Linguistique

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CM Linguistique L’analyse du discours Définition et théorie général L’analyse du discours est une approche méthodologie des sciences humaines et soclales. C’est une approche multidisciplinaire qualitative et quantitative qui étudie le contexte et le contenu du discours oral ou écrit. L’analyse du discours est une technique de recherche qui permet de questionner ce qu’on fait en parlant au delà de ce qu’on dit. Du point de vu de Maingueneau il s’agit de l’analyse de l’articulation du contexte et du lieu social dans le quel il est fait.

Les principales questions to nextggge auxquelles l’analyse u comment et du p qu or 10 aux méthodes traditi ne:: • qui ? Quoi ? Quand ? pondre sont celles agière par opposition t qu’aux questions : 50 au Etat unis, et elle se veut en réaction d’une part la tradition des études de textes et d’autre part à la linguistique de la langue cantonné ? la description de la phrase en tant que plus grande unité de la communication.

Dans la conception traditionnelle un sens stable et unique est attribué au discours (c’est-à-dire au texte) cette logique fait du discours un objet clos chez Saussure par exemple, l’attention porte sur les structures de la langue, phonologie, syntaxe, orphologie, et son objet d’étude est donc la phrase. Aucune considération n’est faite du sujet de la communication. La fonction objective du langage est donc mise au premier plan chez Saussure. La linguistique classique se veut donc uniquement descriptive. Par c contre avec l’analyse du discours, l’accent porte sur l’articulation du langage et du contexte sur les activités du locuteur.

Dans cette approche le sujet est considéré comme un acteur socio-historique agissant par le langage et la fonction subjective est considérée comme fonction fondamentale de la communication langagière. Exemple : Benveniste s’intéresse au phénomène d’énonciation. Austin s’intéresse à l’acte de langage. Ducrot s’intéresse aux connecteurs Dans certain modèle, l’analyse du discours porte sur des énoncés isolés ou/et fabriqués pour les besoins de la démonstration. D’autre préfère que Fanalyse porte sur le discours dans sa totalité.

Parmi les approches du discours les plus en vu ces 50 dernières années, on peut retenir l’analyse textuelle du dlscours, l’analyse de contenue de discours, l’analyse énonciative du discours, l’analyse pragmatique du discours… Le mieux est de croiser ces diverses analyses. C’est plus précisément dans les années 60 qu’est née la pratique Française de l’analyse du discours avec deux sources d’inspirations qui sont : la psychanalyse de Lacan et le marxisme d’Althusser dont les questionnements idéologiques et les objets (théorie du pouvoir, social et politique) sont la base de ranalyse du discours des chercheurs français.

Dans les années 60, il y a aussi Barthes, qui s’intéresse également à l’analyse du discours. L »approche socio linguistique a été marqué en France par l’analyse des discours sociaux et particulièrement par l’analyse du discours politique. La parole de l’homme politique peut donner lieu à une étude de la communication politique, soit par le biais de la sociologie qui va s’attacher aux 10 une étude de la communication politique, soit par le biais de la sociologie qui va s’attacher aux canaux et aux codes, soit à l’aide d’une analyse linguistique des messages politiques eux-mêmes.

Analyser un discours politique c’est aussi aborder le problème du sens et de la signification du contexte situationnel et du sujet parlant. Le discours est une conduite sociale dans la mesure où le locuteur et le auditeur sont déterminés en tant que produit ociaux et que les buts de l’interaction sont également socio- historique. L’analyse du discours politique en France a emprunté deux parcours . _Jne approche lexicale : cette étude du vocabulaire du discours politique fait appelle à la statistique lexicale qu’on appelle lexicométrie à l’informatique (l’analyse automatique) et au concept de la sémantique (dénotation, connotation, relation sémantique, présupposition, implicite… ). Cette approche lexicale n’atteint qu’un aspect limité du fonctionnement d’un discours. L’approche syntaxique : dans ce cas l’intérêt est porté sur les onstructions dans lesquelles les unités se combinent. Dans cette approche, le discours est pris sous la forme d’un énoncé qui dépasse le cadre de la phrase.

Grace aux stockages des données sur ordinateur un travail d’analyse automatique a lieu, les objectifs de la recherche statistique dépassent le cadre étroit de la fréquence des occurrences (un mot qui se répète) pour s’intéresser aux réseaux qui se tissent entre les mots dans les textes ou dans les discours oraux. Après cette longue période d’analyse du discours centré sur l’approche lexicale et syntaxique des discours sociaux, l’axe de recherche s’est déplacé. Et maintenant recherche s’est déplacé.

Et maintenant il s’agit surtout d’une sociolinguistique interactionnelle dont la préoccupation est l’étude du sens social des rituels de la vie ordinaire. Elle veut appréhender le langage tel qu’il fonctionne les communications sociales. En effet la sociolinguistique interactionnelle considère que les échanges langagiers les plus ordinaires de la vie quotidienne, sont les activités socialement structuré, ce qui signifie que leur approche peut constituer un sujet d’étude. Tout discours oblige ses participants à satisfaire des rituels d’ouvertures et de clôtures ‘une interaction.

L’intérêt c’est peu à peu porté sur le caractère oral de la parole, dans la mesure où la conversation est avant tout orale. L’analyse du discours est une discipline connexe de la linguistique qui étudie la structure d’un énoncé supérieur à la phrase en le rapportant à ses conditions de production. un discours est toujours pris dans une situation de communication inscrite elle- même dans une conjoncture historique caracterisé par des cadres institutionnels, des appareils idéologique, des rapports force au sein d’une formation sociale donnée.

Exemple : Analyse du discours sur la presse française à propos de la guerre d’Algérie, les professions de foi, les débats politique Au delà de la description des énoncés l’analyse du discours a très vite pris en compte tout ce qui dans le discours est trace du locuteur « je », « tu le temps des verbes… Conclusion : La syntaxe traditionnellement limité à une grammaire de phrase tant a éclaté en une grammaire du discours. La lexicologie de 0 une grammaire de phrase tant a éclaté en une grammaire du discours.

La lexicologie de son coté, tant a donné à Fénonciation une place toujours plus grande. Avec le mouvement actuel de la redécouverte de l’archive, les historiens sont de plus en plus sensible à l’efficacité de certaine procédure linguistique. Et utilise les techniques de l’analyse du discours pour étudier les différents fonctionnements discursif. Il en est de même pour les sociologues et les psychologues et Roland Barthes symbolise d’autres confins de l’analyse du discours ou s’imbriquent les recherches littéraires rhétoriques et sémiotiques.

L’approche pragmatique La pragmatique constitue un riche carrefour inter disciplinaire pour les linguistes, les logiciens, les sémioticiens, les philosophes, es psychologues et les sociologues. La diversité des courants qui l’on alimenté font également sa richesse Certain entende par « pragmatique » la praxis c’est-à-dire la tache d’intégration du comportement langagier dans une théorie de l’action. Pour d’autre c’est tout espèce d’interaction entre les organismes vivants.

Pour d’autre la pragmatique doit traiter principalement de l’usage des signes. Et enfin, elle est la science de l’usage linguistique ou de l’usage des signes en contexte. La pragmatique aborde le langage comme phénomène discursif et social, le langage est alors conçu comme un ensemble ntersubjectif de signe, dont l’usage est déterminé par des règles partagées. Il s’agit de l’ensemble des conditions qui rendent possible le discours, c’est-à-dire des relations entre les énoncés et les interlocuteurs et locuteurs.

L’originalité de l’approche pragmatique réside dans ces con PAGF s 0 L’originalité de l’approche pragmatique réside dans ces concepts fondamentaux qui sont : Le concept d’acte Le concept de contexte Le concept de performance. semaine 03 Le langage ne sert ni simplement, ni seulement à représenter le réel mals à accomplir des actes. parler c’est agr sur autrul. Cette conception met en avant ‘effet que les discours exercent sur les interlocuteurs. L’attention est focalisée sur la dimension interactive et interactionnel que toute production langagière presuppose.

La pragmatique a deux taches : caractériser les traits du contexte, ce qui permet de définir les actes du langage et déterminer que la proposition est exprimée par un énoncé. Le problème des actes de langage est de trouver les conditions nécessaires et suffisantes pour la réussite ou simplement l’accomplissement normal d’un acte de langage. Ces conditions comportent la résence ou rabsence de certains traits dans le contexte ou l’acte de langage est produit (intention du locuteur, savoir, croyance, attente, effet… ). Concept de contexte Le contexte c’est la situation complète dans lequel le discours est émit.

Il englobe tout les paramètres qui sont : le lieu, le temps, l’identité, et la nature des relations qui unissent les partenaires. Il s’agit de tout ce que l’on a besoin de savoir pour comprendre et évaluer un discours. L’objet de la pragmatique est de traiter les rapports les plus généraux entre l’énoncé et l’énonciation, entre es énoncés et leur contexte de roduction. Concept de performance PAGF 10 performance il faut entendre l’accomplissement de l’acte de langage dans son contexte tout en ayant l’idée qu’on à la fois la compétence linguistique des locuteurs (c’est-à-dire les savoirs partagés, la grammaire… mals aussi la compétence « communicative » (gestuelle, voix, attitude). L’approche pragmatique est tributaire de la théorie des actes du langage développé par Austin. Austin a publié un ouvrage en 1962 : Quand dire c’est faire (z parler c’est agir). Pour Austin en parlant on agit. Par exemple quand on dit « il fait chaud » on sous entend que l’interlocuteur devrait ouvrir la fenêtre ; on appelle ce type d’énoncé, un énoncé performatif. Ce type d’énoncé engendre une actlon consécutive et exécutive par l’interlocuteur.

En effet on ne parle pas toujours directement surtout lorsqu’il s’agit un ordre. On a constamment la possibilité de donner un ordre de manière ouverte, direct et explicite mais elle est généralement peut utiliser. On préférera dire « il fait chaud » plutôt que « ouvre la fenêtre ». Vouloir et pouvoir sont deux choses différentes : onner un ordre et que cette ordre soit exécuter n’est pas la même chose, car Vautre doit accepter d’exécuter l’ordre.

Exemple : quand un maire par exemple dit « je vous déclare… C’est un énoncé performatlf dans le sens où la parole est elle- même une action. par exemple pour qu’une personne joue le rôle du médecin, il est nécessaire que certaine personne acceptent le rôle de patient. Dans l’interaction toutes actions sont une action conjointe, les interlocuteurs négocient les actes et les paroles produites et les actions sont mises en commun par le locuteur et l’interlocuteur. Si tel n’est p 7 0