Les relations Iran Etats Unis de 1945 nos jours

Géopolitique Sujet : « Les relations Iran Etats-Unis de 1945 à nos jours » 2 p g Professeur I- Historique des relations A- Les années 1950 et la politique du pétrole – Mohammad Mossadegh 2- 1953 coups d’état iraniens 3- Le Shah et les Etats-unis B- La révolution de 1979 – Administration de Jimy Carter 2- La crise des otages en Iran de 1979 C- Les années 80 : Administration Reagan et d’une hostilité dramatiques entre les deux pays.

Quelle succession de conflits et d’incidents entre les deux nations a engendré tant de tensions dans leurs relations ? Nous tenterons de répondre à cette question, en étudiant ‘historique des relations entre les deux pays. puis nous analyserons leurs divergences actuelles. Historique des relations Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis s’intéressent peu à l’Iran. Néanmoins à partir du 19éme siècle, le Shah de Perse, envole le premier ambassadeur officiel de Perse Nassereddin Shah Qajar, à DC de Washington.

En 1830 les premiers Américains à aller en Perse sont des missionnaires ou des docteurs comme Justin Perkins et Asahel Grant, envoyés à Tabriz par le « ‘American Board of Commissioners for Foreign Missions »’ afin d’ouvrir des écoles odernes (dont la première pour filles du pays) et fournir des soins médicaux. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les relations entre l’Iran et les États-Unis sont restées amicales.

Une majorité de constitutionnalistes Iraniens ont considéré les USA comme une alternative aux Russes et aux Britanniques dans leur souhait de s’émanciper de leur influence et de crée une souveraineté dans les affaires iraniennes. En 1909, pendant la révolution constitutionnelle Persane, Howard Baskerville professeur américain à l’école de la mission presbytérienne, est tué par balle à Tabriz. uis en 1911, après que l’américain Morgan Shuster ait été nommé trésorier général de Perse par le Parlement iranien, un Américain est tué à Téhéran par des partisans vraisemblablement sous influence Russe ou Britanique.

Shuster soutenait la révolution const 20F 12 partisans vraisemblablement sous influence Russe ou Britanique. Shuster soutenait la révolution constitutionnelle de Perse financièrement. Le faite que l’Iran cherche l’appui des Américains n’était pas du gout des Russes et des Anglais. L’armée impériale russe conduit par le général Liakhoff bombarde alors le parlement Iranien. Morgan Shuster dut démissionner sous la pression exercée par les Britanniques et les Russes sur le Shah.

La démission de Morgan Shuster fut rapidement suivi de celle Arthur Millspaugh, américain nommé trésorier général par Reza Shah Pahlavi, qui suivait l’idéologie du Shah qui était de faire revivre l’Empire perse. Les relations Américano-lranienne allaient donc opérer un réel tournant à l’arrivée des années 1950. 1- Mohammad Mossadegh En 1952, le premier ministre nationaliste, Mohammad Mossadegh est élu démocratiquement. Il entame une consolidation rapide du pouvoir, qui débouche sur le bref exil du Shah.

Mossadegh décide de nationaliser l’Anglo-lranian Oil Company (aujourd’hui British Petroleum) crée par les Britanniques sur la base d’un accord de partage des bénéfices de 85 % pour les Anglais et 15 % pour l’Iran. Mais la compagnie falsifiait ses résultats. À cause de cette non-redistribution des profits, le parlement iranien décida de nationaliser ce qui était alors la plus grande compagnie de l’Empire britannique. En 1953, Mossadegh est renversé lors d’une opération secrète appelée Opération Ajax mené par la CIA qui organise secrètement les manifestations et aide à faire revenir le Shah au ouvoir.

Non pas par réel sout 30F 12 secrètement les manifestations et aide à faire revenir le Shah au pouvoir. Non pas par réel soutient aux Anglais, mais dans un contexte de guerre froide, les Américains ne voulaient pas prendre le risque que les communistes aient la main mise sur la 2éme réserve de pétrole du monde Après son retour d’exil, les tentatives de l’Iran pour se diriger vers la démocratie tournent vite à la dictature. Le Shah abolit les limitations constitutionnelles liées à sa fonction de président et commence à régner en monarque absolu.

Ce qui convient aux Américains, leurs assurant que le communisme ne s’y implantera pas et leurs garantissant le contrôle en pétrole Iranien Pour beaucoup d’Iraniens « ‘le coup de 1953″, engendrant la tyrannie du Shah renforce le sentiment antiaméricain qui conduira à la révolution de 1979. Ce sont bien des raisons géostratégiques, plutôt qu’un réel désir de détruire le mouvement de Mossadeq, qui ont motivé l’opération.

Tout au long de son règne qui a duré de 48 ans, le Shah Mohammad Reza Pahlavi a toujours maintenu des relations étroites et reçu un fort soutien américain. Si bien qu’après le oup d’état les USA aident le régime du shah, alors même qu’il démontrait son autoritarisme. Les Américains continue de soutenir le shah et envoient une première aide d’urgence de $68 millions Durant son règne il a mené une politique économique de modernisation et une politique extérieure fortement pro- occidentale.

Les liens proches du Shah avec Washington et son souhait d’occidentaliser l’Iran à rapidement engendrer la colère d’une certaine partie de la population iranienne : les conserv 4 2 engendrer la colère d’une certaine partie de la population iranienne : les conseruateurs islamiques ca révolution de 1979 – Administration de Jimmy Carter En 1977, Jimmy Carter arrive à la maison blanche. À la différence des présidents américains précédents, Carter souligne l’importance des droits de l’homme dans sa politique extérieure, y compris pour le régime du shah, connu pour son non-respect de ces droits.

Cette année-là, le Shah concède l’armistice de quelques prisonniers et permet à la Croix-Rouge de visiter des prisons. Lors de la Révolution iranienne de 1979 le Shah pro-américain est évincé du pouvoir une seconde fois. L ‘Ayatollah Khomeini devient le nouveau chef du pouvoir en Iran et peu de temps après ommence de violentes représailles contre les États-Unis, les décrivant comme étant la nation des d’infidèles. La maison blanche refuse alors d’offrir son soutien au Shah.

Mais Carter se trouve alors en position délicate lorsque le monarque déchu, qui souffrait du cancer, demande à être soigné aux États- Unis. Le président accepte, mais cette décision accentue le sentiment des Iraniens que le shah était bien manipulé par les Etats-Unis. Le 4 novembre 1979, des étudiants militants iraniens emmenés par l’ayatollah Khomeini s’emparent de l’ambassade américaine à Téhéran. Ils souhaitaient Pextradition du Shah afin de pouvoir l’exécuter pour sa tyrannie et sa traitrise occidentale.

Cinquante- deux diplomates américains sont alors retenus en otages pendant 444 jours. Khomeini dira « Vous n’avez aucun droit de vous plaindre, parce que vous avez pris notre ota 2 jours. Khomeini dira « Vous n’avez aucun droit de vous plaindre, parce que vous avez pris notre otage de pays entier en 1953.  » Les États-Unis rompent toute relation diplomatique avec l’Iran. Le 24 avril 1980, ils tentent une opération de sauvetage, l’opération griffe d’aigle, mais c’est un échec : huit militaires américains sont ués.

La crise finie avec la signature des Accords d’Alger le 20 janvier 1981, date à laquelle les otages ont été libérés. En accord avec la déclaration d’Alger, le Bureau des Plaintes Iran-E. U. (situé à La Haye, Pays-Bas) est créé afin de traiter des réclamations des ressortissants Américians contre l’Iran et des ressortissants iraniens contre les États-Unis. 1- La guerre de l’Iran-lrak 1980-1988 Saddam Hussein prend le pouvoir en 1979 et redoute l’arrivée au pouvoir de Khomeyni. II attaque l’Iran le 22 septembre 1980, sous le prétexte de désaccord frontalier.

En espérent agrandir on territoire et afin de faire disparaître Khomeyni et réduire l’influence du mouvement islamique. Les États-Unis ont joué un rôle crucial dans la guerre « Iran-lrak en armant et en renseignant l’Irak. En effet les administrations de Reagan et de George H. W. Bush ont autorisé la vente vers l’Irak de nombreux produit chimique à « ‘double utilisation » qui ont eu des applications civiles, mais aussi militaires : virus biologiques mortels, tels que l’anthrax et la peste bubonique.

Les États-Unis ont fourni la plan’fication des batailles au régime de Saddam, l’agence de renseignement militaire américaine ournissait secrètement des informations détaillées sur des déploiements iraniens, la plan 6 2 américaine fournissait secrètement des informations détaillées sur des déploiements iraniens, la planification tactique pour les batailles, des plans pour des raids aériens… Aussi divers affrontements armés ont eu lieu, entre armée américaine et Iranienne concernant essentiellement la liberté de navigation des pétroliers dans le golfe Persique.

Comme en 1987 ou un navire Iranien reconverti en poseur de mines, fut pris en flagrant délit de pose de mines sur les voies commerciales puis coulé par l’US Navy. – La destruction en vol de l’avion Iran Air 655 en 1988 Le 3 juillet 1 988, le croiseur USS Vincennes abat par erreur le vol commercial 655 Iran Air dans l’espace aérien iranien causant la mort de 290 civils dont 66 enfants. Les Etats-Unis on d’abord affirmé que le vol 655 était un chasseur iranien puis ont dit qu’il était en dehors du couloir de navigation civi.

N’ayant pas répondu aux appels radio, ils auraient ouvert le feu. Les deux rapports étaient faux, les appels radio avaient été faits sur des fréquences militaires auxquelles l’avion de ligne n’a pas eu accès. Les Etats-Unis ont seulement regretté la erte de vie d’innocente, et ont refusé de faire des excuses au gouvernement iranien. Les États-Unis accepteront de payer ? l’Iran la somme de 61,8 millions de dollars en dédommagement des iraniens décédés au cours de cet incident. – L’élection de Khatami En 1997, l’élection du Président réformiste Khatami apporte un espoir dans le dégel des relations. En janvier 1 998 sur CNN Khatami réclame une « ouverture du dialogue » avec les Etats-Unis. Il cite même l’œuvre de CNN Khatami réclame une « ouverture du dialogue » avec les Etats- unis. Il cite même l’œuvre de Tocqueville ‘ »De la démocratie n Amérique » pour expliquer les similitudes de la recherche de liberté entre américaines et iraniennesl Les États-Unis répondent par levé de l’embargo sur les deux principaux produits d’exportation iranien: tapis et pistaches.

Les relations ne se sont pas plus améliorées dans la mesure où les Américains réclament des changements dans la politique iranienne sur Israël, l’énergie nucléaire et le soutien du terrorisme. ll- Les crises actuelles De ran 2000 à 2004 A Les crises de l’administration Bush Dans son discours du 29 janvier 2002 le Président George W. Bush décrit l’Iran, la Corée du Nord et l’Irak de Saddam Hussein, omme faxe du mal Il accuse des pays de soutenir le terrorisme, de posséder des missiles à longue portée représentant un grand danger pour les USA.

C’est pourquoi depuis 2003, les États-Unis lancent des drones depuis l’Irak pour survoler l’Iran et obtenir des informations sur son programme d’armement et notamment nucléaire (lesquels se sont révélés pratiquement nul par la suite). Le gouvernement Iranien proteste formellement contre ces incursions illégales sur son territoire. La position officielle des États-Unis est que l’Iran ne doit pas posséder l’arme nucléaire et que « toutes les options » y ompris l’usage unilatéral de la force et d’armes nucléaires sont nécessaires pour l’en empêcher. – Refus américain d’accorder des visas aux représentants Iraniens En septembre 2005, le département d’état américain refuse d’abord d’accorder un visa aux ortes arole du parlement iranien ains département d’état américain refuse d’abord d’accorder un visa aux portes parole du parlement iranien ainsi qu’à un groupe d’officiels iraniens voulant participer à une rencontre organisée par les Nations unies. Le visa a finalement été accordé, mais trop tard pour que les parlementaires assistent à la rencontre2. Changement de la doctrine nucléaire En mars 2005, les États-Unis révisent leur doctrine concernant l’usage de l’arme nucléaire pour considérer un usage préventif contre des états ne possédant pas eux-mêmes l’arme atomique. ne attaque aérienne massive sur l’Iran en employant des armes U nucléaires tactiques peut donc être envisager. La raison invoquée est que les cibles peuvent être enterrées profondément dans le sol et qu’elles ne pourraient être détruites par des têtes non- nucléaires.

B- Le programme nucléaire Iranien Depuis 2003, les États-Unis affirment que l’Iran développe un rogramme d’armements nucléaires. L’Iran maintient que son programme nucléaire exclusivement un programme civil visant ? produire de l’électricité. Depuis 2006, on sait que l’Iran a suffisamment de gaz hexafluorure d’uranium non enrichi, pouvant être hautement enrichi pour fabriquer dix bombes atomiques. 1- La guerre en Irak Dans les discours qui ont suivi l’invasion de l’Irak en 2003, George W.

Bush a déclaré (après qu’aucune arme de destruction massive n’y ait été trouvée) que le but de son administration lors de cette invasion était d’apporter la démocratie aux pays du Moyen-Orient t de contrer l' »islamofascisme ». Le fait que Plrak est été envahi pour de fausse raison à alors renforcé le sentiment antiaméricain dans tout le mo envahi pour de fausse raison à alors renforcé le sentiment antiaméricain dans tout le moyen orient. – Le président Mahmoud Ahmadinejad Mahmoud Ahmadinejad, est un religieux conservateur, élu président de l’Iran en 2005. Il a déclaré à plusieurs reprises vouloir rayer de la carte Israël tout comme l’Ayatollah Khomeini : « le régime occupant en Palestine devrait disparaître des pages du livre des Temps. Et le 8 décembre 2005, il a fait une déclaration iant I’Holocauste 3- La Bourse pétrolière iranienne La Bourse iranienne du pétrole a ouvert ses portes le 17 février 2008.

Les transactions s’y effectuent en euros et. Beaucoup craignent que cela puisse avoir un impact négatif significatif sur la valeur du dollar sur les marchés des changes internationaux. Ce qui irrite fortement les USA. C- L’administration d’Obama et les élections en Iran Deux jours après l’élection présidentielle, le Président Mahmoud Ahmadinejad a félicité Barack Obama. C’est le premier message de félicitations d’un président Iranien depuis la crise d’otage de 1979.

Dans son discours inaugural, le Président Obama a déclaré sa volonté de nouer de nouvelles relations avec le monde musulman, mnous devons rechercher un intérêt commun et le respect mutuel » 1- Les élections présidentielles iraniennes 2009 La victoire étonnante de Mahmoud Ahmadinejad, qui est accusé d’avoir truqué les élections conduit à des commentaires menaçant des USA. L’attaché de presse Robert Gibbs de la Maison Blanche averti « Nous continuons à suivre la situation attentivement, y compris les rapports des irrégularités' ». Et le porte-parole Ian Kelly a déclaré plus tard que les USA mon 0 2