Les sonnets encomiastiques de du bellay
C’est pour cette raison que les Regrets se cor par un poème encaustique dédié à hennir Il. Perse à laquelle, Du belles a déjà rendu hommage dans ?ouvre : Les Antiquités de orme. Par conséquent, nous nous sommes interrogées SI problématique: En quoi dans Les Regrets l’éloge a-t- une visée singulière et s’intensifie au fur et à mesure? une poésie encaustique? La) La significations de l’éloge dans les Regrets A) Dans un dictionnaire de la langue française, le mot éloge se définit par : « Paroles écrites à la louer liqueur , de quelque chose. Cette signification s’accorde à celle donnée par Du belles. On la armera travers un vocabulaire riche et des champs lexicaux diverses louanges faites par le poète. Tout d’abord, nous pouvons observer l’abondance c l’utilisation culturelle, concerne l’influence italienne importée en France sous français hier et hennir al; l’autre politique, opposant ces deux hommes à une monarchie universelle souhaitée par charges quinte. Alors que Ajaccio Du belles publie les Regrets en 1558, l’année suivante hennir Il meurt tragiquement entraînant le début des guerres de Religion.
Du belles accorde une place primordiale à l’éloge dans ses sonnets en offrant un souffle moderne à a poésie de son Ses multiples louanges sont destinées , en crescendo, aux figures qu’il considère importantes, selon leur niveau social. C’est pour cette raison que les Regrets se concluent par un poème encore?astiquer dédié à hennir Il. Personnalité à laquelle, Du belles a déjà rendu hommage dans son Par conséquent, nous nous sommes interrogées sur cette problématique: En quoi dans Les Regrets l’éloge a-t-elle une visée singulière et s’intensifie au fur et à mesure par
A) Dans un dictionnaire de la langue française, le sens du mot éloge se définit par : « Paroles écrites à la louange de s’accorde à celle donnée par Du belles. On la remarque travers un vocabulaire riche et des champs lexicaux liés aux Tout d’abord, nous pouvons observer l’abondance de par le poète. L’utilisation du mot « vertu » dans la grande majorité des poèmes. Ce mot sert à renforcer les qualités morales des personnes louées par le poète. Ainsi, il s’efforce de montrer ce qu’il y a de meilleur chez ces Hommes.
Parfois, il n’hésite pas à utiliser ce terme lieues fois dans le même sonnet. Les poèmes 165 et 166 en sont l’exemple: S. 165 à « Quelque plus grand vertu, je chanterai sa grâce Ne diront un plus sage et vertueux que lui » S. 166 à « Si faut il toutefois que belles s’évertue, Aussi bien que la mer, de bruire ta vertu » Ce n’est pas pour rien si Du belles, souligne à deux reprises la nature immortelle de la vertu : S. 27 à « Et la vraie vertu, qui seule est immortelle » S. 77 à « Si la vertu, qui est de nature immortelle » Par la suite, divers champs lexicaux s’entremêlent dans la totalité des sonnets. On en relève trois principaux : celui de l’honneur, de la courtoisie et de l’esprit sain. Le vocabulaire employé pour l’honneur est lié à la gloire, la dignité , au courage : S. 170 à « Tant de royal honneur et de royal grâce » S. 189 à « Je veux de la vertu les honneurs raconter » De ce champ lexical découle une volonté de la part de Du belles de juger dignes de cet honneur les destinataires de ses louanges.
L’honneur et la grandeur des Hommes évoqués dans les poèmes s’attachent à intensifier les qualités du poèmes s’attachent à intensifier les qualités du pouvoir royal. Dans la continuité de ce champ lexical apparaît celui de la courtoisie : S. 171 à « la courtoise douceur, la bonté charitable » AI n’est pas étonnant que ce poème soit consacré catéchiser de médecins , femme d’hennir Il et reine de France. La place laissée par Du belles à l’esprit et au savoir est tout aussi considérable: S. 70 à « Tant de beautés d’esprit et de beautés de face » Une nouvelle fois, c’est un poème dédié à une personnalité royale: Marie sutura, reine d’cosse à laquelle Du belles vante les qualités intellectuelles. B) La valeur de la religion semble s’imposer ici comme une évidence. En effet, Du belles évoque à plusieurs reprises la louange du Créateur comme nous pouvons déjà le voir au sonnet 1 74 où le poète crée un hymne d’invocation, ainsi que dans le sonnet 181 qui renvoie à un hymne de célébration.
Ces deux hymnes implosent dans le sonnet 176 tout entier, dédié à marquerait: Toutefois, e sonnet 178 marque nettement plus la louange du Créateur. Du belles semble penser qu’en louant les créatures de Dieu, c’est-à-dire les humains, il rend hommage au Seigneur lui- même qu’il nomme l’ouvrier : « Car en donnant de tout la gloire au Créateur, Il eue l’ouvrier même, en louant son ouvrage. » Les personnalités royales étant choisies par Dieu lui-même, il n’est guère surprenne il n’est guère surprenant que le poète confère une tonalité religieuse aux poèmes qui Eure sont dédiés.
L’apogée de cette tonalité se constate dans le dernier sonnet du recueil destiné à hennir Il qui est le plus grand du royaume après Dieu. « Car rien n’est après Dieu si grand qu’un roi de France»; et qui donne à hennir AI le pouvoir de métamorphose bénéfique sur Du belles: (S. 191) « élargissez encore sur moi votre pouvoir, Sur moi, qui ne suis rien: afin de faire voir Que de rien un grand roi peut faire quelque chose » Ici il est bon de souligner que par ce rien, Du belles se désigne lui-même. De plus, on constate que le vocabulaire de la « lumière » progresse et ce depuis e sonnet 170.
C’est une véritable ascension vers un idéal de lumière, qui n’est pas sans rappeler l’ascension de Jésus au Ciel. Elle est marquée par le nombre accru des mots « ciel – Dieu ». C) En allant à orme, Du belles trouve une poésie ancienne et qui ne le passionne pas; comme on peut l’observer dans le sonnet 181, strophe 2 dans lequel ‘évidence du temps qui passe ressurgir à travers ses vers. Dans les Regrets, le poète fait le choix de créer une éloge nouvelle à partir des racines de l’ancienne tout en la détournant à sa manière.
On peut le voir dans le sonnet 182, où il explique sa vision des louanges: « Je ne suis pas de ceux qui Robert la louange, Fraudant indignement le sa vision des louanges: Fraudant indignement les hommes de valeur, Ou qui, changeant la noire à la blanche couleur, Savent, comme l’ont dit, faire d’un diable d’un ange. » Il apparaît ici nettement que le poète ne ferait pas les nuages même de haute descendance, d’un être humain qui aurait accompli de mauvaises choses.
Ce sonnet marque par la même occasion le désintérêt et le dédain de la faveur de Du belles vis-à-vis de ses destinataires. Son éloge a un but précis lorsque par exemple elle est adressée à ceux qui ont en charge le Royaume de France, puisque le poète y recherche un souhait de paix et de prospérité universelles. En se mettant au service de la monarchie avec l’outil de l’éloge, Du belles instaure un pacte presque sous entendu, basé sur l’échange et l’égalité.
De ce fait, grâce on éloge moderne et engagée il souhaite voir son but se concrétiser AI) Hommage aux Grands Hommes Dans les Regrets , Du belles met en scène une véritable galerie de portraits élogieux; que ce soit des écrivains, amis, ses protecteurs ou des personnes royales. Ce projet lui a été inspiré par deux grands modèles italiens : Paulo ogive et janv. vitales. Ce dernier s’est d’ailleurs, lui-même, inspiré des éloges dites « portraits » de l’historien ogive.
Son imitation lui permet d’accéder au titre de « poète- peintre des éloges A la manière de ces deux hommes, Du belles se don ‘accéder au titre de « poète-peintre des éloges ». A la manière de ces deux hommes, Du belles se donne la possibilité d’atteindre son but : réussir des hommages encaustiques. En suivant l’ordre d’apparitions des sonnets dans le recueil, il s’avère que le poète propose une organisation précise en crescendo selon le niveau social de chacune des personnalités louées.
Nous avons choisis d’exposer cette galerie de portraits à la manière de Du belles. 1) d’avons et magma L’ouverture des sonnets élogieux se caractérise par un hommage dédié à deux figures importantes dans la vie de Du belles : d’avons et magma. Olivier de magma, auteur des Soupirs, a écrit des sonnets qui sont liés aux Regrets voire adressés à Ajaccio Du belles. C’est un poète français et secrétaire de d’avons que Du belles rencontra pendant son séjour à orme avec qui il se lia d’amitié.
Il est comme ce dernier peu séduit par la cour italienne, et a composé en tant que disciple de ronrons une multitude de sonnets. Ces deux hommes créèrent un véritable dialogue poétique entre eux. AI est également sous la protection de d’avons. Jean de Saint-marche de son nom complet, le gêneur d’avons fut membre du Conseil Privé et d’une grande influence auprès du roi accordant un privilège aux Regrets dès mars 1557. Ambassadeur auprès du Saint- Siège, il fut sous la protection de M Siège, il fut sous la protection de marquerait de France tout comme le fut Du belles et ronrons.
L’hommage aux deux artistes a une présence très forte aux sonnets 164 et 165: S 164 : « Combien que ton magma est a plume si bonne » : « Je dirais ta bonté, ta justice et ta foi Et mille autres vertus qui reluisent en toi » S 165 : « Quand je voudrai sonner de mon plus grand avons » « je chanterai sa grâce » je sonnerai sa gloire » « Ne diront un plus sage et plus vertueux que ui » Nous pouvons ajouter que d’avons est le dédicatoire des Regrets, cela nous montre l’importance de ce seigneur aux yeux du poète.
Comme dans une introduction, le poète annonce au lecteur sa mélancolie causée par son exil orme. Toutefois, il choisit de la dédier sous la forme d’un poème à son ami d’avons de façon honorable. 2 ) ronrons ronrons est une personnalité des Regrets qu’on l’on aperçoit du début jusqu’ la fin du recueil. Tant tôt, présent dans les poèmes de plainte, Du belles, envieux de sa place pures de marquerait mais reconnaît sa valeur d’homme aux sonnets 164 et 181. Dans le premier poème, le poète considère d’avons comme « digne qu’un seul ronrons » .
Cette citation de l’un des fondateurs de la Pléiade prouve l’estime que Du belles lui porte. Il s’adressera aussi à lui , dans le sonnet 181, décrivant une orme antique appréciée ma lui porte. AI s’adressera aussi à lui , dans le sonnet 181, décrivant une orme antique appréciée mais qui ne surpasse pas une place précieuse auprès de marquerait. S 181 à « Mais je n’ y ai point vu encore si grand chose Que cette marquerait, » ) poulain et miches de L ‘hospitalisa Tout d’abord protégé de aiguillage Du belles, « poulain » ou antenne escalier fut amiral et protagoniste des événements militaires de 1 556 à 1557 .
AI rapatria une partie de l’armée de français de Guise après la défaite de est quinte. Au sonnet 166, Du belles s’ étend à décrire la vertu de l’homme qu’il surnommé poulain et qu’il tutoie marquant ainsi leur amitié fidèle et allé. Le mot « vertu » apparaît trois fois et souligne son courage et sa grandeur tel la quête de jasant et la toison d’or. S 166 à « Je dirai que tu es le typhus du jasant Qui doit par ton moyen conquérir la toison » poulain est la vertu même, il devient au suivie siècle, une réelle incarnation de toutes les vertus antiques.