L’évolution du sport lors de la Renaissance
Des projets Révolutionnaires au pragmatisme Napoléonien (1789-1815) Les doléances portent sur l’enseignement « secondaire » ; peu de revendications pour le primaire » Tous les révolutionnaires veulent en finir avec la tutelle de l’Eglise. Mais aucune unité de vue, beaucoup d’opposition, de contradiction et de violence. Réalisation confrontées aux problèmes financiers et à l’Etat de wipeto View next page guerre quasi permanant. Le sujet de l’éducatio Faire tourner les affai d Former des citoyens, Ire ai Recherche d’un com éducation nationale rie ur la Révolution. uer) publique et n le 21 décembre 1792 de Jean-Paul Rabaut Saint-Etienne (1743-1793, guillotiné le 5 décembre). I. Le temps des plans d’éducation nationale (juillet 1789 – Juillet 1794) Le plan d’éducation nationale présenté par Charles•Maurice de Talleyrand Périgord, dit Talleyrand (1754-18383), le 10 septembre 1791. Trois degré d’enseignement . Le premier degré s’adresse à tous les citoyens. Ecoles de Canton, enseignement primaire. Le second degré est destiné à ceux qui aspirent à des professions non manuelles.
Ecoles de district, enseignement secondaire. Le troisième degré concerne la formation des ministres de culte sélectifs sur le plan social, sexuellement discriminent. Le plan d’éducation nationale présenté par Nicolas de Condorcet (1743-1794, retrouvé mort le 24 mars dans sa cellule au lendemain de son arrestation) le 20 avril 1792. Quatre types d’établissements scolaires : Ecoles primaires : formation civique et pratique Ecoles secondaire : formation pratique de mathématiques et de sciences privilégiée.
Instituts (1 par département) : formation des maîtres de l’enseignement primaire et secondaire, ou enseignement général réprofessionnel. 9 lycées : formation des savants et des professeurs de l’enseignement supérieur. une société nationale des arts et des sciences : direction de l’ensemble et diffusion du savoir. Ecole non obligatoire. Liberté d’enseignement. Gratuité à tous les niveaux. Laïcité de l’école publique. Egalité des sexes devant Finstruction. Projet inédit de formation professionnelle.
Le plan d’éducation nationale de Louis-Michel Lepelletier Saint- Fargeau (1760-1793, tué d’un coup d’épée le 21 janvier, jour de l’exécution de Louis XVI) présenté par Maximilien Robespierre 1758-194, guillotiné le 28 juillet). pour répondre à l’acte constitutionnel du 24 juin 1793 : « mettre l’instruction publique à la portée de tous les citoyens » Ecole primaire obligatoire, gratuite, commune pour les deux sexes et pour l’ensemble des enfants sans distinction sociale.
Ecoles secondaires, instituts, lycées (repris du plan Condorcet) accès sur concours (au mérite) et pour les plus riches. Pour la première fois, un plan d’éducation nationale accorde la priorité au degré élémentaire de Pinstruction publique. Entre 1789 et 1794, l’école est désorganisée. Le décret du 18 août 1792 interdit aux congrégations rel 2 et 1794, récole est désorganisée. Le décret du 18 août 1792 interdit aux congrégations religieuses d’enseigner. Le décret du 8 mars 1793 ordonne la mise en vente de leurs biens, donc des collèges.
Le décret du 15 septembre 1793 ordonne la liquidation des universités ainsi que les collèges liés aux facultés des arts. Mesures non appliquées mais illustrant le chaos révolutionnaire. Il. Le temps des réalisations révolutionnaires (juillet 1794- novembre 1799) Après la chute de Robespierre (fin de la erreur), apaisement et pplication d’une législature scolaire. Joseph Lakanal (1762-1845) Le décret du 17 novembre 1794 Liberté de l’enseignement, Gratuité du primaire, Suppression de l’obligation. Pas de réalisation d’Ecoles normales.
Ouverture de l’EcoIes Normale Supérieure, le 20 janvier 1795. Le décret du 25 juillet 1795 Création des écoles centrales secondaire et supérieur réunis). Formation de l’élite sociale et intellectuelle. Ouverture à partir de 1796. Antoine-François Fourcroy (1755-1809) crée une série de grandes écoles : le Conservatoire des Arts et Métiers en octobre 1794, ‘Ecole Polytechnique, en décembre 1 794, etc.. Pierre Daunou (1761-1840) à partir d’août 1795 : Trois degrés : les écoles primaires, les écoles centrales et Pinstitut national Suppression de la gratuité de l’enseignement primaire.
Relatif succès des écoles centrales . En 1797, une centaine dont 68 de pleine activité. Enseignement moderne à partir des mathématiques, des sciences et des langues vivantes. Abandon de l’enseigneme ns une situation 3 pratique. Ill. L’université napoléonienne. Alors que la Révolution s’est efforcée à définir les de devoirs de ‘Etat envers les citoyens, Napoléon envisage l’école dans l’intérêt de l’Etat- En 1804, il commande à Jean-Antoine Chaptal (1756-1832) le rétablissement des congrégations religieuses.
La loi du 1 er mai 1802 préparée par Fourcroy détermine 4 types d’établissements Les écoles primaires, Les écoles secondaires, Les lycées, Les écoles spéciales. Les écoles primaires, ne sont clairement pas le souci de Napoléon Destinées à l’instruction du peuple et Abandonnées aux communes. Pas de gratuité Pas d’obligation Les Frères des Ecoles Chrétiennes sont encouragés à s’en occuper Présents dans une cinquantaine de villes 13 écoles Paris Enseignement secondaire : Les collèges (département, communes, des particuliers). es ycées financés par l’Etat .
Enfants sachant déjà lire et écrire. Meilleurs élèves de l’enseignement secondaire Enseignement classique (latin) sur le modèle jésuite Mission : former le personnel d’administration de l’Etat ; préparer l’accès aux écoles spéciales. Collèges et lycées sont inaccessibles aux filles. Enseignement supérieur : Ecoles spéciales spécialisées dans les différentes sciences Regroupées par faculté un créée. ‘instituteurs de l’Etat. Seul le corps des enseignants des Frères des écoles chrétiennes est approuvé par l’arrêté du 4 août 1810.
Corps fonctionnaires du secondaire et du supérieur Assure un monopole et la puissance de l’Etat Forme les forces vives dont l’Empire a besoin pour faire fonctionner la société à son service. e décret du 17 mars 1808 crée le baccalauréat Le bac permet d’enseigner dans la matière correspondante (collèges et premières classes des lycées) La licence d’enseigner en lycée Le doctorat d’enseigner dans les écoles spéciales. Censeignement secondaire public en 181 5 7 lycées, 337 collèges Environ 44 000 élèves.
Enseignement secondaire libre Environ 27 000 élèves En moyenne En collège dispose 1 à 5 fonctionnaires de l’Etat En lycée entre 5 et 15. Enseignement primaire hors éducation nationales. Cependant, une Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale est créée en 1801 et se transforme en Société pour l’Instruction Elémentaire en 1815. Le décret de 27 avril 1815 en reconnait l’existence. Cette société va favoriser les débits de l’enseignement mutuel en faveur de l’instruction du peuple. IV. Vers une gymnastique militaire en éducation physique
Depuis Talleyrand et Rabaut Saint-Etienne, en 1791 et 1792, dans l’esprit, l’éducation physique est l’éducation à la République par l’action. En théorie, elle fait partie de rinstruction du peuple L’Etat de guerre sous la Révolution lui attribue une mission particulière • faire des sold S seront élevés aux exercices militaires. pour les écoles Primaires Participation à Péducation générale Participation à l’éducation civique et militaire Dans les lycées de l’Empire qui préparent aux carrières militaires d’officiers, les élèves sont soumis aux exercices militaires.
C’est la première fois, dans le système scolaire français que l’éducation physique constitue une matière scolaire. Elle n’est pas obligatoire. Elle est réservée à une infime part de la population scolaire. Elle n’a pas de législation spécifique. Mais existe CONCLUSION Bilan de la Révolution et de l’Empire très contrasté. Dans un premier temps, dées généreuses d’éducation nationale universelle : gratuité, laitité, obligation, égalité filles et garçons. Réalisation inexistante, système scolaire plus désorganisé après qu’avant. Dans un deuxième temps,
Réussite de la mise en place des écoles centrales Abandon de la gratuité, de l’obligation, de l’égalité filles et garçons. Dans un troisième temps, Système scolaire napoléonien efficace (secondaire et supérieur) Abandon total de l’instruction. En 181 5, le système scolaire touche certainement moins d’enfants qu’à la veille de la Révolution Environ 100 000 enfants La population française est passée de 28 millions en 1789 à 30 millions en 1815 de la population fréquente de l’école (À titre de comparaison, de la population française suivent des études primaires, secondaires ou supérieur. 15 millions sur