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Les gouvernements devront élaborer des stratégies p récises d’occupation du sol pour guider le processus d’urbanisation, atténuant la pr ession qui s’exerce sur les plus gros centres urbains pour aménager des villes et des villages pl us petits, lesquels seront plus étroitement intégrés à leur arrière-pays rural. Une telle polit ique obligera à reconsidérer et à modifier un certain nombre d’autres mesures sectorielles – en m atière d’impôts, de fixation du prix des denrées alimentaires, de transport, de santé, d’ind page ustrialisation – qui vont à l’encontre des objectifs de la nouvel eu d’autorités respo abt. ,_ le dans les pays en d possèdent les pouvoi nel qualifié qui leur seraient nécessaires du uruclpa erson pour mettre à la disposition des citadins toujours plus nombreux les terrains, les services et les commodités dont l’être humain a besoin pour vivre d écemment : de l’eau saine, des équipements d’assainissement, des écoles et des moy ens de transport. D’où la prolifération des habitats sauvages dotés d’installations primiti ves, où règnent la promiscuité et les risques de maladies dues au manque d’hygiène.

Les problèmes ne manquent pas non plus dans de ombreux centres urbains du monde industrialisé où l’on peut observer le délabrement des infrastructures, la détérioration de l’environnemen la ruine d’anciens quartiers ou de quartiers périphériques. Cependant, du fait que la plupart des pays industriels possèdent les moyens et les ressources pour résoudre ces problème s, la solution existe et réside en définitive dans un choix politique et social. C’est donc une s ituation bien différente de celle qui règne dans les pays en développement, lesquels sont réell ement confrontés à une crise urbaine de la plus haute gravité. jectifs de la nouvelle stratégie d’occupation du Une bonne gestion municipale exige la décentralisat ion – des crédits, du pouvoir politique et du personnel — en faveur des autorités locales, lesquelles sont les mieux placées pour connaître les besoins locaux et y pourvoir. Le développement durable des villes dépendra toutefois d’une coopération plus étroite a vec les citadins pauvres, qui forment la majorité et qui sont les vrais bâtisseurs de la vil le. On mobilisera ainsi les compéte 2 OF s forment la le.

On mobilisera ainsi les compétences, les forces et les ressources des groupements de citoyen qui font partie de ce qu’on peut appeler le « secteur informel On peut faire beaucoup en mettant en oeuvre des projets de logement dans lesquels une parcelle de terrain avec services est mise à la disposition des habitants qui reçoivent aussi une aide pour la construction d’une maison de qualité satisfaisante. (Voir chapitre 9 pour un exposé plus détaillé de ces ques tians et des recommandations pertinentes. ) Ill.

La coopération internationale et la réforme in stitutionnelle 1. Le rôle de l’économie internationale Deux conditions doivent être remplies avant que les échanges économiques nternationaux puissent être avantageux pour tous I es partenaires. Premièrement, le renouvellement des écosystèmes dont dépend l’économ je mondiale doit être garanti et, deuxièmement, les partenaires économiques doivent a voir l’assurance que la base des échanges est équitable. Pour de nombreux pays en dé veloppement aucune de ces conditions n’est satisfaite.

De nombreux pays en développement voient leur crois sance étouffée par la baisse du prix des matières premières, les mesures protection nistes, des services de la dette intolérablement lourds et un apport décroissant de rédits de développement. Pour que les niveaux de vie s’élèvent et que la pauvreté s’attén ue, ces tendances doivent être renversées. Une responsabilité par 3 OF s s’élèvent et que la pauvreté s’attén Une responsabilité particulière incombe à la Banque mondiale et à l’Association internationale de développement qui sont les princi paux canaux du financement international pour les pays en développement.

Dans le contexte d’ un accroissement constant des courants financiers, la Banque mondiale est en mesure de sou tenir des projets et des politiques viables de l’environnement. Lorsqu’il finance des ajustemen ts structurels, le Fonds monétaire international devrait soutenir des objectifs de dév eloppement plus vastes et à plus long terme que ce n’est le cas actuellement : la croissance, I es buts sociaux et les répercussions environnementales.

Le niveau actuel du service de la dette de nombreux pays, notamment en Afrique et en Amérique latine, n’est pas compatible avec un dével oppement durable. Les débiteurs sont contraints d’utiliser des excédents commerciaux pou r effectuer les remboursements, ce qui les pousse à effectuer de lourds prélèvements sur des r ssources non renouvelables. Il faut agir d’urgence pour alléger le fardeau de la dette selon des modalités qui assureront un partage plus équitable des responsabilités et des charges e ntre les débiteurs et les prêteurs.

Les arrangements actuels relatifs aux produits de b ase pourraient être notablement améliorés : un financement compensatoire plus abond ant destiné à contrebalancer les contre- coups de l’économie encouragerait les pro 4 OF S coups de l’économie encouragerait les producteurs adopter une perspective à long terme au lieu d’en arriver à une surproduction des denrées d base; et il serait alors possible d’octroyer davantage d’assistance sur la base de programmes di versifiés.

Des arrangements particuliers relatifs à certains produits de base pourraient êtr e élaborés sur le modèle de PAccord international concernant les bois tropicaux, un des rares textes de ce genre qui fait une place aux préoccupations écologiques. Les sociétés multinationales peuvent jouer un rôle important en matière de développement durable, dans la mesure notamment où les pays en développement se tournent davantage vers du cap tal-actions étranger.

Cependa nt, pour que ces sociétés puissent exercer ne influence positive sur le développement, il fau t que les pays en développement se trouvent dans une position plus forte pour négocier et obtenir des clauses garantissant la protection de leur environnement.

En tout état de cause, si l’on veut édifier un syst ème économique international axé sur la croissance et sur l’élimination de la pauvreté dans le monde, des mesures particulières de cette nature doivent s’inscrire dans un contexte plus Iar ge de coopération efficace.