l’homme et la mer de baudelaire
puis nous étudierons quel portrait de l’homme il réalise. Développement l) La parenté entre l’homme et la mer 1) Un lien fraternel – Baudelaire pour parler de la relation entre Ihomme et la mer, utilise un vocabulaire qui renvoie à des liens familiaux. On remarque bien sûr le mot « frères » au dernier vers (« Ô frères implacables ») mais aussi le verbe chérir (« tu chériras la mer Le terme fait penser à de l’homme et la mer de baudelaire Premium gy neocamD2 01, 2014 | 5 pages Lecture analytique de « L’Homme et la mer » de Baudelaire. Introduction – Présentation auteur : Baudelaire est un grand poète du 19 ème iècle.
Il est l’auteur d’un recueil Les Fleurs du mal dans lequel il exprime tout à la fois son aspiration à l’idéal et la conscience de ne pouvoir y parvenir. – Présentation texte : L’Homme et la mer est un poème constitué de quatre quatrains d’alexandrins, que l’on peut qualifier de symboliste car il établit une équivalence symbolique entre deux réalités différentes : l’homme et la mer. Swipe to page – Lecture du texte – Problématique : No cette correspondanc Plan : Nous verrons l’homme et la mer, no ors ans quel but il établit Sni* to View me la parenté entre l’amour filial ou fraternel.
L’idée de cette fraternité est rendue possible par la personnification de la mer : il s’adresse à elle comme à un interlocuteur au même titre que l’être humain et lui attribue des qualités qui renvoient là encore à fêtre humain : « Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets – Comme l’homme et la mer sont deux frères ennemis, on peut songer que Baudelaire fait une référence implicite au mythe biblique de Cain et Abel, les deux fils d’Adam et Eve : Cain tue Abel parce que Dieu a préféré son offrande. ) Une ressemblance parfaite – la ressemblance entre Phomme et la mer est dabord établie par e champ lexical du reflet : « miroir », « contemple « image La mer elle-même, dans son entier est le reflet de l’homme ; là encore Baudelaire fait une allusion implicite à un mythe, celui de Narcisse qui se noie car il tombe amoureux de son reflet : « Tu te plais à plonger au sein de ton image / tu l’embrasses des yeux et des bras s. une fois cette identité établie, Baudelaire entremêle les métaphores : il utilise des termes désignant des traits humains pour parler de la mer et inversement. « Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ; / O mer, nul ne connait tes ichesses intimes n’a sondé le fond de tes abimes ; / O mer, nul ne connait tes richesses intimes » normalement les abimes désignent plutôt la mer et les richesses intimes plutôt l’homme.
L’identité et féchange des qualificatifs est mis en valeur par le parallélisme de la construction : « Homme nul n’a sondé » / « O mer nul ne connait ». Un peu plus tôt dans le poème Baudelaire avait déjà inversé des termes : il avait parlé de « rumeurs » pour l’homme et de « plaintes » pour la mer Transition Nous avons vu comment Baudelaire suggérait une identité entre l’homme et la mer. Nous allons voir maintenant quel portrait de l’homme il établit à travers cette correspondance.
Ph. Campet /Lycée Victor Hugo / Marseille / Il) Un portrait général de l’être humain 1) Un portrait général – C’est de Hêtre humain en général que parle ici Baudelaire. En témoigne l’utilisation immédiate de l’article défini qui prend un sens de généralité. Ce caractère généralisant du discours est confirmé par l’emploi du verbe être au présent de vérité générale : « la mer est ton miroir » (v. 2), « Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets » (v. 9). sque Baudelaire emploie le futur, c’est en l’associant ? l’adverbe t – Lorsque Baudelaire emploie le futur, c’est en l’associant ? l’adverbe toujours et lorsqu’il utillse un complément circonstanciel de temps, c’est pour renvoyer à un temps infini (« voilà des siècles innombrables que vous vous combattez 2) L’homme : un être mystérieux et violent – La correspondance entre l’homme et la mer permet de dresser un portrait de l’être humain : il est d’abord présenté comme un être mystérieux, insondable : on observe un « ténébreux », « discrets champ lexical du secret : «sauvage » intimes « secrets h.
La métaphore du gouffre pour qualifier Pesprit de l’homme (vers 4) contribue aussi à cette idée. – L’homme porte aussi en lui une violence. L’idée est suggérée dès la première strophe : Le mot « âme » rime avec « lame P, ce qui suggère que la personnalité d’un homme est potentiellement destructrice.
L’idée est confirmée par l’emploi dans la dernière strophe d’un champ lexical de la violence : « combattez « carnage « mort « lutteurs « implacables » et d’une affirmation catégorique « vous aimez le carnage et la mort Le terme « carnage » renvoie d’ailleurs à une certaine animalité qui ?tait déjà présente dans l’emploi des termes « indomptable » et « sauvage ».
PAGF certaine animalité qui était déjà présente dans l’emploi des termes « indomptable » et « sauvage 3) L’homme un être fascinant. – Baudelaire ne blâme pas l’homme d’être mystérieux et habité par le mal. Au contraire cette violence de rhomme et de la mer semblent exercer sur le poète une certaine fascination. L’apostrophe initiale « homme libre » est élogieuse. L’admiration de Baudelaire est aussi suggérée par Pemploi du Ô lyrique dans le dernier vers : « o lutteurs éternels, ô frères implacables.
Cette fascination pour l’obscur, pour le mal dans ce qu’ils ont d’absolu peut nous rappeler le titre du recueil « Les Fleurs du mal » et le projet poétique de Baudelaire : faire émerger le beau du mal, de tout le versant morbide du monde et de Vhomme. Conclusion Baudelaire établit donc une correspondance symbolique entre l’homme et la mer pour nous falre sentir la part cachée, sombre et dangereuse de l’homme aussi bien que du monde. Cette pensée et cette manière de la déployer sont assez significatives du courant symboliste qui marque en partie Pécriture de Baudelaire. Ph. Campet ‘Lycée Victor Hugo / Marseille /