Les sources de la croissance économque
Chapitre I : Quelles sont les sources de la croissance économique ? l. L’activité économique et sa mesure : A. Une croissance récente et inégale à l’échelle de l’humanité : • La croissance; un phénomène récent. A l’échelle de l’humanité, le PIB par habitant est resté quasiment stable jusqu’au 17ème siècle, cela signifie que la croissance de la production est à p véritablement à parti une croissance spect – De 1800 à 1940 : Le – De 1950 à 2000 : M Unités productrices : org ul a population. C’est PIB va connaître ultiplié par 5 • S. N.
F (Sté non financières) : S. A/ S. AR. L • Ménages en tant qu’entrepreneurs individuels • Entreprises publiques (SNCF) • Administrations publiques (APU) taux sont faibles), le PIB/hab a augmenté (4,4 — 1,3) Plus précisément : PIB : ; Pop. mondiale : +1 0 1,044/1 ,013 = 1,030 C] le PIB/hab a augmenté de Croissance inégale : Si la croissance mondiale est de plus en plus forte depuis le 19ème s elle est également très inégale, ne touche pas de la même manière toutes les zones géographiques ce qui entraîne un creusement des inégalités et des écarts.
Ex : Le PIB par hab dans les pays anglo-saxons entre 1820 et 008 a été multiplié par 25 ; pour les pays d’Asie de l’Est il a été multiplié par 10, pour l’Afrique par 4,2. De plus, la croissance peut être plus ou moins forte selon les périodes, on constate que sur les dernières decennies c’est en Asie de l’Est que la crossance est la plus importante. B. Le PIB : un indicateur important mais contestable : Consommation intermédiaire (déf) La valeur ajoutée mesure les richesses véritablement crées par l’entreprise. Ces richesses sont obtenues grâce à la contribution des facteurs de production (KIL).
Ces facteurs de production eront donc rémunérés en fonction de leur apport. Le PIB c’est la somme de la valeur ajoutée crées par toutes les unités de production résidentes • PIB et croissance économique : Le PIB est un agrégat de la comptabilité nationale. Il est obtenu en additionnant production marchande et productlon non marchande. Le PIB permet de mesurer la création de richesses dans un pays, de comparer cette création de richesse entre pays, de mesurer la croissance d’une économie (en valeur/en volume), de mesurer le niveau de vie mo en ar habitant.
Ce PIB par habitant peut être modifié lus pertinent pour faire modifié et de ce fait plus pertinent pour faire des comparaisons entre pays en le corrigeant avec la parité de pouvoir d’achat. • Le PIB un indicateur contestable De nombreuses critiques et imperfections peuvent être soulignées : Certaines activités ne sont pas mesurées économie souterraine (def. Policop). 0 Bénévolat/ travail domestique La croissance peut être aussi synonyme de dégradation de l’environnement, pollution, épuisement des ressources naturelles D externalités négatives.
La production non marchande (coûts de prod. 0 mesure sous stimée) n’est pas mesurée de la même façon que la production marchande (prix du marché)/ PIB/hab : on prend pas en compte les inégalités au sein du pays D’autres indicateurs permettent de compléter, d’améliorer, de fournir, d’autres informations : l’I. D. H en est le principal (crée par le PNUD en 1990). L’IDH est situé entre O et 1. Il] Les origines de la croissance ? A. Travail – Capital — Progrès technique 1 .
Utiliser la fonction de prod. Pour analyser la croissance . Synthèse à retenir sur le progrès technique donc la croissance intensive: • Pour les premiers économistes (les auteurs classiques et néo- lassiques) la seule source de la croissance économique était l’accroissement des facteurs de production (croissance extensive accroissement des facteurs de roductian) (importante pour certains pays) de la croissance restait inexpliquée (existence d’un résidu). C’est l’économiste R.
SOLOW qui en 1956 montrera que la croissance économique est également due à un élément central de la dynamique économique et ce à toutes les époques (de manière plus ou moins forte) : le progrès technique. Toutefois, à l’origine les économistes analysent le PT comme un élément autonome par rapport aux facteurs de production. ?? Cependant, très rapidement les économistes découvrent que le PT n’est pas une variable indépendante des facteurs de production, mais qu’il est incorporé aux facteurs de production.
Dans ce cadre, les économistes démontrent que le PT est ) l’origine de l’accroissement de la productivité globale des facteurs de production. • Dès lors, il paraît clair que la croissance économique est donc due en partie à l’augmentation des quantités de facteurs de production utilisés (phénomène de croissance extensive) mais également à l’amélioration de la productivité globale des facteurs e production (phénomène de croissance intensive). Dans le cas présent, on constate qu’au delà du 3ème salarié l’apport d’un salarié supplémentaire se traduit par une baisse de la productivité marginale.
On parle de rendements décroissants lorsque la production augmente dans une proportion moindre que les facteurs de production utilisés (ex : le travail). Ici, on peut expliquer ces rendements décroissants par une quantité de travall trop importante par rapport à la quantité du capital mobilisé. n En mobilisant davantage de capital on pourrait retrouver des rendements croissants. La croissance est liée à la quantité de facteurs de production utilisés ce ue l’on exprime par : Fonction de production : PAGF exprime par : Fonction de production : Y(prod. = F(K,L) • une fonction de production « enrichie » : Ecole classique : Si en augmentant la quantité de travail et de capital on augmente la quantité produite plus que proportlonnellement, la croissance va s’expliquer par un 3ème facteur : la productivité globale des facteurs de production qui traduit la plus ou moins grande efficacité de la combinaison productive et reflète l’état de la technologie (progrès technique). La productivité globale des facteurs c’est le rapport entre la quantité produite et le volume total de facteurs utilisé. 2. Les comptes de la croissance : O. C. D.
E : Organisation de Coopération et de Développement economlque Doc 7: économique au Japon des années 50 aux années 80 ce qui as d’ailleurs permis au Japon de repérer un rattrapage. Japon : 50 C] 80 : rattrapage 50-73 : PIB par hab : par an en moyenne sur 23 ans : % (1 0 PIB/hab a progressé de 384%. On constate également que un fort ralentissement de la croissance de la PGF s’accompagne d’une baisse de la croissance économique. Ce rôle du progrès technique et de l’innovation se traduit sur la pér10de croissante par l’influence des TIC (technologies de l’information et de la communication).
En Australie par exemple, sur la période 95-2003, les investissements en TIC expliquent 0,9 points de croissance du PIB IV] L’investissement et les institutions au cœur de la croissance économique A. L’investissement et le caractère cumulatif de la croissance 1. Croissance du PIB et I : L’investissement : de quoi parle t’on ? Cl Le captal est un stock de biens acquis par des unités de production. C] L’investissement matériel est un flux qui vient renouveler, ugmenter ou moderniser le stock existant : F. B. C. F (Formation Brute de Capital Fixe) .
Investissement de remplacement : amortissement et obsolescence (changer carrément de matériel psk c dépassé). Investissement de capacité (entre rises augmentent leurs capacités de production) pays avec leur croissance économique on constate : Plus un pays fournit un effort d’investissement, plus sa croissance est forte. Ex : La France des années 50, Japon des années 60-80, Corée du Sud des années 80-90, Chine des années 90-2010. En Chine, en 2010, le PIB : +10,3 % ca représentait de son PIB Le ralentissement de la croissance et celui des taux d’investissements sont étroitement liés.
Ex : Rupture des années 70 dans les pays développés. Cl On peut donc parler d’une forte corrélation posltive. L’analyse économique nous permet d’évoquer une causalité réciproque. Ce lien étroit entre investissement et croissance est fortement lié au rôle du progrès technique et des innovations ; il permet également d’évoquer le caractère cumulatif de la croissance Schémas sur papier. 2. Investissement, recherche de développement, croissance endogène Le P. T a longtemps été considéré comme « exogène » par les ?conomistes, c’est à dire, extérieur au model utilisé.
On mesurait ce progrès technique mais on ne l’expliquait pas. R. Solow « il tombe du ciel » Cl résidu (part inexpliqué de la croissance). Dans les années 80, Romer, Lucas et Barro, trois économistes de l’école néoclassique, vont chercher à relier ce progrès technique à des phénomènes propres à la s hère économique en montrant que la croissance est endo u’elle est le résultat du en recherche développement, en infrastructures publiques, en capital humain, qui stimulent la croissance par le biais du progrès echnique. Ce faisant ils réhabilitent également le rôle de l’Etat dans leur model.
B. Le rôle des institutions 1/ Cexemple de la Corée du Sud DOC 1 p. 38 Les dépenses de recherches développement ont progressé et sont devenues importantes en Coree, et c’est dans cette période que la Corée va connaître une forte croissance. En 2007 selon l’OCDE, 30 000 milliards de Won de dépenses en R&D soit points du PIB. Croissance économique de la Corée du Sud repose sur les clusters. 3. Croissance-externalités et institutions Cet exemple de la Corée traduit le rôle d’un environnement avorable à la croissance économique : • Importance des choix des auteurs individuels entrepreneurs.
Pour Joseph Alois Schumpeter, les entrepreneurs jouent le rôle central et ce rôle est étroitement lié aux innovations. • Importance du rôle de l’Etat et plus généralement des institutions : L’Etat : dépenses de ; infrastructures ; éducation et formation , Les incitations institutionnelles évoquées par Douglas North • confiance, respect des contrats, respect du droit de propriété, Les brevets occupent une place im ortante puisqu’ils protègent l’innovation. Sans brevet, l’i rait très limitée,