Anthologie Poétique : les Sonnets

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Poème 4 : « Ma Bohème », d’Arthur Rimbaud « Ma Bohème » est un poème qu’écrivit le poète Arthur Rimbaud (1854-1891) en 1870 à l’âge de 16 ans, alors qu’il n’était encore qu’adolescent. Arthur Rimbaud a souvent été considérer comme un auteur inclassable au niveau des mouvements litteraires du fait de la variété de ses poèmes. Ce poème est le dernier du recueil « Demeny » de Rimbaud, le septième du deuxième cahier, c’est un sonnet de forme traditionnel écrit en alexandrins.

Dans ce poème, Rimbaud décrit ses fugues et sa volonté adolescente e fuir un milieu étouffant et conformiste, en utilisant différents champ lexicaux tels que ceux du voyage, de la pauvreté ou encore de la poésie en elle- or 3 Sni* to View Poème 6 : « Renouveau » de Stéphane Mallarmé « Renouveau » est un poème écrit par Stéphane Mallarmé (1842-1898) en 1866 lorsqu’il fut fortement influencé par les poésies de Charles Baudelaire ou d’Edgar Allan Poe.

Dans ce poème Mallarmé évoque l’arrivée du printemps en montrant l’influence que la nature exerce sur son état d’âme, en décrivant un univers richement sensoriel et en transfigurant le printemps n un symbole de l’impuissance. Stéphane Mallarmé est un au Swlpe to vlew next page auteur du mouvement du symbolisme, ou on pense que le monde est un mystère à déchiffrer dans les correspondances. Renouveau Le printemps maladif a chassé tristement L’hiver, saison de l’art serein, l’hiver lucide, Et dans mon être à qui le sang morne préside L’impuissance s’étire en un long bâillement.

Des crépuscules blancs tiédissent sous le crâne Qu’un cercle de fer serre ainsi qu’un vieux tombeau, Et, triste, j’erre après un rêve vague et beau, par les champs où la sève immense se pavane uis je tombe énervé de parfums d’arbres, las, Et creusant de ma face une fosse à ce rêve, Mordant la terre chaude où poussent les lilas, J’attends, en m’abîmant que mon ennui s’élève.. Stéphane Mallarmé Cependant l’azur rit sur la haie et l’éveil De tant d’oiseaux en fleur gazouillant au soleil.

Poème 2 : « Tristesse » d’Alfred de Musset « Tristesse » est un poème composé par Alfred de Musset (1810-1857) en 1840 dans lequel il nous montre le côté pathétique de ce qu’il a perdu et dans lequel il insiste sur le fait que connaitre la vérité sur sa propre vie Ira anéanti et lui a fait ?prouver du dégoût et de la tristesse. Tout comme le disait Romain Guilleaumes : et lui a fait éprouver du dégoût et de la tristesse.

Tout comme le disait Romain Guilleaumes : « La Tristesse assèche le cœur de qui n’a plus de larmes pour pleurer » . Pour respecter le thème, c’est donc un sonnet car il possède deux quatrains suivis de deux tercets mais qui n’est pas tout à fait traditionnel car il est en octosyllabe mais avec des rimes embrassées. Il fait parti du recueil « Poésies nouvelles » (1836-1852). Alfred de Musset est lui un poète appartenant au mouvement du Romantisme.

Portrait de Dora Maar, la Tristesse dans toute sa splendeur (Picasso 1937) J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaieté; J’ai perdu jusqu’à la fierté Qui faisait croire à mon génie. Quand j’ai connu la Vérité, J’ai cru que c’était une amie Quand je l’ai comprise et sentie, J’en étais déjà dégoûté. Et pourtant elle est éternelle, Alfred de Musset (1810-1857) Et ceux qui se sont passés delle Ici-bas ont tout ignoré. Dieu parle, il faut qu’on lui réponde. Le seul bien qui me reste au monde Est d’avoir quelquefois pleuré.