louis de funes
Louis de Funès Page d’aide sur l’homonymie Pour les articles homonymes, voir Funès. Description de cette image, également commentée ci-après Louis de Funès sur le tournage du film e Gendarme et les Extra- terrestres, en 1978. Données clés Nom de naissance Louis Germain David de Funès de Galarza Naissance 31 juillet 1914 Courbevoie (Seine) Nationalité Drapeau Décès 27 janvier 198 Nantes (Loire-Atlanti Profession Acteur Pianiste orag Sni* to View Films notables La Travers e de Paris (1956) Le Gendarme (saga, 1964-1982) Trilogie Fantômas (1964-1967) Le Corniaud (1965) La Grande Vadrouille (1966)
Oscar (1967) La Folie des grandeurs (1971) Les Aventures de Rabbi Jacob (1973) L’Aile ou la Cuisse (1976) La Soupe aux choux (1981) Louis de Funès, de son nom complet Louis Germain David de Funès de Galarza, est un acteur français né le 31 juillet 1914 ? Courbevoie (Hauts-de-Seine) et mort le 27 janvier 1 983 à Nantes (Loire-Atlantique)n 1 . Ayant joué dans plus de cent quarante films, il est l’un des acteurs comiques les plus célèbres du cinéma muettes, à la fin des années 1950 dans La Traversée de Paris.
Dans les deux décennies qui suivent, on retrouvera une suite de uccès populaires parmi lesquels la saga du Gendarme de Saint- Tropez, la Trilogie Fantômas, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Oscar, La Folie des grandeurs, Les Aventures de Rabbi Jacob, L’Aile ou la Cuisse ou La Soupe aux choux. Outre la France, les films de Louis de Funès ont connu un grand succès dans divers pays européens, et notamment en Russie, au temps de l’URSS2 ; sa popularité mettra quelques années avant de traverser l’Atlantique.
Il a également adapté quelques scénarios au cinéma et coréalisé un film, L’Avare, en 1980. Sommaire [masquer] Biographie . 1 Vie privée 1. 2 Premiers pas sur scène 1. 3 L’ascension 1. 4 Deux rôles décisifs 1. 5 Consécration 1. 6 Retour au théâtre 1. 7 Santé précaire 2 Ressorts humoristiques 2. 1 Art du déguisement 2. 2 Des duos célèbres 2. 3 Sens artistique et musical inné 3 Succès commerciaux 3. 1 Box-office France 4 Distinctions 5 Carrière 5. 1 Théâtre 5. 2 Filmographie 5. 3 Musique / Discographie 5. 3. Bandes originales de films 5. 4 Radio 5. 5 Rayonnement international 6 Postérité dans la culture PAGF castillane3, Louis de Funès est le troisième enfant de Carlos Luis e Funes de Galarza (1 871 – Malaga, 19 mai 19344) et Leonor Soto Reguera (Ortigueira, 21 janvier 1878 – Montmorency, 25 octobre 1957n 2), arrivés d’Espagne en 1904 après que son père eut enlevé sa mère, la famille de la grande bourgeoisie de celle-ci (le père de Leonor est un grand avocat de Madrid) s’opposant à leur union puis acceptant finalement de la doter confortablement5.
Ses deux aînés sont Marie (Maria Teolinda Leonor Margarita), née à Courbevoie le 20 juillet 1907 et morte à Paris le 28 octobre 1993, mariée en secondes noces avec le réalisateur François
Gir, et Charles (Carlos Teolindo Javier), né à Courbevoie le 12 septembre 1908 et « mort pour la France » à Rethel le 20 mai 1940 (soldat au 152e régiment d’infanterie), « fauché par une mitrailleuse allemande4 Personnage un peu fantasquen 3, son père, qui ne peut plus exercer sa profession d’avocat depuis son installation en France, s’improvise diamantaire avant de partir plusieurs années au Venezuela, « dans l’espoir de faire prospérer ses affaires6 d’où il revient rongé par la tuberculose avant de mourir seul en Espagne en 1934.
Sa mère, en revanche, est le premier professeur de omédie de Louis . « Il arrivait à ma mère de me courser autour de la table en criant « Yé vais té touer Dans sa façon d’être et d’agir, elle possédait, sans le savoir, le génie des planches. » — Louis de Funès, de Funès et de Funès 2005, p. 38 Elle lui donne également ses premières leçons de piano à l’âge de 5 ans7. Le jeune Louis passe toute son enfance à Villiers-sur- Marne (Seine-et-Oise), piano à l’âge de 5 ans7. Le jeune Louis passe toute son enfance à Villiers-sur-Marne (Seine-et-Oise), où il fréquente l’école Jules- Ferry.
En 1930, à 16 ans, après des études secondaires moyennes au lycée Condorcet et sur les conseils de son frère, devenu fourreur, de Funès entre à l’École professionnelle de la fourrure, située près de la place de la Bastille, mais il en est renvoyé pour chahut6. Il travaille ensuite chez plusieurs fourreurs, exerce successivement différents métiers, mais, à cause de ses renvois systématiques et par lassitude de ses frasques professionnelles, ses parents l’inscrivent en 1932 à l’École technique de photographie et de cinéma, située à deux pas de son domicile, où il choisit la section cinéma8.
Dans les cours, il a notamment pour condisciple Henri Decaë qui fut, bien plus tard, directeur de la photographie sur plusieurs de ses films. « Louis de Funès était quelqu’un qui n’était pas expansif à la ville. Chaque fois que nous nous rencontrions pour un nouveau film, il me redisait quelques formules chimiques apprises à l’ETPC vingt ou trente ans auparavant, en 1933, dont ce nom de produit qui le falsait hurler de rire, « hyposulfide de soude Ceci en imitant le professeur strict qui nous en enseigna les propriétés… Cétait comme une connivence entre nous » Henri Decaë, Kernel 2004, p. 4 Finalement, il est renvoyé pour incendie volontaire9. Commence alors un cycle de périodes de chômage et d’emplois d’où il finit toujours par se faire renvoyer10. « Après avoir abandonné ses études secondaires, mon père avait exercé toutes sortes de petits métiers. Je me demande Sil métiers. Je me demande s’il ne les enjolivait pas un peu dans ses interviews car à la maison il n’en parlait jamais », expliquera son fils Olivier de Funèsl O. Le 27 avfll 1936, il épouse à Saint-Étienne sa première femme, Germaine-Louise-Élodie Carroyer (Paris, 7 mars 1915 Clermont, 8 septembre 2011). n enfant naît de cette union le 12 juillet 1937, Daniel-Charles-Louis, mais le couple se sépare au bout de trois ans, le divorce n’est prononcé que le 13 novembre 194211. Pendant l’occupation, il enchaine les petits boulots (étalagiste, cireur et gratteur de parquets… )12. Bientôt, Louis se fait engager comme pianiste de bar et rencontre Eddie Barclayn 4 • « Louis de Funès, comme moi, ne déchiffrait pas la musique. Il avait de l’oreille. Cétait un excellent musicien. Il ne parlait pas un jour d’être comédien13. ? Il joue dans un grand nombre ‘établissements, enchaînant des soirées de douze heures, payé ? la coupelle ou touchant un cachet de misère14. « Je l’ai rencontré en 1942 lorsqu’il était pianiste à la Madeleine. Dans un bistrot à Bagatelle, il tenait le piano à quatre mains. Lorsque ce dernier jouait seul, de Funès montait sur le piano et chantaitl 5. » Le cinéaste Georges Lautner se souvient. Il se servira de cette capacité dans certains de ses films, tels que Pas de week-end pour notre amour, La Rue sans loi, Frou-frou, Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Le Grand Restaurant ou encore L’Homme orchestre.
Il se remarie en 1943 avec Jeanne-Augustine Barthélemy. Le couple habite alors un petit deux-pièces au 42, rue de Maubeuge PAGF s OF Jeanne-Augustine Barthélemy. Le couple habite alors un petit deux-pièces au 42, rue de Maubeuge. En 1944, il a un deuxième fils, Patrick, et en 1949 un troisième, Olivier, qui tiendra six rôles au côté de son père au cinéma, dont Fantômas se déchaine, Les Grandes Vacances, L’Homme orchestre et un rôle au théâtre dans Oscar.
Premiers pas sur scène[modifier I modifier le code] En 1942, à l’âge de 28 ans, il décide de devenir comédien, et ‘inscrit au cours Simon, réussissant son concours d’entrée grâce à une interprétation d’une scène des Fourberies de Scapin, de Molière 16. Même s’il n’y fait qu’un court passage17, il croise dans le cours d’autres apprentis comédiens, comme Daniel Gélin, qui lui permet de débuter plus tard dans la pièce L’Amant de paille de Marc-Gilbert Sauvajon. « Un hasard prodigieux.
Je descendais d’un wagon de première dans le métro et Daniel Gélin, déjà croisé au cours René-Simon, montait dans un wagon de seconde. La porte allait se refermer lorsqu’il me crie : « Téléphone-moi demain. J’ai un petit rôle pour toi16» Daniel Gélin donnera cependant une version un peu différente de leur rencontre sur le quai de métro dans son autobiographie 18. À côté de quelques petites figurations théâtrales, l’acteur se démène pour gagner sa vie grâce à ses activités de pianiste, donnant parfois des cours le jour, puis jouant la nuit à travers le Paris nocturnel 9.
En 1945, toujours grâce à Daniel Gélin, que de Funès surnommait « Ma Chance » lorsqu’il le croisait20, il débute au cinéma dans La Tentation de Barbizon, de Jean Stelli- Dans le petit rôle du portier du cabaret Le OF La Tentation de Barbizon, de Jean Stelli. Dans le petit rôle du portier du cabaret Le Paradis, il prononce sa première réplique à l’écran en voyant un client (interprété par Pierre Larquey) qui essaye de passer à travers une porte fermée : « Ben, il a son compte celui-là, aujourd’hui ! » L’acteur enchaîne dès lors silhouettes, figurations et petits rôles.
Quelquefois, il incarne même plusieurs personnages dans un même film, comme pour Du Guesclin de Bernard de Latour, en 1948, où il tient tour ? tour les rôles de mendiant, de chef de bande, d’astrologue et de seigneur21. En 1949, il joue dans Pas de week-end pour notre amour, une comédie conçue autour du ténor-vedette de l’époque, Luis Mariano ; de Funès y tient le rôle secondaire du domestique-pianiste du baron (Joué par Jules Berry), ce qui lui permet d’accompagner à l’écran des airs d’opérettes et autres morceaux de facture classique, mais également de jazzn 5.
L’ascension[modifier modifier le code] En 1950, il est pianiste-comédien dans la troupe Les Burlesques de Paris de Max Révol lorsque Sacha Guitry lui confie plusieurs petits rôles, notamment dans La Poison (1951), Je l’ai été trois ois (1952), Si Paris nous était conté (1955) et surtout La Vie d’un honnête homme (1 953), où il a un rôle un peu plus consistant de valet de chambre « obséquieux et fourbe, presque inquiétant l’espace d’un plan22 Dans ce film, son personnage s’affine un peu plus — « il apparaît « au naturel sans grimace ni moustache22 » — et il est associé pour la première fois à Claude Gensac.
En 1952, il rejoint la troupe des Branquignols dirigée par Robert Dhéry, bien que les ci 7 OF Robert Dhéry, bien que les circonstances de la rencontre entre de Funès et Dhéry varient considérablement en fonction des uteurs. Il débute d’abord dans la revue Bouboute et Sélection. « En 1952, mon père jouait La puce à l’oreille de Feydeau À la fin de la représentation, mon père courait au petit théâtre Vernet pour apparaître dans le premier sketch de Bouboute et Sélection puis, il reprenait le métro pour rejoindre le cabaret où il incarnait un clochard » — Olivier de Funès, Aknin 2005, p. 44 puis il officie dans Ah ! es belles bacchantes en 1953. Cette revue obtient un grand succès23 – deux années de représentations – et contribue à le faire connaitre24. De plus, intégré dans une roupe dédiée au comique, l’acteur va perfectionner sa technique. Il tourne ses premiers films en couleurs l’année suivante dans l’adaptation à l’écran du spectacle par Jean Loubignac, mais aussi dans La Reine Margot de Jean Dréville, tourné avant, mais sorti en salles après. Cette même année, il joue face à Fernandel dans Le Mouton à cinq pattes d’Henri Verneuil et pour la première fois face à Bourvil dans poisson d’avrll de Cilles Grangier.
Jean Paul Le Chanois, après lui avoir confié deux petits rôles dans Sans laisser d’adresse (1951) et Agence matrimoniale (1952), lui offre e second rôle de M. Calomel dans la comédie populaire à succès Papa, maman, la bonne et moi (1954) et sa suite Papa, maman, ma femme et moi (1956). Courant les cachets, il tourne en 1954 pas moins de dix-huit films dans lesquels il n’obtient que des seconds rôles25. OF il tourne en 1 954 pas moins de dix-huit films dans lesquels il n’obtient que des seconds rôles25. En 1956, il obtient un début de reconnaissance[réf. écessaire] au cinéma dans La Traversée de Paris, de Claude Autant-l_ara, où il joue l’épicier Jambier. Il s’impose avec force face à Jean Gabin t Bourvil, dans une prestation de quelques minutes au cours de laquelle il dessine en quelque sorte son futur personnage[réf. nécessaire] : lâche devant « le fort » (Jean Gabin) et colérique devant « le faible » (Bourvil). Même si le film a atteint aujourd’hui le statut de film culte, il connait à sa sortie un succès public pour son « discours continûment ambivalent26 Dès l’année suivante, Maurice Regamey lui offre son premier rôle principal dans Comme un cheveu sur la soupe.
Son interprétation d’un compositeur suicidaire vaut à l’acteur le Grand prix du rire 1957, a première récompense et le film, « petite production sans prétention, qui aurait dû passer inaperçue, [… l tient l’affiche de très longues semaines27. » oujours en 1957, il est la tête d’affiche de Ni vu, ni connu, dYves Robert, dans le rôle du braconnier Blaireau. Accompagné de son chien Fous le camp, cet « avatar rural de Guign0128 » brave toutes les formes d’autorité et finit toujours par échapper au garde-chasse.
Le film est un beau succès à sa sortie et vaut à l’acteur quelques articles laudateurs dans la presse, à l’instar de l’hebdomadaire France Dimanche, qui, ans son numéro du 20 septembre 1957, titre à la une : « Louis de Funès, l’acteur le plus drôle de France » — France Dimanche, Jelot-Blanc 1993, p. 109 Il tient encore un rôle princi PAGF OF drôle de France » Il tient encore un rôle principal en 1 958 dans Taxl, Roulotte et Corrida, d’André Hunebelle, tourné en Espagne, qui connaît un certain succès avec 2,542 millions d’entrées.
Pourtant, la progression de sa carrière au cinéma marque une pause, et l’acteur va retourner à des films ou des rôles moins importants pour quelque temps. Deux rôles décisifs[modifier I modifier le code] C’est d’abord au théâtre que la carrière du comédien va connaître une nouvelle accélération. Depuis ses débuts, facteur ne s’est jamais éloigné des planches et il reprend notamment, en 1957, aux côtés de Danielle Darrieux et Robert Lamoureux, le rôle créé par Raimu dans Faisons un rêve de Sacha Guitry.
Le biographe de l’auteur, Jacques Lorcey, note : « Ce sera la dernière grande joie de notre Sacha [Guitry]. Ce succès, obtenu par des vedettes tellement différentes des créateurs lui apporte la certitude que son théâtre lui survivra29. » En septembre 1959 pour les tournées Karsenty, il débute les épétitions d’Oscar, une pièce de Claude Magnier créée à Paris l’année précédente avec Pierre Mondy et Jean-Paul Belmondo. ? partir du 1er octobre, commencent les cent jours d’une tournée en province et au Maghreb. Le succès est tel qu’on lui propose de reprendre la pièce à Paris en janvier 1961. D’abord hésitant, il accepte finalement30. La pièce est un énorme succes et sur scène, il multiplie les improvisations et les prouesses physiques : « Lous [de Funès] était carrément génial dans Oscar. Génial d’invention, de burlesque. Il avait amélioré le rôle31 . — Pierre Mond