LES GRANDS PHYSICIENS

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LES GRANDES DECOUVERTES ET LES GRANDS PHYSICIENS L’Antiquité es grands géomètres au sens étymologique du terme A. THALÈS DE MILET (625 – 547 av. J. c. ) Philosophe, astronome, mathématicien grec, originaire de Milet, Ionie, aujourd’hui en Turquie, fondateur de la philosophie grecque et considéré comme l’un des Sept Sages. Philosophe de la nature, Thalès fut le premier à tenter de donner une explication ratio de l’univers.

Il devint célèbre grâc 28 Mai 585 av. J. c. , (C négligeable. 07 p g pse de Soleil du conséquence non A cette date, les Mèdes du Roi Cyaxare et les Lydiens du Roi Aliathe étaient en guerre et devaient se livrer une bataille décisive Quand ils virent brusquement le jour se transformer en nuit, comme l’avait prédit Thalès, ils connurent une telle panique qu’ils préférèrent cesser les combats et signer un accord de paix. , ainsi qu’à un théorème de la théorie du triangle auquel il donna son nom et qu’il appliqua à la mesure de la hauteur des Pyramides et à la mesure des distances en mer. Il est aussi connu pour ses travaux sur l’électricité statique. Il avait en effet constaté qu’un morceau d’ambre jaune (sève d’un résineux devenue solide) frotté sur de la laine ou de la fourrure ttirait à lui des objets comme plumes, brins de paille ou petits morceaux de bois. Le mot « électricité » vient du grec êlektron qui nature du monde vers 585 av.

J. C. : « De quoi le monde est-il fait ? » Cette interrogation constitue ce que l’on a coutume d’appeler le « Miracle grec » C’est une question d’ordre astronomique voire astrophysique qui fait de lui premier physicien. Il cherche à comprendre l’organisation de runivers. Thalès était persuadé que l’Eau était la base de toutes choses puisque capable de se transformer en «Ar» par évaporation ou n « Terre » lorsque le Nil dépose son limon au cours de ses inondations annuelles.

Cette conception lui était venue suite à la constatation qu’il avait faite que toute créature vivante (végétal, animal ou humain) était Invariablement « humide Les plantes, les aliments sont humides alors que les pierres inertes ne le sont pas et que les cadavres se dessèchent Cette dée peut aujourd’hui nous sembler bien  » rudimentaire mais à Pépoque de Thalès, où tous les phénomènes baignaient dans une mythologie effroyablement complexe, tenter d’expliquer TOUT par un nombre réduit dhypothèses, était oncièrement révolutionnaire.

Et puis, il ne faut pas non plus oublier que Thalès avait fait son éducation de base en Egypte et en Mésopotamie, deux pays on ne peut plus arides et dans lesquels les fleuves (Nil, Tigre, Euphrate) étaient l’objet de véritables cultes… puisque source de Pour lui, la Terre est supposée plate, de la forme d’un disque, entièrement ceinturée par le fleuve Océan et recouverte dun ciel en coupole hémi-sphérique. L’ hémi-sphéricité est suggérée ar le mouvement des astres qui décrivent de grands arcs urs de la journée et de la 2 07 de cercles au cours de la journée et de la nuit.

Le retour journalier de mouvements similaires pose question. Certains pensent que les astres, après avoir disparu de l’horizon, reviennent à leur point de départ en empruntant le fleuve Océan. D’autres avancent que ce sont chaque jour de nouveaux astres qui se déplacent dans le ciel, certaines parties de la Terre ayant le pouvoir de les allumer ou de les éteindre. Quel support pour la Terre ? Sur quoi s’appuie la Terre pour ne pas tomber vers un autre lieu du ciel ? L’interrogation est déroutante. Après l’avoir imaginé soutenue par un pilier imaginaire, Thalès fait reposer la Terre sur de l’eau.

Cette flottaison  » instable  » lui permettait d’expliquer les tremblements de terre. De quoi le monde est-il fait ? » Cette question va être le détonateur qui va engendrer d’énormes progrès. Même si la réponse n’est pas très intéressante, « Le plus important était de se poser la question ! » Il serait mort de déshydratation alors qu’il assistait, passionné, à un concours de gymnastique. En fait, il fut plus certainement victime de l’effet de foule. Quand le public se dispersa à la fin de la compétition, on le retrouva étendu sur les gradins, comme s’il était en train de dormir.

Sur son tombeau fut inscrit cette épitaphe : « Ce tombeau est certes étroit, mais considère qu’il atteint les dimensions du ciel, la gloire de Thalès, l’homme très sensé. » 3 07 est considérée comme rune des sept merveilles du monde. Thalès en voyage en Egypte fut étonné par les dimensions de ce monument qui dépassaient tout ce qu’il avait pu imaginer. La hauteur de la pyramide semblait impossible à mesurer. Pourtant il y parvint avec l’aide du Soleil et beaucoup d’imagination . Il avait remarqué que l’ombre d’un objet est proportionnelle à la taille de cet objet.

Le rapport qu’il entretenait avec son ombre devait être le même que celui que la pyramide entretenait avec la senne. Il en déduisit ceci : « A l’instant où mon ombre sera égale à ma taille, l’ombre de la pyramide sera égale à sa hauteur. » I traça dans le sable un cercle de rayon égal à sa propre taille, se plaça au centre, se redressa afin d’être bien droit et fixa le bout de son ombre. Lorsque celle-ci effleura la circonférence la longueur de l’ombre fut égale à sa taille. A ce moment il planta un pieu à l’endroit atteint par l’extrémité de l’ombre de la pyramide.

Thalès ne peut mesurer directement en nombre de pas par exemple) que la partie de vramide s’étendant en 4 07 différence d’environ deux mètres. IYoù peut-elle provenir ? En réalité à l’origine la pyramide de Khéops était « coiffée » d’un pyramidion en or qui brillait au Soleil et indiquait la présence du tombeau à plusieurs kilomètres de distance. La gloire de Thalès : La prédiction des éclipses : le Saros Comme nous l’avons vu ce qui rendit vraiment Thalès célèbre ce fut la prédiction de l’éclipse de Soleil du 28 Mal 585 av J. C. D’autant plus que si les éclipses de Lune sont visibles depuis une ?norme portion de la Terre, il n’en est pas de même des éclipses de Soleil qui ne peuvent s’observer que sur des territoires précis et réduits. Si l’orbite terrestre, ou écliptique, était dans le même plan que l’orbite lunaire, deux éclipses totales surviendraient au cours de chaque mois lunaire : une éclipse de Lune se produirait au moment de chaque pleine lune, et une éclipse de Soleil apparaîtrait au moment de chaque nouvelle lune.

Les deux orbites sont toutefois inclinées . Par conséquent, les éclipses surviennent seulement lorsque la Lune ou le Soleil sont aux lieux d’intersection des deux orbites. Périodiquement, le Soleil et la Lune retrouvent une même position par rapport à l’un des lieux d’intersection. Ainsi, les éclipses se produisent à intervalles réguliers appelés saros qui signifie répétition. un saros correspond à environ 6 585,3 jours, c’est-à-dire 18 années, de 9 à 11 jours (selon le nombre d’années bissextiles) et 8 heures.

Ce sont les astronomes chaldéens (Babylone) qui en étudiant les mouvements du Soleil et de la Lune ont découvert le cycle que les astronomes modernes dési nent sous le nom de saros et qui correspond à une période ns ou mois lunaires. S 07 ous le nom de saros et qui correspond à une période de 223 lunaisons ou mois lunaires. Les mois étaient alternativement de 29 et 30 jours avec des corrections pour réduire le décalage progressif entre les années et les saisons.

Chaque éclipse est identique à la précédente, mais est déplacée en longitude d’environ 1200 vers l’ouest d’une éclipse à la suivante puisque la Terre a tourné d’un tiers de tour supplémentaire. Ce cycle intervient encore aujourd’hui dans le calcul des éclipses. Pendant un saros, environ 70 éclipses ont lieu, dont 29 éclipses de Lune et 41 éclipses de Soleil. Parmi ces dernières, en général 10 sont totales et 31 partielles. Au cours d’une année, il se produit de 2 à 7 éclipses. Cependant, un long intervalle de temps sépare deux observations successives d’éclipses totales de Soleil à partir d’un même lieu.

Ainsi, depuis le début du siècle, on n’a pu observer que trois éclipses totales de Soleil en France, l’une le 17 avril 1912, l’autre le 15 février 1961, la dernière le 11 août 1999 (l’ombre de la Lune a balayé la France d’ouest en est en moins de 20 min à partir de 10 h 20, temps universel). Puisqu’une éclipse totale de Soleil a eut lieu en le 11 Août 1999 et uisque la durée d’un saros est de 18 ans 9 ou 11 jours suivant le nombre d’années bissextiles contenues dans ce Saros. A quelle date a eut lieu la précédente éclipse totale de Soleil ?

Réponse : le 31 Juillet 1981 A quelle date devrait avoir lieu la prochaine éclips soleil ? A quelle date devrait avoir lieu la prochaine éclipse totale de Réponse : le 22 Août 2017 A quelle date devrait avoir lieu la prochaine éclipse en France ? Le 5 novembre 2059. Ce sera une éclipse annulaire. A quelle date devrait avoir lieu la prochaine éclipse totale en France ? Le 3 septembre 2081. Visiblement Thalès ne possédaient pas les connaissances nécessaires pour effectuer une telle prédiction et beaucoup sont convaincus qu’il utilisa pour ce faire les données astronomiques rassemblées par les Babyloniens.

Mais le mystère n’est pas résolu pour autant car les recherches récentes on montré que si les astronomes de Babylone étaient capables de prévoir une éclipse de Soleil avec exactitude, ils ne pouvaient le faire que pour leur secteur. Leurs connaissances ne leur permettaient pas de faire des prédictions pour des lieux situés à des latitudes et longitudes différentes. Eclipses de Soleil et de Lune Une éclipse lorsque la lumière d’un corps céleste est momentanément masquée par un autre corps.

Les éclipses de Lune se produisent deux ou trois fois par an, lorsque la Lune traverse l’ombre projetée par la Terre dans la direction opposée à celle du Soleil. Les éclipses de Soleil se produisent une ou deux fois par an, lorsque la Lune passe entre le Soleil et la Terre, projetant sur la Terre une ombre large de moins de 200 km. 07 visible. B. ERATOSTHENE DE CYRENE (273- 192 av. J. c. ) Astronome, géographe, mathématicien et philosophe grec originaire de Cyrène, aujourd’hui Shahhat en Libye. Il s’établit ? Alexandrie où il devint responsable de la célèbre Bibliothèque.

En géographie, il fut une autorité reconnue de toute l’Antiquité. Il avait eu l’idée de diviser le globe au moyen d’un axe Est-Ouest parallèle à l’équateur et qui passait par Rhodes et d’un axe Nord- Sud perpendiculaire au premier et passant par Alexandrie. Ainsi tous les lieux connus se situaient par rapport à un parallèle et un méridien de référence. Il mesura aussi robliquité de l’écliptique (angle d’inclinaison de l’axe de la Terre) avec une précision remarquable puisqu’il aurait rouvé 1 1/83 de 1800, soit 230 51′ 15″. Ce qui représente une erreur de seulement 7 minutes d’arc.

Il constitua un catalogue (aujourd’hui perdu) de 675 étoiles. Mais surtout, il fut le premier à proposer une méthode de mesure de la circonférence terrestre encore en usage aujourd’hui. Ses calculs étaient fondés sur l’observation qu’à midi, au moment du solstice d’été, le Soleil à Syène (aujourd’hui Assouan) se trouve à la verticale car il ne donne aucune ombre (Syène se situe presque directement sur le tropique du Cancer). A Alexandrie, se servant de Hombre projetée par un obélisque, l mesura à la même date et au même moment l’angle que faisaient avec la verticale les rayons du Soleil.

Connaissant la distance entre Syène et Alexandrie, il fut ainsi capable par des calculs trigonométriques de déterminer la circonférence de la Terre (près de 40 000 km) avec une précision de l’ordre de 8 07 avec une précision de l’ordre de Devenu aveugle, il se laissa mourir de faim à Alexandrie. Avec Eratosthène une transition importante s’opère. Les astronomes désormais se préoccupent davantage des dimensions des corps célestes plutôt que de leur agencement. Calculs d’Eratosthène . L’obliquité de l’écliptique par rapport à l’équateur : 230 51 20″ – La circonférence de la Terre : 42 000 km En profitant des éclipses de Lune, Eratosthène tenta aussi de mesurer la distance Terre/Lune et trouva 780 000 stades… ainsi que la distance Terre/Soleil pour laquelle il proposa 804 000 000 de stades. Valeurs fausses bien sûr, mais permettant néanmoins de concevoir un Univers bien plus grand que tout ce que l’on imaginait alors. Pour la majorité des contemporains d’Eratosthène, la Terre était un grand disque plat surmonté d’un « ciel » plus ou moins omplexe sur lequel se déplaçaient : – Le Soleil. La Lune. – Les Etoiles fixes. – Les Planètes (astres errants) : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. 9 07 mesure de calculer la circonférence terrestre. Le 21 Juin, il mesura l’ombre d’un obélisque haut de 20 m et calcula ainsi l’angle que font les rayons du Soleil avec la verticale. Des calculs trigonométriques permettent de calculer la valeur de cet angle. Il fut évalué par Eratosthène à 7 12′ Rayons quasi-paralléles provenant du Soleil lointain Obélisque Ombre Toujours en parlant avec Puits 0,1 Eratosthène apprit qu’il