les relations entre president et premier ministre en periode de cohabitation
B. Les révisions de la constitution ont renforcé la supériorité du président sous la Vème République a) Le référendum de 1962 élection du président au suffrage universel Le fait que le président de la République soit aujourd’hui élu au suffrage universel direct est la principale caractéristique de la Vème République. pourtant, le suffrage universel n’apparaissait pas dans le texte originel de la constitution de 1958.
Cette révision constitutionnelle a été adoptée le 28 octobre 1962 par Swp to page référendum ; depuis C’est le président de Ré. qui a pris l’initiative d gani par une victoire politi xprimés sont pour c nstitution. e, Charles de Gaulle, p . Cela se traduit ,2% des suffrages le l’élection de la République au suffrage universel direct ; des personnes étaient contre. Ce résultat doit toutefois être nuancé de l’abstention plutôt important : 23% des inscrits ne sont pas allés voter, et lors du référendum du 28 octobre 1962 approuvant la constitution.
Peu après ce référendum, les élections législatives de novembre 1962 consacrent la victoire des partisans du président de la République : la formation de Charles de Gaulle décompte au second tour plus de 40% des suffrages et il obtient la majorité bsolue des sièges. Ces él élections ont marqué la défaite des partis opposés à l’élection du président de la République au suffrage universel direct. Cette réforme a eu des répercussions déterminantes dans les rapports entre les deux chefs de l’exécutif. Ce mode de scrutin a renforcé la égitimité du président, issu de la souveraineté nationale.
Depuis, la suprématie du chef de l’Etat est définitivement établie. L’élection du président de la République au suffrage universel n’est pas la seule raison à la prépondérance présidentielle. En Autriche, au Portugal en Irlande et en Finlande, es chefs de l’Etat sont eux aussi élus au suffrage universel, et la fonction présidentielle a été neutralisée. Ce document est un livre écrit par les auteurs et journalistes cités ci-dessus. Ce livre explique ce qu’est la cohabitation, ses principes et ses difficultés.
Ce document est la première page du journal « L’EST REPUBLICAN On peut appendre que plus de trois Français sur quatre sont allés voter. Cela montre une importance de la polltique aux yeux des Français. b) La réforme constitutionnelle de 2000 : adoption du quinquennat Le 15 juin 2000, a été adopté par l’assemblée nationale le projet e loi constitutionnelle relative à la durée d’un mandat, et par le Sénat le 29 juin. L’idée de réduire le mandat présidentiel de sept ans à cinq ans est tout d’abord évoquée en 1848 par des parlementaires.
C’est finalement le mandat de quatre ans qui l’emporte dans la PAG » OF d en 1848 par des parlementaires. C’est finalement le mandat de quatre ans qui l’emporte dans la Constitution française de 1848 L’idée d’instaurer un quinquennat fait a nouveau son apparition en 1873 lors des hésitations qui concernent la fixation de la durée du mandat présidentiel pour la troisième République. Finalement, ‘est la durée de sept ans qui prend le dessus pour le mandat du chef de l’Etat et il faudra attendre pas moins de cent ans pour voir la durée du mandat présidentiel remise en cause.
C’est donc sous la Vème République que l’idée refait surface dans le débat constitutionnel en 1973. Georges Pompidou prévoie de réduire le mandat de sept ans à a cinq ans. Mais finalement, cela ne se fera pas puisque le président de la République refuse de convoquer le congrès. Le quinquennat fait donc finalement son apparition suite à l’adoption de ce projet de loi par [‘Assemblée Nationale le 15 juin 2000 et par le Sénat le 29 juin. Le premier président ayant effectué un mandat présidentiel de cinq ans est Jacques Chirac, lui qui était déjà président lors du mandat précédent qui était un septennat.
L’élection du Président de la République au suffrage universel direct a profondément transformé non seulement le statut du président, mais a bouleversé la vie politique française. Elle est devenue l’élection centrale, reléguant, sauf périodes de cohabitation, les élections législatives au second rang. Désormais le Président de la République est o le Président de la République est obligé de tirer la logique de on extraordinaire légitimité démocratique. Il ne peut plus se mettre en retrait.
Son dialogue avec les Français constitue nécessairement le socle de son programme et engage sa responsabilité s’il se représente à l’élection suivante. Les défaites de Valéry Giscard d’Estaing en 1981 et de Nicolas Sarkozy en 2012 répondent à cette logique. La réelle question est de savoir si l’équilibre des pouvoirs entre le président et le premier ministre a été bouleversé suite ? l’adoption du quinquennat. La modification essentielle est la coïncidence des calendriers. Le président de la République, la majorlté de PAssemblée ationale et le Gouvernement ont désormais le même horizon.
La disparition, pour l’instant, des élections politiques intermédiaires aligne la durée de l’exercice du pouvoir en France sur la moyenne des autres pays européens. Il est évident que si le Président de la République envisage de se représenter, il est obligé de « diriger » l’action du Premier ministre et du Gouvernement. Il leur appartient, ensuite, d’aménager leurs relations en fonction des circonstances et, surtout, de leurs tempéraments. Le Premier ministre demeure responsable devant l’Assemblée nationale, c’est-à-dire en fait de devant sa majorité.