Louis XVI

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Il fixe le départ au 18 avril. Aussitôt Sui # to page connue la nouvelle d affirment que le Roi un prêtre non asser entoure le carrosse e donc rentrer aux Tuil p g volutionnaires Ire ses Pâques avec part, une foule famille royale doit Carrestation de Louis XVI et de sa famille a Varennes chez l’épicier et procureur Jean-Baptiste Sauce Louis XVI décide de rejoindre le quartier général du marquis de Bouillé, à Montmédy, près de la frontière du Luxembourg. Il sait que les troupes du marquis lui sont fidèles. n plan est échafaudé : il consiste à se faire passer pour l’équipage de la baronne de Korff.

Dans ce jeu de rôle : La marquise Louise-EIisabeth de Croy de Tourzel, gouvernante des deux enfants royaux devient la baronne d de Korff Louis XVI devient M. Durand, intendant de la baronne, Le dauphin se voit déguisé en fille et porte le prénom d’Aglaé, Marie-Antoinette d’Autriche prend l’identité plébéienne de Mme Rochet (gouvernante des enfants de Mme de Korff) Une berline est spécialement commandée pour la fuite, celle- ci est d’autant plus délicate qu’une domestique fait courir es rumeurs sur une éventuelle fuite de la famille royale.

La surveillance est renforcée, des gardes dorment à même le sol devant les portes des appartements royaux. Malgré toutes ces précautions la famille royale parvient à sortir des Tuileries. Commence alors un voyage qui doit se conclure par la prise en charge de la famille par les troupes du marquis de Bouillé mais qui ne sera qu’une longue suite de contretemps et de malentendus. La berline royale prend beaucoup de retard sur l’horaire prévu.

Dans la soirée, elle arrive à Sainte-Ménehould, n Champagne, où un détachement de hussards envoyé par le marquis de Bouillé doit assurer sa protection. Mais, ne voyant pas arriver la berline (qui a près de quatre heures de retard à présent) et menacés par des paysans, ils ont reçu ordre de rejoindre Varennes par les champs. La berline repart donc sans son escorte mais le maître de poste, Drouet, qui a reconnu Louis XVI, devance la berline par des chemins de traverse et parvient à l’étape suivante à Varennes-en-Argonne.

II alerte les habitants et le procureur de la commune, l’épicier Sauce. Ce sera la fin de cette aventure. La découverte du départ 2 OF s procureur de la commune, l’épicier Sauce. Ce sera la fin de cette aventure. La découverte du départ du roi à Paris Dès la découverte de la fuite du roi, c’est l’effervescence mais également l’inquiétude à Paris. Lafayette, Bailly et Alexandre de Beauharnais (président de l’Assemblée), se concertent et se mettent d’accord pour affirmer que le roi avait été «enlevé».

Le 22 juin, on apporte la nouvelle de l’arrestation du roi. Trois commissaires sont nommés pour ramener la famille royale aris : Barnave, Pétion et Latour-Maubourg. Le 23 juin, commence le retour de la famille royale à Paris. Un trajet long et difficile, ralenti ou interrompu par des manifestants qui lancent aux fugitifs injures et quolibets. A Paris, on avait affiché dans les rues : «Quiconque applaudira Louis XVI sera bâtonné ; quiconque l’insultera sera pendu». C’est donc dans un lourd silence que le roi retrouve la capitale dans la soirée du 25 juin.

Le retour du roi à Paris, Le prestige du roi ébranlé La fuite manquée du roi marque un tournant dans la Révolution. La confiance dans sa sincérité et son acceptation de la Révolution sont mises en doute. Cette situation pose un redoutable problème politique aux partisans de la monarchie constitutionnelle car l’on soupçonne le roi de collusion avec l’étranger, voire de trahison. Le roi est suspendu et l’Assemblée va admettre la théorie de l’«enlèvement» du roi pour sauver ce qui peut l’être. Mais l’histoire va s’emballer.

Alors que la majorité de l’Assemblée tente de minimiser le 3 OF s Mais l’histoire va s’emballer. Alors que la majorité de l’Assemblée tente de minimiser les onséquences du départ du roi, le principe monarchique commence à être remis en cause et certains parlent même ouvertement de République, une idée jusque-là très minoritaire : une pétition demandant la déchéance du roi est alors lancée. Le 17 juillet alors que la foule afflue au Champs-de-Mars pour signer la pétition, un incident provoque une fusillade qui fera plusieurs dizaines de victimes.

Le fossé entre les classes populaires et l’Assemblée ne fera, dès lors, que s’agrandir. La Constitution, discutée pendant tout l’été, est votée le 3 eptembre et acceptée par le roi le 14, qui vient prêter serment devant l’Assemblée. L’Assemblée constituante considérant sa tâche comme achevée décide de se séparer le 30 septembre en précisant que ses membres seraient inéligibles à la nouvelle Assemblée législative. Pour beaucoup, la Révolution est terminée.

La monarchie constitutionnelle semble bien installée, l’idée de République oubliée. Du moins c’est ce que l’on croit. La chute de la royauté Les mois qui suivent vont pourtant conduire à l’effondrement de la monarchie. La déclaration de guerre au «roi de Hongrie et e Bohême» (l’empereur d’Autriche), votée le 20 avril 1792, est souhaitée ouvertement par les Girondins, secrètement par le roi et combattue par Robespierre. Les défaites successives des armées françaises et les rumeurs de trahison, vont créer une véritable ambiance de psychose.

Une première journée insurr 4 OF S les rumeurs de trahison, vont créer une véritable ambiance de psychose. une première journée insurrectionnelle a lieu le 20 juin. Les sans culottes parisiens investissent [‘Assemblée législative et les Tuileries pour forcer le roi à retirer son veto sur la déportation es prêtres réfractaires et la formation d’un camp de fédérés Paris. Louis XVI accepte de coiffer le bonnet phrygien et de boire la santé de la nation mais ne cède pas.