Litterature
Le problème de la définition de l’ouvre d’art en attribuer ouvre le chapitre Il en montrant les limites d’une approche essentiels et statique. Comment prétendre définir dans l’absolu la littérature, alors que celle-ci est mouvante, que le panthéon littéraire fluctue, certains auteurs étant reconnus bien après leur mort (stade célébré par les Surréalistes), tandis qu’inversement d’autres tombent dans l’oubli une fois leur époque passée (comme barres) ?
Deuxième pairie de l’approche essentiels : la distinction entre » grande » et » petite » littérature, qui présuppose une hiérarchie des genres et a amené à voir rabattent en doums, classé comme un auteur de romans d’ » aventures « , un écrivain sympathique et sans prétentions, qui ne mérite pas dans tous les cas l’attention de l’université. Il faut donc, conclut E. Fraises, renoncer définir la littérature d’après des critères intrinsèques pour chercher à la cerner dans les manifestations qu’elle suscite à travers le temps, le lieu et les sociétés.
Pour montrer l’impossibilité de la nette clôture de l’ouvre et donc la part de choix critique qui préside à sa construction, E. Fraises s’attache ensuite à analyser la ôtions d’ouvres complètes. Ces pages (100-115) nous ont semblé parmi les plus intéressantes du livre, pourvu que l’on s’intéresse à la question de l’édition des textes. La notion d’ouvres complètes, qui s’impose dans le c la question de l’édition des textes. La notion d’ouvres complètes, qui s’impose dans le courant du suivie siècle, est loin, montre E.
Fraises, d’être une évidence. Au plan technique de l’édition, faut-il opposer les ouvrages publiés par l’auteur (ou sur le point d’être publiés) aux manuscrits privés ? Ces faire la part belle aux accidents de la vie (au ramier rang desquels la mort) qui ne dépendent pas forcément de la volonté de l’auteur, et ne pas trancher sur la question des ouvres inachevées (que faire par exemple de lucide lunée, roman inachevé mais qui est pourtant ‘ terminé » selon shetland ? ).
Et quel statut accorder à la correspondance » semis-privée « , qui a été lue dans un cercle intime ? Les problèmes pour déterminer le commencement et la fin de l’ouvre se posent dans toute leur complexité quand il s’agit d’éditer les ??uvres complètes de rambarde. Faut-il distinguer les écrits de jeunesse des » véritables » productions littéraires ? La correspondance (roulant souvent sur les sujets les plus divers et les plus triviaux) appartient-elle aux écrits » littéraires » ou non ?
Autant de choix qui amorcent une interprétation et une prise de position dans la constitution du mythe remballiez. Dans le cas d’autres auteurs (balança par exemple), les ouvres » alimentaires » doivent-elle être publiées? Et quel traitement réserver aux textes traduits par l’auteur ? Doivent-ils être systématiquement considérés comme appartenant à son ouvre ? Si oui, pourquoi la traduit Doivent-ils être systématiquement considérés comme appartenant à son ouvre ?
Si oui, pourquoi la traduction des contes de pou par baudrier est-elle une part constituante de son ouvre, alors que celle de la première partie de faussa par narval est laissée de côté comme accessoire et ne figure pas dans les éditions modernes de ses ouvres complètes? La complétée de l’ouvre est bien une vaste illusion. Le chapitre HAÏ se propose d’examiner les rapports entre littérature et savoir. Le principe d’totémisme de l’ouvre émerge vers 1850 environ, avec la notion de modernité littéraire et sous l’impulsion en particulier de baudrier.
B. Mourrais se demande ce que condamne exactement baudrier en fustigeant l’ouvre d’art véhiculant » un enseignement « . Certes baudrier vise explicitement la littérature à thèse, mais sa condamnation touche-t-elle aussi l’ensemble de la littérature ‘l réaliste » ? En d’autres termes, ces ouvres donnant des informations sur une réalité (historique et sociale) doivent-elles être coupées d’une lecture réfréneraient qui les considèrent comme un document historique ? C’est contre le refus de cette lecture factuelle que s’insurge B.
Mourrais, arrogant de la relativité de la notion d’totémisme, purement occidentale (B. Mourrais est spécialiste de littérature africaine). AI invite ainsi, en lisant Le Dernier jour d’un condamné de V. Auge, à » entrer dans le monde de la prison et de a pénalité au sexe siècle » (p. 197). Le dernier dans le monde de la prison et de la pénalité au sexe siècle » (p. 197). Le dernier chapitre enfin célèbre l’apothéose du lecteur, placé depuis les années 1970 dans une position véritablement symétrique à celle de l’auteur, au lieu d’être considéré comme un récepteur passif.
Le lecteur crée l’ouvre autant que l’auteur. Et pour démontrer combien ‘ouvre littéraire est tendue vers sa réception, E. Fraises s’appuie sur l’analyse du roman policier (p. 229-234). L’importance du lecteur pour donner vie à l’ouvre est en effet particulièrement visible dans ce genre où le texte est très nettement construit en fonction de l’effet à produire, des conjoncturel à susciter, et où le lecteur est donc inscrit au cour du projet d’écriture.