Les March S Financiers En Afrique

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l. Les marchés financiers en Afrique Les marchés financiers africains ont connu, depuis le début des années 1990, une croissance spectaculaire ; alors une douzaine, ils sont maintenant 23 et couvrent l’ensemble du continent. La capitalisation boursière a éte multipliée par neuf, et plus de 2 000 entreprises sont maintenant cotées.

Depuis quelques années, les introductions en bourse se sont multipliées, permettant ? certaines banques ou à des entreprises de lever des capitaux considérables — ce qui démontre, à n’en pas douter, la profondeur e l’épargne locale et l’intérêt des investisseurs nationaux pour les places boursières. Près de 4 milliards d la seule bourse de La Grâce aux programm d’africains sont deve de leurs pays. La taill PACE 1 dz d Sni* to View és localement sur années 2000. entaines de milliers ndes entreprises ant, reste faible tant à l’échelle mondiale qu’a celle des economies africaines.

La liquidité est souvent inexistante, rebutant des investisseurs étrangers encore trop peu présents sur ces places boursières. Les entreprises hésitent à entrer en bourse, et ne parviennent que arement à se financer par le biais d’emprunts obligataires. A. La récente montée en puissance des marchés financiers africains B. Bourse de Johannesburg : 1 ère place financière africaine Si la plupart des marchés boursiers africains sont encore ? un state embryonnaire, la Bourse sud-africaine fait figure d’exception.

Elle enregistre un bon niveau de transactio Swlpe to vlew next page transactions qui la place à mi-chemin entre marché mature et marché émergent Avec une cap talisation estimée à 741 milliards d’euros en février 201 2, la Bourse de Johannesburg ou Johannesburg Stock Exchange Limited OSE), reste la première place financière africaine. Créée en 1887, après la découverte de l’or du Transvaal, la JSE est l’une des plus anciennes Bourses de valeurs en Afrique. Elle a un statut d’entreprise publique, non cotée à la Bourse. Elle compte 472 sociétés cotées réparties sur deux indices boursiers : All- Index et le Top-40.

L’indice le plus représentatif est le All, alors que le Top-40 regroupe les 40 plus grandes sociétés cotées, soit envlron occupe du marché. Le JSE bénéficie d’un marché alternatif permettant aux petites et oyennes entreprises en forte croissance, d’accéder à la Bourse. 1. Leadership africain Selon les chiffres de PAfrican Securities Exchanges Association, sur rensemble des Bourses africaines dont la capitalisation totale est estimée à 1295 milliards de dollars pour l’année 2012, la Johannesburg Stock Exchange USE) se taille la part dulion, avec 72% des opérations.

La JSE représente 10 fois son poursuivant, la Nigeria Stock Exchange qui ne représente que de la capitalisation boursière africaine. Le dynamisme que connaît la JSE est peut-être à mettre en elation avec la performance de l’économie du pays. Sur la période 2005-2010, le niveau de capitalisation a atteint 249,5% du PIB, pour l’Afrique du Sud. A l’exception de l’Afrique du Sud, aucune place boursière africalne ne se rapproche des niveaux de développement des places financières des pays émergents et d rapproche des niveaux de développement des places financières des pays émergents et développés.

L’Afrique du Sud fait ainsi partie des places boursières les plus importantes au niveau international et concurrence les Bourses de certains pays ?mergents comme celles de Malaisie ou de Chine. En termes de liquidité, seule l’Egypte se rapproche de l’Afrique du Sud. En effet, entre 2000 et 2005, l’Égypte et l’Afrique du Sud ont enregistré respectivement des ratios de turnover (la valeur totale des actions échangées rapportée à la captalisation totale) *élevant à et par rapport aux autres places financières africaines, la Bourse de Johannesburg présente de nombreux avantages, dont la diversification en termes de secteurs.

Bien que les producteurs de matières premières pèsent de la ISE, le secteur de la inance et des fabricants de biens de consommation occupent des places importantes, avec chacun. Toute fois selon certaines analyses, les matieres premières continuent à tirer vers le haut le volume des transactions sur le JSE. par ailleurs, la Bourse d’Afrlque du Sud, est bien réglementée, avec un bon niveau de protection des intérêts des actionnaires, par rapport à d’autres pays émergents. 2.

Ouverture internationale La Bourse sud-africaine ambitionne de se développer ? l’international et notamment sur le continent. La ISE souhaite créer un marché financier panafricain. Ce qui lui permettrait d’accéder à des actions de sociétés cotées dans d’autres pays comme le Ghana, la Namibie, le Zimbabwe et la Zambie. Par ailleurs, pour renforcer son projet d’expansion en Afrique, la bourse sud-africaine a racheté 49 pour renforcer son projet d’expansion en Afrique, la bourse sud- africaine a racheté 49% du capital de sa consœur de Maurice, la Stock Exchange of Mauritius (SEM).

La JSE compte également développer un partenariat avec les places financières des autres pays des BRICS (Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud). En effet, en 2011, les Brics vaient décidé de mettre en place des cotations croisées de leurs indices boursiers, afin de faciliter les investissements entre eux. Caccord devrait permettre aux investisseurs de ces pays, d’investir à la Bourse dans les autres pays du groupe, en monnaie locale. Donc sans prendre de risque relatif au change et en évitant le problème du contrôle des changes.

Les Bourses des « Brics » prévoient également de créer de nouveaux produits communs. Autant d’interconnexions qui devraient donner plus de visibilité internationale à la JSE et dynamiser davantage ses opérations. C. DSE au cameroun La Douala Stock Exchange applique le principe du marché au comptant, centralisé et dirigé par les ordres. Il est prévu au démarrage une (1) séance de cotation par semaine : le mercredi, et plus tard, trois (3) séances de cotation par semaine : lundi, mercredi et vendredi.

La cotation des valeurs se fait au  » fixing pour le démarrage de ses activités, la Douala Stock Exchange dispose de trois (3) compartiments pour : les actions, les obligations et le Hors Cote. es différents compartiments Le compartiment des titres de capital des entreprises inscrites ? a cote officielle La cote officielle est celle des valeurs ayant opté pour une introduction volontaire en Bourse par émission d’actions nouvelles ou c PAGF valeurs ayant opté pour une introduction volontaire en Bourse par émission d’actions nouvelles ou cession d’une partie du capital au public, les deux suivies de cotation.

Ce compartiment comprend deux sous compartiments : Celui réservé aux grandes entreprises Celui réserve aux PME/PMI Le compartiment des titres de créance des entreprises inscrites ? Il s’agit ici des obligations ordinaires, comportant deux sous compartiments elui des obligations de sociétés privées celui des obligations d’Etat et des collectivités publiques. Le compartlment Hors Cote Il s’agit de titres de capital ou de créance des entreprises ne figurant pas à la cote officielle et des effets publics négociables.

L’objectif de ce compartiment est de rendre plus fiables et sécurisées les transactions sur les effets publics négociables (Obligations du Trésor à Coupon Zéro) institués par le Décret no 94/611 /PM du 30/12/1994 sur la Dette commerciale et BTP. 2. Rôle de la Douala Stock Exchange dans la négociation des obllgatlons du trésor à coupon zéro Douala Stock Exchange a en charge l’organisation du marché secondaire des obligations du trésor à coupon zéro inscrits à son compartiment hors-côte.

A ce titre, elle assure les prérogatives relatives aux aspects suivants l’organisation du marché : se caractérise par la centralisation de la négociation desdits effets au sein d’un compartiment dit « Over The Counter » de DSX. Le champ d’application de ces dispositions, concerne toute personne désireuse d’effectuer une négociation sur le compartiment des Obligations du Trésor à coupon zéro de la Bourse de Douala (achat ou vente des OTZ) pour compte propre