L’Étranger
Sophie Laroche croupe IO Micheline Houde Cégep Garneau mai 2014 Meursault un homme qui voie la vérité «Dans ce monde égoïste qui est le nôtre, on se demande parfois si on ne devrait pas se déguiser en miroir pour que les autres nous accordent un regard. »—Philippe Geluck «on prenait les loups Tout changeait de pô e or 11 La pièce était-elle ou n Sni* to View Moi si j’y tenais mal C’ était de n’y comp Ferré «Avec le temps…
Avec le temps, va, tout s’en va On oublie le visage et l’on oublie la voix Le coeur, quand ça bat plus, c’est pas la peine d’aller Chercher plus loin, faut laisser faire et ‘est très Ferré Albert Camus un journaliste, romancier, écrivain. Philosophe, dramaturge, journaliste militant, essayiste et nouvelliste. Née en Algérie en 1913. Dans un grand nombre de ses oeuvres littéraires, on peut retrouver son âme de philosophe. Notamment représentant des idées de Camus puisqu’il se tient dans l’horizon de la vérité ce qui joue souvent contre lui-même puisqu’il ne semble pas très bien veiller à ses propres intérêts. lusieurs avenues s’offrent à nous dans ce roman dont celles du choix du titre, de l’existentialisme, de l’absurde, d’être sincère ou traitre. Le choix du titre Le titre actuel de l’oeuvre soit L’étranger n’est pas le seul choix de titre qu’Albert Camus avait réfléchi. Il avait notamment pensé à cinq autres titres qui sont les suivants : Meursault, La pudeur, un homme libre, Un homme heureux et un homme comme les autres. Pourquoi Camus at-il fini son choix sur L’étranger plutôt que l’un des cinq autres choix de titres auquel il avait préalablement réfléchi ?
Il s’est arrêté sur le titre actuel du roman, car selon lui L’étranger regroupe et renferme les cinq autres titres. Si l’on prend le temps de s’y attarder un instant on constate que c’est bien vrai. Tout d’abord, Meursault dans le oman est l’étranger puisqu’il est différent de tous les autres personnages qui l’entourent. Meursault est donc synonyme d’étranger en quelque sorte. Par la suite, il faut d’abord définir ce qu’est la pudeur avant de pouvoir associer la pudeur au roman. « Discrétion, retenue qu’une personne délicate éprouve dev PAG » 1 pouvoir associer délicate éprouve devant ce que sa dignité semble lui interdire. ? — Antidote, Dictionnalre. Selon la définition du mot pudeur, on peut sans l’ombre d’un doute affirmer que Meursault est un être pudique puisque tout au long du roman il fait preuve de retenue et de discrétion. Meursault étant pudique on peut donc affirmer que le titre La pudeur signifie Meursault qui signifie L’étranger donc ce titre est un fragment, une partie du titre actuelle. Ensuite, il a voulu lui donner le titre d’homme libre ce qui à première vue, ne fait aucun sens puisque Meursault dans le roman finit en prison.
Cependant, quand on s’y attarde plus longuement, on observe qu’en fait Meursault est un homme libre puisqu’il ne fait pas semblant d’être quelqu’un qu’il n’est pas et qu’il est donc authentique et qu’il ne se définit pas par son travail. Meursault demeure lui même à ses risques et péril ce qui fait de lui un homme ibre. Ce qui fait qu’encore une fois [‘homme libre signifie donc L’étranger. par la suite, nous avons l’homme heureux. Heureux était synonymes d’ordonnée or, ce roman fait preuve d’un ordre sans pareil.
Meursault étant le narrateur du roman, on peut donc dire que la vie de Meursault comme la struct PAGF30F11 Meursault étant le narrateur du roman, on peut donc dire que la vie de Meursault comme la structure du livre est ordonnée et donc qu’il est un homme heureux. Enfin, il nous reste plus que le titre Un homme comme les autres ce qui parait totalement absurde. Cependant, l’absurde ne fait aucun sens et est donc considéré omme étrange. Si Camus avait donné ce titre à son roman, cela aurait été des plus étrange puisqu’il n’y aurait pas eu de liens avec le personnage principal (le narrateur, Meursault).
Ce titre en n’ayant donc aucun lien avec le roman est donc étrange par lui même et nous ramène donc au titre actuel. De plus, le regroupement de ces cinq titres montre que Meursault se tient bien dans l’horizon de la vérité puisque comme l’un des titres Meursault est un homme libre. Le fait qu’il soit libre de tout et donc authentique il se tient dans la vérité, car il n’est pas aveuglé par ce qui l’alentour. Il peut donc voir la vérité du monde que d’autres ne vois pas, car il s’identifie en fonction de leur travail. En bref, le titre actuel décrit en un seul mot pourquoi Meursault se tient dans l’horizon de la vérité.
L’existentialisme Dans ce roman, on peut observer une présence plutôt prononcée de l’existentialisme. Walter Kaufmann décrit l’existentialisme comme « PAGFd0F11 plutôt prononcée de l’existentialisme. Walter Kaufmann décrit l’existentialisme comme « le refus d’appartenir ? une quelconque école de pensée, la répudiation de l’adéquation d’une quelconque croyance, et en particulier des ystèmes, et une insatisfaction de la philosophie traditionnelle considérée comme superficielle, académique et éloignée de la vie. » Meursault n’obéit pas aux conventions sociales et ne joue pas avec les êtres qu’il côtoie. ? Le soir, Marie m’a demandé si je voulais me marier avec elle. J’ai dit que cela m’était égal et que nous pourrions le faire si elle le voulait. » — L’étranger p. 67 Ici, on voit qu’il est incapable de mentir et de lui dire tout simplement oui, car il reste toujours fidèle à lui-même. On peut aussi constaté qu’en effet il fait preuve d’existentialisme puisqu’il ‘accorde aucune importance au mariage, car le mariage le définirait en tant que marie et il ne se définit que par lui même donc le mariage pour lui n’est sans importance, car ça ne le définira jamais.
Il ne joue donc pas avec ses sentiments et ceux des autres ni avec sa propre humanité. Meursault ne fait pas semblant d’être ce qu’il n’est pas. Il demeure lui-même à ses risques et péril. Il ne joue pas de rôle contrairement à d’autres qu’il côtoie. Meursault est s 1 risques et Meursault est authentique. « Tout était si naturel, si bien réglé et si sobrement joué que j’avais l’impression ridicule de « faire artie de la famille ». » Ici, on constate que par l’emploi du mot ridicule Meursault considère qu’appartenir à un groupe n’a aucun sens ce qui montre d’autant plus que c’est un être qui baigne dans l’existentialisme.
Il ne peut appartenir à un groupe sans trouver la chose complètement ridicule et absurde. Le fait qu’il pense selon la théorie de l’existentialisme fait de lui un homme qui se tient dans l’horizon de la vérité. Puisque, pour voir la vérité on ne doit pas faire partie d’un groupe, car en faisant partie d’un groupe les autres membres nous influence et brouille, parasite t fausse notre vision du monde ce qui fait alors disparaitre ou embrouiller la vérité du mande.
Meursault n’appartenant à aucun groupe n’est donc pas influencé par la vision des autres et ne voies le monde que par ses propres yeux et pas dans les yeux d’un autre. Cela fait donc de lui un homme se tenant dans la vérité et qui est donc en quelque sorte un philosophe puisqu’il perçoit la vérité que la plupart des gens ne voient pas ou ne voient que partiellement tout dépendait de l’att 6 1 plupart des gens ne voient pas ou ne voient que partiellement tout dépendait de l’attachement qu’ils ont pour les choses qui les entourent.
De plus, le fait qu’il n’ait pas de prénom et seulement un nom de famille montre qu’il n’est même pas attaché à une chose aussi banale qu’un prénom. De plus, l’emploi de son nom n’est pas utilisé fréquemment dans ce livre ce qui fait de Meursault un être qui ne semble vraiment n’être attaché à rien. En bref, le fait qu’il agisse selon la théorie de l’existentialisme fait de lui un être libre qui voit le monde de sa propre façon sans que personne crée les images du monde pour lui et cela fait qu’il se tient dans l’horizon de la vérité.
L’absurde L’absurde c’est ce qui n’a pas de sens, ce qui n’a aucun sens. Cependant même si l’absurde n’a pas de sens elle arrive à donner un sens à la vie donc la vie n’a pas de sens, mais le sens de la vie est dans ce qui n’a pas de sens. L’absurde nous permettrait donc de voir la vérlté de la vie puisque c’est elle qui donne un sens à la vie. Tout au long du roman, on peut observer que plusieurs choses dans la vie de Meursault ne font pas de sens selon les conventions sociales de la société. « Morte, elle ne m’intéressait plus.
Je trouvais cela normal L’étranger p. 173 Ici, on constate que s PAGF70F11 ne m’intéressait plus. Je trouvais cela normal » — L’étranger p. 73 Ici, on constate que selon les conventions sociales même si un être qui nous est cher est mort il nous intéresse encore par la suite même s’il est mort. Meursault quant a lui choisi la voie absurde si l’on se base sur ce que la société pense puisque même s’il a aimé quelqu’un, une fois que cette personne est morte il ne s’y intéresse plus et passe à autre chose.
Pour lui, la mort est une étape naturelle de la vie et on va tous mourir un jour peut importe la façon ou le moment on fini tous par mourir donc quand quelqu’un meurt il ne sert à rien de pleurer puisque c’est une étape normale de la vie. Le non absurde selon la société est ce qui est conventionnel et Meursault n’est pas un être de convention puisque pour lui le conventionnel n’a aucune importance ce qui fait de lui un être absurde. Cependant, l’absurdité dont il fait preuve lui ouvre les yeux sur la réalité et la vérité de la vie humaine. uisque si on y pense bien, il a raison de dire qu’une personne morte n’a plus aucune importance, car elle à quitté ce monde et n’influence plus la vie humaine donc elle ne sert plus a rien ici donc on doit l’oublier et passer à autre chose. De plus, le fait qu’il ne pleure pas à l’enterrement de sa mere B1 ‘oublier et passer à autre chose. De plus, le fait qu’il ne pleure pas à l’enterrement de sa mère nous montre que pour lui la mort est une étape normale et naturelle et que c’est normal pour lul que de la volr morte, car il savait que ça allait arriver un jour ou l’autre.
De plus, le fait qu’il ne tienne pas à raconter à tous ce qui s’est passé ? l’enterrement de sa maman montre que pour lui après la mort on oublie la personne. Son absence de larme ne montre donc pas qu’il n’aime pas sa mère, mais plutôt qu’il considère cette étape comme normale. En bref, toutes les choses absurdes qui parsèment sa vie font en sorte qu’il ne uit pas les conventions sociales et qu’il se fait sa propre idée sur le monde. La présence d’absurdité faite donc en sorte qu’il voit plus loin que le bout de son nez comme les autres qui l’entoure et qui baigne dans les conventions sociales.
Meursault est donc encore une fois dans l’horizon de la vérité grâce à cette absurdité qui se trouve dans sa Être sincère ou traitre Meursault tout au long du roman ne ment pas, il n’en est pas capable et se situe donc dans la sincérité. « Je lui ai dit : « Non parce que c’est faux. » » — L’étranger p. lOO Ici, Meursault montre qu’il est sincère puisque même si son avocat voudrait lutôt qu’il dise le contr Meursault plutôt qu’il dise le contraire il maintient son point et affirme que c’est faux.
Meursault ne se laisse pas influencé et ne veut en aucun cas jouer un rôle peut importe duquel il s’agit. Il reste fidèle à lui même ce qui fait de lui un être sincère et non pas un traitre. Cependant, les personnages qui l’entourent sont plus traitres que sincère puisqu’il ce laisse influencé par les autres donc ils se trouvent toujours d’une manière ou d’une autre dans le mensonge et donc ne son pas totalement sincère. « Pas une seule fois au cours de finstruction cet homme n’a paru ému de on abominable forfait. [… ]Sans doute, je ne pouvais pas m’empêcher de reconnaitre qu’il avait raison.
Je ne regrettais pas beaucoup mon acte. L’étranger p. 152 Même si le procureur lui montre qu’il aurait intérêt ? montrer des sentiments et à éprouver des regrets pour l’acte qu’il a commis il ne le fait pas et ne fait que constater que le procureur à raison ; il ne ressent aucun regret pour l’acte qu’il a posé. En bref, peu importe les situations auxquels il fait face, il reste authentique et fidèle à lui même en étant sincère dans tout ce qu’il fait. Pour conclure, Meursault se trouve sans l’ombre d’un doute dans l’hori 11