L »istoire de l »afrique

essay B

Une remise en cause de la lecture conventionnelle de l’histoire a été nécessaire afin de fournir une image plus exacte du continent africain, de sa Wen next diversité culturelle et l’humanité. Ainsi, lors générale de rlJNESC promouvoir l’élabora C’est dans ce cadre q S. wp next page rogrès général de ), la Conférence l’institution rale de l’Afrique. e l’Afrique » a été préparée, rédigée et publiée en huit volumes avec une édition principale en anglais, français et arabe. Des publications upplémentaires ont été traduites en chinois, portugais, russe, allemand, italien, espagnol et japonais.

De même, douze études et documents traitant de de questions et de thèmes particuliers, ont été publiés dans le cadre de ce travail ainsi qu’une version abrégée de l’édition principale en anglais, en français et dans trois langues africaines (kiswahili, hausa et peul). Cette prodigieuse entreprise a représenté trente-cinq années de coopération entre trois cent cinquante spécialistes de l’Afrique et du monde entier et impliqué es meilleurs experts africains tels Cheikh Anta Diop, Joseph Ki- Zerbo, Théophile Obenga, Ali Mazrui, Gamal Mokhtar, Bethwell Allan Ogot, etc.

La préoccupation principale de la phase 1 a été de fournir une perspective culturelle pertinente basée sur une approche interdisciplinaire et un approfondissement de l’histoire des Idées, des civilisations, des sociétés et des institutions. Dans cette perspective, il a été envisagé de valoriser un point de vue africain ayant recours aux sources africaines, telles que les traditions orales, la richesse artistique et l’histoire des Idées. Une approche de l’Afrique continentale dans son ensemble a été adoptée afin d’éviter la dichotomie fréquemment opérée entre l’Afrique du nord et l’Afrique sub-saharienne.

Ce changement de perspective est illustré par un nombre significatif d’experts africains renommés ayant contribué à ce projet en tant que membres du Comité scientifique international, éditeurs ou auteurs. Pour s’atteler à cette tâche, rendue complexe et difficile par la diversité des sources et pa 2 Pour s’atteler à cette tâche, rendue complexe et difficile par a diversité des sources et par Pimportante dispersion des documents, l’UNESCO a procédé par étapes. La première étape (de 1965 à 1969) a consisté à rassembler la documentation et planifier le travail.

De nombreuses réunions se sont tenues et des campagnes ont été menées dans les contrées pour recueillir les traditions orales et établir des centres de documentation régionale. De plus, de nombreuses activités ont été entreprises comme Pinclusion de la collection des manuscrits non publiés en arabe et Ajam (manuscrits écrits en langue africaine avec ‘alphabet arabe) ou encore la compilation des inventaires d’archives et la préparation d’un répertoire de sources sur l’histoire de l’Afrique, sélectionné parmi les archives et les bibliothèques de pays européens et asiatiques et publié par la suite en neuf volumes.

La seconde étape (de 1969 à 1971) a été dédiée à la réflexion sur des questions substantielles et méthodologiques complexes survenues à la faveur de la compilation de [‘Histoire générale de l’Afrique. Il a été décidé que celle-ci devrait couvrir trois millions ‘années d’histoire africaine, en huit volumes, publiée en anglais, arabe, français et en langues africaines telles que le kiswahili, le hausa ou le peul. La dernière étape (de 1971 à 1999) a couvert la rédaction et la publication des volumes.

Cela a commencé par la mise en place d 3 1999) a couvert la rédaction et la publication des volumes. Cela a commencé par la mise en place d’un Comité scientifique international afin d’assurer le caractère intellectuel et scientifique du travail et de superviser la rédaction et la publication. Durant ette période, l’UNESCO a organisé des colloques et des symposia scientifiques sur des sujets en lien avec l’histoire de l’Afrique, la plupart d’entre eux étant donnés par des chercheurs. s résultats de ces réunions ont été publiés dans une série d’ouvrages Intitulés « Etudes et documents de l’UNESCO – l’Histoire générale de l’Afrique Douze études ont été publiées couvrant une large gamme de sujets incluant le commerce des esclaves, les relations entre FAfrique et le monde arabe, celles entre l’Afrique et l’Océan indien ainsi que le rôle des femmes et es jeunes.