiner en 1610. L. 13 « l’intention du R 3 n’a pas pu mener sa politique à terme puisqu’il se fait assassiner n 1610. L. 13 « l’intention du Roi notre dit aïeul ne put être effectuée à cause de sa mort précipitée h.
On constante ensuite que Louis XIII a également entrepris de résoudre le « problème » des protestants. L 15 « par de nouvelles entreprises desdits de la Religion Prétendue Réformée, elles donnèrent l’occasion de les priver de divers avantages qui leur avaient été accordés ». Louis XIII signe en effet l’édit de grâce d’Alès le 28 Juin 1629 qui laisse aux protestants des avantages religieux civils et judiciaires tout en les privant de leur assemblée politique.
Mais « usant de sa clémence ordinaire » 1,17, « leur accorda encore un nouvel édit à Nîmes au mois de Juillet 1629 Après le siège de La Rochelle -bastion de la religion protestante- commandée par Richelieu, le Roi Louis XIII impose par l’édit de Nîmes le 20 juillet 1 629 la religion catholique dans les zones alors réservées aux protestants, signe d’un redressement politique envers les huguenots tout en gardant un politique de tolérance envers eux. Ce plan politique également gêné par les guerres de 1635 à 1684, guerre de trente ans qui sévit dans toute l’Europe.
En 1660 la population protestante est estimée à 1 million de français et en 1685 à 800 000, soit environ 4% de la population, ce qui est peu mais pas significatif de leur puissance. Colbert est selon les historiens, et notamment Pierre GOUBERT, conscient de cette puissance protestante. Au niveau de réconomie mais pas que. Le Gendre, le banquie PAGF s 3 conscient de cette puissance protestante. Au niveau de l’économie mais pas que. Le Gendre, le banquier Formont, les armateurs implantés à La Rochelle comme Pagès, Raulé ou Tersmitten sont des personnages clés pour le Royaume.
La compagnie du Nord, alors la seule en place à ‘époque est dirigée par des Protestants. Que ce soit dans le négoce ou dans l’industrie du textile, les protestants tiennent une part importante. François LEBRUN nous explique dans Etre chrétien en France sous l’ancien régime, que Vauban condamne la révocation de l’édite donné Nantes car elle prive par émigration le royaume d’une population active. Les protestants sentent venir le coup de grâce en 1685 et adressent au Roi la « dernière requête » qui assure leur soumission.
Mais Louis XIV est déjà lancé à la poursuite des responsables es troubles et Colbert ne peux approfondir son point de vue économique puisqu’il meurt en 1 683, la même année ou Louis XIV se marie avec Mme de Maintenon, qui influera beaucoup sur lui sur le plan spirituel. Cela amène le Roi Lous XIV à repenser sa politique intérieure et sa politique religieuse. Un despotisme religieux est noté par les historiens qui s’intéressent à cette période. Bossuet voit le roi comme le « nouveau Constantin ». Entouré de grands zélateurs comme l’Archevêque de Harlay, Louvois et son père Michel Le Tellier alors chancelier.
Le roi écoute son entourage qui le guide ans son « pieux dessein Son Mariage avec Mme de Maintenon renforce son opinion puisqu’elle est très catholique et le guide vers un 6 3 Maintenon renforce son opinion puisqu’elle est très catholique et le guide vers un politique en faveur du catholicisme. La cour devient dévote et le roi très pieux. Il y a une « solidarité chrétienne » qui e crée au sein de la noblesse et un courant « bon catholique » apparait avec la création de a ligue catholique. La fameuse guérison des écrouelles montre bien quel rôle le roi peut jouer.
Pierre GOUBERT nous dit également qu•en 1684 il fait nterdire l’opéra et la comédie pendant la période du carême. Il est considéré comme un « sacerdote royal » même si selon Hubert Méthivier, il ne connait rien aux textes sacrés. Bossuet Evêque de Meaux, à une influence considérable chez le roi. C’est lui expose la doctrine catholique qu’il faut tenir. Ainsi Louis XIV contribue milltairement à la victoire de Saint-Gothard sur les turcs. L’expédition du Duc de Beaufort contre les Pirates d’Alger est également significative des motivations des grands.
Ainsi par le serment du sacre, le roi a pour obligation d’exterminer ‘hérésie. L’hérésie est donc nous l’avons compris la religion Prétendue Réformé, mais aussi le Gallicanisme et le Jansénisme. Sa politique répressive se durcit à partir de 1679. Louis XIV se place lui- même dans la logique politique de ses prédécesseurs : l. 30-31 « rechercher les moyens de parvenir au succès d dessein des Rois nos-dits Aïeul et Père, dans lequel nous sommes entrés dès notre avènement à la Couronne. L’édit explique qu’il veut par cette révocation de l’édit de Nantes effacer les « trouble la « confusion » et 7 3