Londres

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Le principe est de mettre en place des politiques incitatives à une mobilité moins énergivore et de renforcer les contraintes sur les automobilistes. Il s’agit d’une part de développer l’offre de transport collectif, directement, en investissant dans l’extension des métros et la capacité des lignes de bus et indirectement, en faisant pression sur l’État et Network rail pour construire les RER Crossrail (ouest-est) et Thameslink (nord-sud).

Le London Plan affirme que : « Les niveaux des migrations pendulaires doivent être maîtrisés dans l’intérêt de l’aménagement durable et pour éviter la pression sur le réseau de transport public. Il est souhaitable [pour cela] de parvenir a l’autosuffisance locale et régionale la plus élevée ossible » . Ce souhait semble se réaliser depuis 2002, si l’on en juge par l’accélération du rythme de la construction de logements dans le Grand Londres, plus rapide que dans les deux régions voisines l.

Politiques de transport et occupation de l’espace dans le London Plan pour la mise en perspective : on peut mettre en évidence le fait, qu’en plus des pollutions et des congestions constatées 2 on peut mettre en évidence le fait, qu’en plus des pollutions et des congestions constatées dans les villes du Nord, la qualité de vie peut être remise en cause par les prix excessifs du foncier et de ‘immobilier. Ill/ Les JO de 2012, une opportunité réelle de rééquilibrage urbain ou une occasion manquée de donner aux Londoniens une meilleure qualité de vie ? The World is one city » : slogan de la ville de Londres pour les JO de 2012. Consignes : A raide du document 7, de vos recherches sur le site wvm’. london2012. com effectuées en cours d’anglais, vous répondrez aux questions suivantes 1/ Localisez le site de Stratford à l’aide du documentl et relevez ses atouts. 2/ Quels sont les principaux aménagements réalisés et nécessaires à la tenue des JO ? / Quel est l’état d’avancement des travaux (vous utiliserez les webcams présentes sur le Site)? /Comment les autorités ont-elles cherché à intégrer le développement durable et à lutter contre la ségrégation sociospatiale? 5/ Que deviendront les Installations après les Jeux ? Document 7 : les JO 2012 vus par… Courrier International C Libre de droits Photo : Le site du futur stade olympique, dans l’est de Londres ondres face à son défi olympique Le chantier des Jeux de 2012, dans l’est de la capitale britannique, est bien avancé.

Mais, face aux coûts de plus en plus élevés, la uestion de la reconversion du site après se pose déià. 3 odeur nauséabonde accueillent les visiteurs sur le site de FEst londonien ou se dérouleront les prochains Jeux olympiques, dans quatre ans. Ce site, qui s’étend sur environ 2,5 kilomètres carrés, a abrité des usines chimiques, des usines à gaz et d’autres industries polluantes. D’énormes machines sont mises à contribution pour nettoyer le sol des substances qui s’y sont accumulées au fil des siècles.

Des archéologues ont découvert des squelettes datant de l’âge du fer sur le site des futures piscines lympiques, et ils pensent que les Templiers possédaient un moulin à eau près de l’endroit proposé pour le vélodrome. Les désagréments présentés par le site, hérissé de 52 pylônes aujourd’hui enterrés, et la pauvreté des environs ont joué un rôle déterminant dans la volonté d’organiser les prochains Jeux à Londres. Tout en exaltant la fierté nationale, le gouvernement tenait à réhabiliter un quartier défavorisé de la capitale. C’était une décision en partie émotive. Quand vous prenez le métro dans cette direction, l’espérance de vie baisse un peu plus à chaque tation à mesure que vous vous éloignez vers l’est », commente un ancien collaborateur de Tony Blair, le Premier ministre qui a approuvé le projet. Le successeur de Blair, Gordon Brown, n’a jamais été aussi optimiste que lui et il ne pourrait pas être plus enthousiaste aujourd’hui. Les travaux avancent bien : en juin, le Comité international olympique a déclaré que leur progression était l’une des meilleures de l’histoire des Jeux.

Et, selon les sondages, le public reste enthousiaste. Mais les résultats 4 de l’histoire des Jeux. Et, selon les sondages, le public reste nthousiaste. Mais les résultats financiers sont très mauvais : le budget initial de 3,4 milliards de livres [4,3 milliards d’euros] a été porté à 9,3 milliards en mars 2007 [1 1,6 milliards d’euros], en raison d’impératifs de sécurité, de considérations fiscales… et d’un sursaut de réalisme. Source : http://wmw. courrierinternational. om/article/2008/08/28 « londres-face-a-son-defi-olympique Lors de la reprise collective, on peut insister sur les points suivants : es JO représentent une belle vitrine pour Londres et une occasion de renforcer son image et son statut de ville lobale : d’ailleurs, la mairie de Londres, qui favorise les promoteurs parfois au détriment de la protection du patrimoine urbain inscrit au patrimoine mondial, impose donc de nombreux immeubles de bureaux de grande qualité architecturale. En ce qui concerne la dimension « durable » de Londres, le site olympique entier a été pensé selon des objectifs de durabilité.

Toutes les infrastructures sportives seront réutilisées . Le site sera un site « zéro voiture » : aucun parking ne sera construit (sauf pour les autocars) et des parcs-relais seront créés autour des gares environnantes. L’essentiel es déplacements se fera par ligne à grande vitesse entre les gares de Stratford et la gare de Saint-Pancras ou en métro et bus. Il est par ailleurs prévu de restaurer les zones humides, cours d’eau et couloirs naturels. Un autre objectif est aussi d’accroitre la part de logements à prix abordables.

Ainsi, le village olympique S objectif est aussi d’accroître la part de logements à prix abordables. Ainsi, le village olympique sera converti en logements loyers modérés pour les infirmières et les enseignants londoniens !!!! Mais derrière cette vitrine, des inquiétudes pèsent sur le sort de Stratford : les JO vont-ils entraîner une gentrification de ce quartier comme c’est le cas des quartiers plus à l’ouest et au sud ? Cette tendance parait peu probable car l’image du quartier reste négative.

Ainsi, les opérations immobilières actuelles visent d’ailleurs plutôt les familles avec enfants, chassées par les prix des logements des parties plus centrales de Hagglomération. Reste la question du devenir de la population en place actuellement ? En effet, 61 % de la population de Stratford est dite non-white et Newham est le 1 1 ème district le plus pauvre d’Angleterre. Les populations vont-elles tirer profit de ette régénération notamment en terme de créations d’emplois ou vont-elles être obligées de partir sous la pression immobilière et la vente progressive du parc de logements sociaux ?