l’histoire de madagascar
Introduction : Radama premier est le successeur de Andrianampoinimerina qui réussi à faire de Madagascar pratiquement un seul royaume. Dès lors, il marche sur les traces de son illustre père en exécutant son testament politique : étendre son royaume et faire de la mer sa seule frontière. Ici le mot « ouverture » signifie commencement des échanges avec « extérieurs dans différents domaines comme économie, stratégie, religieux, social, culturel.
La période de 1810 à 1828 est marquée par une consolidation du jeune royaume et une affirmation diplomatique vis-à-vis des uissances européennes et locales. Il attendait des étrangers des enseignements que tous les moyens l’étendre jusqu’à la m , p g Andrianampoinimeri rizière ». 1) Alliance avec le Royaume-Uni ur vaincre, ainsi ination et ? olitique définie par era la limite de ma En effet, lors de la signature du traité de Paris de 1814, la question de la possession de Madagascar par les puissances européennes avait été laissée en instance.
Ceci incite Robert T. Farquhar, le gouverneur britannique de l’île Maurice à chercher l’alliance d’une puissance locale pour l’aider à contrecarrer es ambitions françaises. Ayant compris alors que le royaume dEmyrne avait seul la possibilité de répondre à ses attentes, il dépêche auprès de Radama des missions pour le convaincre de p Swige to vie' » next page prendre possession des principautés de la côte Est, pour la plupart tenues en main par des Malato proches de la France et dont la principale activité économique semble avoir été le commerce des esclaves.
Ceci paraît d’autant plus légitime ? Farquhar que le Royaume-Uni avait aboli la traite négrière et s’était donnée pour mission d’empêcher les autres nations uropéennes de poursuivre cette pratique. C’est ainsi que Radama se rue à la tête de ses troupes sur la côte Est pour neutraliser partout la résistance des chefs locaux. Ensuite, le 23 octobre 1817, il signe avec les émissaires britanniques un accord où, en échange de l’abolition du commerce des esclaves avec les Européens, il reçoit une assistance pour moderniser son royaume.
II est en outre reconnu d’avance comme le roi de tout Madagascar. En 1817, le gouverneur de file Maurice, sir Robert Farquhar, entame avec le roi des négociations qui ont pour but de ontrarier les ambitions françaises sur les côtes malgaches et de supprimer la traite des esclaves, source de profit essentielle pour Radama Ier. En échange, l’Angleterre s’engage à fournir un appui militaire et diplomatique. En 1820, un traité concède ? Radama l’assurance d’une véritable coopération technique et la reconnaissance de son titre de « roi de Madagascar Il entame alors une grande réforme de l’État.
Depuis lors, malgré un malheureux contretemps dû à l’absence momentanée de Robert Farquhar dont les engagements n’avaient as été respectés par son remplaçant, Radama Ier peut s’assurer d 2 OF s dont les engagements n’avaient pas été respectés par son remplaçant, Radama Ier peut s’assurer du soutien britannique pour l’aider à accomplir ses grands desseins. 2) Européanisation du royaume pour répandre l’éducation européenne parmi ses sujets, il met à contribution les missionnaires protestants qui s’installent ? Tananarive pour ouvrir des écoles et, par la suite, introduire l’imprimerie.
Pour plus de précision, la première école commence les cours le 8 décembre 1820 au sein du palais même. À cette ccasion, le 26 mars 1 823, il décrète les règles de l’orthographe de la langue merina, devenu le « malgache » pour les Européens, en caractères latins. Il peut d’autant plus participer lui-même directement aux travaux avec les missionnaires qu’il maîtrise l’écriture arabico-malgache ou le sora-be depuis longtemps et peut aussi communiquer en français.
Cependant, en dépit de son étroite collaboration avec les missionnaires, Radama Ier lui-même n’a adhéré et n’adhèrera jamais à leurs enseignements religieux et, de son vivant, aucun de ses sujets ne s’est ouvertement converti au christianisme. Tout ce qu’il recherche auprès des Européens était la diffusion de leurs « connalssances C’ est la London Missionary Society, une organisation missionnaire anglaise, qui à travers un traité datant de 1817 a pu traduire la Bible en langue malgache.
Outre Péducation de base, Radama fait aussi venir de nombreux artisans européens pour ouvrir des écoles professionnelles. Le Roi tient tellement à encourager le développem 3 OF s européens pour ouvrir des écoles professionnelles. Le ROI tient tellement à encourager le développement de l’enseignement que, ? l’occasion, il n’hésite pas à faire passer lui-même les examens et offrir des récompenses aux plus méritants. Si bien qu’en une dizaine d’années à peine, le nombre des élèves passés par les bancs de l’école dépassent 20 000, en Imerina.
Plusieurs dizaines d’étudiants sont même envoyés à I île Maurice et au Royaume-Uni pour poursuivre leurs études. 3) Modernisation de l’armée Le roi Radama Ier passant en revue ses troupes en 1825, d’après un croquis de l’époque. Entre 181 7 et 1820, les troupes de Radama Ier subissent de lourdes pertes de 25 000 hommes, soit un homme sur trois, selon a tradition, lors de la deuxième campagne contre le Menabe, ce qui conduit le roi à moderniser son armée qui devient la meilleure de IIIe jusqu’à l’invasion française.
En 1820, Radama Ier renouvelle le traité avec les Britanniques, et reçoit l’assistance de trois sergents étrangers promus généraux : James Hastie, un Écossais de l’armée des Indes, Brady, un mulâtre de Jamaïque et Robin, un Français déserteur de la Réunion. Il réduit les effectifs à 15 000 soldats et instaure un double système de recrutement : le volontariat, réservé aux plus riches qui euvent acheter un fusil et un équipement moderne importé ; le recrutement dans certaines provinces, permettant de mobiliser 50 % des hommes valides et de renouveler régulièrement les effectifs.
Il fait importer des fusils récents datant des guerres 4 OF S de renouveler régulièrement les effectifs. Il fait importer des fusils récents datant des guerres de la Révolution et de l’Empire, des canons et même des chevaux. Il instaure une hiérarchie en dix grades et un règlement militaire strict. Conclusion Avec l’aide des instructeurs européens, son armée modernisée t la concurrence franco-britannique, il réussit à unifier l’ île pour la première fois après avoir conquis pratiquement toute Est et les royaumes Sakalava de la côte Ouest.
Il peut bientôt multiplier les campagnes pour obliger les autres souverains de l’île ? reconnaître son autorité, afin notamment qu’ils s’abstiennent désormais de traiter directement avec les puissances extérieures. Les seuls princes qui réussirent à s’y soustraire sont ceux des Tanala de l’Ikongo, au territoire enclavé dans la forêt, ceux du pays bara et des régions semi-désertiques de l’extrême-sud, et nfin ceux de l’Ambongo, région également très peu peuplée, sans beaucoup d’intérêt stratégique.
L’essentiel de Madagascar, et en particulier tous les ports présentant quelques intérêts, étaient tombés sous le contrôle du royaume d’Emyrne, achevant l’oeuvre de son père. QUELQUES CONNAISSANCES : Les iles Mascareignes sont Réunion, Maurice et Dépendances. Le général Robert FARQUHAR est le gouverneur britannique de Ille Maurice qui à chercher l’alliance d’une puissance locale pour l’aider à contrecarrer les ambitions françaises. S OF s