Les Indicateurs Permettant D Valuer Une Fusion Acquisition

essay A+

Les indicateurs permettant d’évaluer une fusion-acquisition Toute acquisition a pour but de créer de la valeur pour être viable sur le plan économique pour l’acquéreur. Les différentes sources de création de valeur peuvent être de deux sortes : Soit les fusions stratégiques avec la réalisation de synergies comme le renforcement du pouvoir de marché, l’efficience technique et économique accrue, et les synergies financières. Soit les acquisitions opportunistes avec la revente et la réalisation de plus-values financières.

La création de valeur qui résulte d’une opération de croissance xterne par fusions-acquisitions, permet d’apprécier et de donner un jugement sur le r forte influence sur ce Nous allons, tout au déterminer les différ conditions à la réussi Sni* to gde d financier ayant une us attacher ? ormance et les ions-acquisitions. 1. La mesure de la performance Deux écoles de pensées s’affrontent dans l’étude et la mesure de la performance des opérations de fusions-acquisitions . a) La première école de pensée Elle privilégie la mesure directe à l’aide des données comptables et financieres des entreprises.

Elle opère une comparaison entre ‘évolution des indicateurs de performance opérationnelle avant et après l’opération et l’évolution d’entreprises comparables (en termes de secteurs, d’activité, de taille… ) sur la même période et n’ayant pas opté pour ce choix de développement. Parmi les indicateurs les plus utilisés, on retrouve : Le taux de rentabilité financière et économique L’évolution des parts de marché ou des ventes Les r résultats obtenus par cette méthode montrent que les fusions- acquisitions ne sont pas performantes voire des échecs dans près de des cas.

L’utilisation des documents comptables dans la mesure de ‘évolution de la performance d’une opération de fusions- acquisitions a été critiquée au cours du temps pour deux raisons • a non prise en compte explicite du risque dans la mesure : La croissance externe modifie de manière importante le profil du risque pour la société acquéreuse. Une baisse de la rentabilité économique ou financière peut être compensée par une baisse du niveau de risque de rentreprise. 2.

Le périmètre des données comptables : Il peut être un frein ? la mesure de la performance car il peut exister des distorsions au niveau de la comptabilisation de certaines opérations comme les urvaleurs (goodwill), la politique damortissement après la fusion entre les entreprises. Cette école de pensée est composée essentiellement de partisans de l’économie industrielle. b) La seconde école de pensée Elle privilégie la mesure de la performance au travers de l’évolution du cours boursier de la cible et de l’acquéreur.

Cette approche est fondée sur ‘hypothèse d’efficience des marchés. Le marché a tendance à anticiper instantanément les effets de l’opération dès son annonce et incorpore dans le prix des titres la création de valeur future résultant du rapprochement. La mesure e la performance peut aussi être abordée de deux manières différentes dans le temps : à court terme (ex-ante) : un taux de rentabilité est calculé par la différence entre un taux de rentabilité observé à l’annonce de l’opération et un taux de rentabilité théorique (ceteris paribus).

Ce taux de rentabilité théorique est estimé à partlr de modèle de marché ou du Me (ceteris paribus). Ce taux de rentabilité théorique est estimé ? partir de modèle de marché ou du Medaf (modèle d’équilibre des actifs financiers). à long terme (ex-post) : un nouveau taux est calculé par la ifférence entre un taux de rentabilité observé et un autre taux moyen calculé avec un echantillon de sociétés identiques. Les résultats obtenus par le biais de cette méthode tendent ? conclure à une certaine efficacité de ces opérations.

Cette école de pensée est composée principalement de chercheurs en management, et plus particulièrement en finance d’entreprise. 2. Les conditions à la réussite d’une opération de croissance externe Quel que soit l’origine de la démarche de croissance externe, celle-ci ne peut réussir qu’à condition que l’analyse en amont soit ien réalisée, pertinente et de qualité, et permette de constater la compatibilité avec la stratégie de l’entreprise, sa structure et sa culture.

Exemple d’un problème de culture : Glaxo Wellcome et Smithkline Beecham, prêts à fusionner, ont rompu le contrat en raison de querelles de personnes. Il est néanmoins très délicat de juger de la réussite d’une opération de fusions-acquisitions sur le court terme : le prix payé dépend du cours boursier de la société cible, la monnaie utilisée pour l’achat correspond au cours de l’acquéreur. Une opération réussie au départ peut être désastreuse quelque temps après.

Les réussites tiennent à plusieurs causes qui sont les suivantes : une motivation de rentabilité : les firmes cotées doivent mettre en avant la valorisation de l’investissement de leurs actionnaires. le mode financement : on privilégie de financer les achats à partir de fonds propres, voire par l’endettement, en cas de baisse des taux d’intérêts, plutôt que d’augmenter le propres, voire par l’endettement, en cas de baisse des taux d’intérêts, plutôt que d’augmenter le capital en émettant des actions supplémentaires. Ce qui augmenterait le nombre d’actionnaires. es objectifs clairs et cohérents : les arguments comme atteindre ? une taille critique » ou bénéficier de « gains de synergies » ne suffisent plus à convaincre les actionnaires. Il faut des Object fs clairs et la promesse d’une rentabilité future attrayante mais justifiée. La date butoir est de trois ans pour déterminer si ropération a été un succès (intégration réussie des deux équipes dirigeantes, augmentation des ventes et des parts de marché) ou un échec (luttes de clans, stagnatlon du chiffre d’affaires).

En pratique, les chances de réussite d’une opération de fusions- acquisitions augmentent quand l’acquéreur détient une solide ctivité de base et rachète des sociétés ayant des activités différentes des siennes. Les possibilités de synergies effectives sont alors plus grandes et les coûts liés à l’intégration plus réduits. Enfin, il est intéressant de noter que les sociétés effectuant régulièrement des fusions-acquisitions et acquérant ainsi une plus grande expérience dans ce domaine obtiennent de meilleurs résultats que les entreprises ne recourant qu’occasionnellement ? ce mode de croissance.

Tableau NO : Mesures et performance des fusions-acquisitions Auteur(s) Mesures de la performance Résultats PAGF Dispersion des prévisions des nalystes Rendements négatifs à un an (trois ans) d’environ par mois Previsions des analystes : résultats similaires Brown, Finn et Hope (2000) Cash-flows Rentabilités anormales Baisse des cash-flows et des rentabilités anormales sur la période post-acquisition Cornett et Tehranian (1992) Cash-flows opérationnels Performance des banques fusionnées supérieure à celle de l’industrie bancaire Relation fortement positive entre la hausse des cash-flows opérationnels après la fusion et les rentabilités anormales constatées à l’annonce de l’opération Healy, Palepu et Ruback (1992) Amélioration de la perfor sion :