Les Lumiere Episode 2
oblige une régence par Philippe d’Orléan royaume qui croule sous les dette grande noblesse et au parlement. Louis XV (1723-1774) Les Lumiere Episode 2 Premium gy Lory-Ann-gve anpenq IC, 201 S I IS pages LA PHILOSOPHIE DES LUMIERES Le contexte historique 1.
Les différents souverains qui se succèdent a la fin du règne de Louis XIV sont: La régence de Philippe d’Orléans(1715-1723) Lorsque Louis XIV meurt, Louis XV est âgé de cinq ans, ce qui Sni* to vieu or 15 Oit de redresser le s de pouvoir à la Louis XV va régner de 1723, âge de sa majorité (treize ans) jusqu’à 1774 il égnera officiellement cinquante huit ans (régence incluse). Le regne de Louis XV se caractérise par plusieurs traits dominants sur le plan économique et politique.
Louis XVI (1774-1793) Louis XVI est né le 23 Aout 1754 à Versailles, il est le petit-fils de Louis XV. Il accède au trône de France et de Navarre le 10 mai 1774 et il est sacré à la été obtenu sans résistances et sans difficultés. Elle connait son apogée sous le règne de Louis XIV. La France est donc une monarchie absolue de droit divin, un régime politique dans lequel l’autorité est détenue par le roi (qui le tien de Dieu), il oit cependant respecter les privilèges des ordres (Clergé et Noblesse) composent le pays et prendre conseil auprès d’eux.
Le roi détient les 3 pouvoirs : judiciaire, législatif et exécutif. Nul ne peut discuter ses décisions, qui sont donc, souvent arbitraires. Dans ce régime, caractérisé par l’ absence de séparation des pouvoirs il n’y a pas d’assemblée élue représentant le peuple qui est constitué de sujets et non de citoyens . Le monarque nomme les ministres les juges et les fonctionnaires selon son gre. La noblesse ne représente donc plus un danger pour son pouvoir, lle est comme domestiquée .
Se passant de principal ministre, le roi veut être informé de tout et veut décider de tout. Il s’entoure de collaborateurs dévoués et compétents tous choisis par lui: 15 La population française est divisée en trois ordres dont les fonctions sont hiérarchisées en dignité : • Le Clergé plus petit pourcentage de la population (1%) , • La noblesse constitué de personne de la haute bourgeoisie • le Tiers États (97%). rdre privilèges obligations sur 20 millions Fortune d’habitants clergé pas d’impôt, pas « don gratuit » versé élevée : revenus haut clergé de à l’État servlces des la Guerre Dates début de fin Alliés de la France Ennemis de La France Victoire Guerre de Succession d’Espagne 1701 1714 Royaume de Saint-Empire Traité d’Utrecht 1713 5 Portugal rchiduché d’Autriche Électorat de Hanovre Empire russe Suède Hesse-Cassel uché de D Brunswick-Lunebourg Victoire du Grande-Bretagn et de ses alliés Traité de Paris 1763 Perte de la Nouvelle-France Traité de Hubertsbourg PAGF s 5 certaines lois ou d’élire le ministre du roi.
Les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires sont séparés entre le roi et le parlement. Cette organisation fait donc de FAngleterre un modèle d’Utopie pour les intellectuels français. En Angleterre le pouvoir du roi est limité et contrôlé par un Parlement c’est donc pour cela que les philosophes voient d’un bonne oeil le système politique qui ne donne pas tout pouvoir a un homme qui pourrai en abuser. L’Angleterre a donc une monarchie qui a réussi à se débarrasser l’absolutisme. Les conditions de diffusion des idées 1. Comment fonctionne la censure au XVIIIème siècle ?
La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d’expression de chacun. Elle passe par l’examen du détenteur d’un pouvoir (ex: étatique ou religieux) sur des livres, journaux, bulletins d’informations, pièces de théâtre etc… Ce avant d’en permettre la diffusion au public. Au XVIIIe siècle la censure deviendra vite une institution avec laquelle auteurs et imprimeurs devront ruser, lorsqu’ils le pourront. Richelieu manie avec grandeur l’alternance entre protection de l’écrit et répression : création de l’académie, protection des écrivains, tion d’une presse censeur avait son propre domaine de compétence.
Tous les livres devaient être soumis à l’examen d’un censeur; ependant, ceux-ci ne recevaient pas de véritables instructlons ou limites ? respecter. Cela restait ? leurs propres appréciations, et dépendait donc totalement de la personne, étant plus indulgents que d’autres. Malheureusement, ce pouvoir arbitraire, le plus souvent, amenait les censeurs, responsables de la publication des livres qu’ils approuvaient, à ne pas prendre de risques et, dans le doute, ? censure. . Dans quels pays est-il plus facile de faire publier ses oeuvres Il est le plus facile de publier les œuvres en Allemagne, Suisse, Hollande et en Angleterre. els sont les différentes fonctions possibles d’un libraire au XVIIIème siècle ? Quel drolt les auteurs n’ont-ils pas encore ? Quand ce droit leur sera t’il reconnu ? Aux XVIIIe siècle les libraires étaient également éditeur achetant les manuscrits aux auteurs les faisant imprimer et les débitants dans leur boutique. es auteurs n’ont pas encore obtenu la liberté d’expression au 17ème siècle, ils l’obtiennent après la Révolution de 1789. 4. Lieux dans lesquels les intellectuels se retrouvent et échangent leurs idées Au XVIIIe siècle, les élites cultivées se retrouvent dans les mêmes lieux pour 5 d’abord les cafés, où on lit et on débat, comme le Procope, ? Paris, où se réunissent Fontenelle, Voltaire, Diderot, Marmontel, et qui sont le rendez-vous nocturne des jeunes poètes ou des critiques qui discutent passionnement des derniers succès de théâtre ou de librairie.
Café Procope Ce sont surtout les salons mondains, ouverts par tous ceux qui ont quelque ambition, ne serait-ce que celle de paraître – et souvent, des femmes Jouent un rôle essentiel dans ce commerce des intelligences, dépassant le simple badinage et la préciosité. Mais il faut y être introduit. Les grandes dames eçoivent artistes, savants et philosophes. Chaque hôtesse a son jour, sa spécialité et ses invités de marque. Le modèle est l’hôtel de la marquise de Lambert, au début du siècle. lus tard, M de Tencin rue Saint-Honoré, accueille Marivaux et de nombreux autres écrivains. M Geoffrin, M du Deffand , Julie de Lespinasse, puis Mme Necker reçoivent les encyclopédistes. Les gens de talent s’y retrouvent régulièrement pour confr es ou tester sur un public PAGF 15 partie technique. Dans le prospectus de lancement de l’encyclopédie, Diderot parle de ses rédacteurs qui sont plus de 1 60, connus et éconnus a avor participer a son élaboration.
Rousseau D’Alembert Parmi les intellectuels connus sous le nom de Philosophes ayant favorisé l’avancement de la science et de la pensée laïque en soutenant la tolérance, la ratlonalité et la largeur d’esprit caractéristiques des Lumières il y avait Voltaire, Helvétius, Condillac, d’Holbach, Jaucourt des philosophes persévérants et laborieux de l’encyclopédie .
Chaques philosophes avaient un répertoire d’écriture précis, par exemple : la littérature par Marmontel, Duclos, de Brosses, Saint-Lambert, Montesquieu qui donna l’article sur le Goût puis our la musique, Jean-Jacques Rousseau, qui écrivit aussi l’article Economie politique . 2) Cette œuvre était au début prévu en 10 volumes, mais atteint ? son achèvement 28 volumes (dont 17 de discours et 11 de planches). Elle contient 72. 000 articles présentés par ordre alphabétique. un préambule le précède, qui décrit l’intention et la méthode des encyclopédistes.
Le prospectus de présentation, pour l’ou ouscription nécessaire ? sur la surface de la terre; d’en exposer le système général aux hommes avec qui nous vivons, et de les transmettre aux hommes qui viendront après ous ; afin que les travaux des siècles passés n’aient pas été des travaux inutiles pour les siècles qui succéderont, que nos neveux, devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux, et que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité du genre humain.
Il Il faut rassembler les connalssances acquises par l’humanité, critiquer les fanatismes religieux et politiques et faire l’apologie de la raison et de la liberté d’esprit. » Diderot. 3) Publications de l’oeuvre • En 1 751 paraît le premier tome précédé du Discours préliminaire de ‘Alembert. Puis c’est la première condamnation en 1752 : le conseil du roi interdit les deux premiers volumes. ?? En 1753-1757, grâce au soutien de l’opinion, de Malesherbes la publication reprend. Mais à nouveau c’est l’interdiction de 1758 ? 1765 la publication est suspendue par interdiction royale. • En 1 765 les dix derniers volumes sont publiés. • En 1772 s’acheve la publication de l’Encyclopédie Après : Supplément, Charles-Joseph Panckoucke et Jean-Baptiste-René Robinet font paraître un Supplément en 4 volumes de textes et 1 de planches. D e tables paraissent en